Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
Fanch : Embruns...
 Publié le 28/01/10  -  8 commentaires  -  923 caractères  -  144 lectures    Autres textes du même auteur

Tristesse et/ou nostalgie... espoirs déçus, enfance incertaine, vie monotone, sentiments d'être "passé à côté"... d'être "embrumé".


Embruns...



L'on sait une aube claire en raison d'un matin
Qui épuise la nuit et la noirceur des rêves,
Mais son éclat parfois, las, au jour qui se lève,
S'efface de l'aurore en bruine de chagrin.

L'enfance n'est d'un temps qu'en raison d'insouciance
Où s'offrent l'éphémère et le simple des choses,
Mais l'idée de ses joies, las, aux heures moroses,
Se voile d'une larme en deuil de l'innocence.

Les âges ne s'étirent qu'en raison d'un destin
Qui se voudrait d'espoir aux incertains désirs,
Mais le cœur emporté, las, en est le martyr
Et la flamme s'éteint sous un triste crachin.

Le soir est nauséeux en raison de l'abîme
Où l'on se voit tomber en un vol suicidaire,
Mais la vie, las, s'accroche à ceux qui désespèrent
Et savent qu'il n'est plus, sur leur peau vieille et fine,

Quelque embrun ravivant les faces mortuaires…


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Lhirondelle   
20/1/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour,

J'ai lu avec attention, j'y suis revenue à plusieurs reprises avant de faire part des maladresses, dans ce poème en néo classique, qui m'ont gênée.

- Première strophe :
"aube claire, matin, nuit, au jour qui se lève, s'efface de l'aurore" ça fait un peu beaucoup en quatre vers, ça tourne en rond et le sens s'en trouve noyé.

- Les "en raison, qu'en raison" qui ponctuent chaque premier vers des strophes me paraissent bien souvent maladroitement amenés et cette répétition, pour moi, n'est pas un plus poétique ici.
- Idem pour le "Las"

- Les rimes sont souvent juste suffisantes et certaines n'en sont pas comme " abîme et fine" par ex.

- La répétition de "que, qui, qu'en, qu'il, quelque, ..." par 8 fois dans l'ensemble n'est pas très heureuse non plus.

Tous ces points négatifs mériteraient d'être retravaillés à mon avis. Cela contribuerait à rendre la lecture du poème bien plus fluide même si l'on en saisit, en son ensemble, la compréhension.

Bonne continuation

   Anonyme   
22/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Excellent dernier vers! Le poème est un peu plus inégal, mais ce vers à lui seul sauve beaucoup de choses.
Dans les autres qualités de ce texte, la répétition de "las", comme un martélement des heures qui s'égrennent, du temps qui passe.

J'aime moins certains vers: "Les âges ne s'étirent qu'en raison d'un destin", "L'enfance n'est d'un temps qu'en raison d'insouciance
"
que je trouve un peu trop simples, aux images moins fortes, moins travaillées, mais dans l'ensemble j'aime bien ce poème que je trouve assez aboutit sur un sujet pourtant assez courru.

   bulle   
23/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une langueur envahissante, dans le bon sens..
Une musicalité lancinante, qui porte les mots, et la douleur qui s'insinue petit à petit, jusqu'à la fin.

L'ensemble est orchestré par un sentiment de "désolement" (ou de résignation, ou de 'constat'), qui touche beaucoup.

Même s'il me vient que l'enfance ne se perd jamais réellement, j'y entends ici une amertume, un manque à ne l'avoir vécue pleinement, ou heureusement.

Un texte de belle facture que j'ai beaucoup apprécié, dans ses courbes et ses déliés.

Je le trouve par trop 'fataliste', à mon goût personnel, mais cela ne dérange en rien mon appréciation favorable.

   Anonyme   
23/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir ! Les étapes de la vie décrites avec une grande tristesse, un poème un peu désespéré et désespérant pour le lecteur, non pas pour la forme, plutôt bien menée, mais pour le fond...
On retrouve l'interjection "las" dans chaque strophe, ce qui confirme mes propos précédents. En conclusion, tristesse et nostalgie, annoncées dans le préambule, sont bien au rendez-vous.

   pieralun   
23/1/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Les deux premiers quatrains sont bons, mélodieux, profonds et de bonne facture poétique.
Le troisième quatrain souffre d'un troisième vers très heurté, dommage.
Le quatrième quatrain est raté. " vol suicidaire" n'est pas joli; son troisième vers est également très heurté, déstructuré et plombé par un énorme cliché: "la vie, las, s'accroche à ceux qui désespèrent".
Le dernier vers du quatrain est entaché par "savent" et "peau vieille et fine" beaucoup trop banal et peu poétique.
La chute m'interpelle

   Anonyme   
25/1/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Texte plein de morosité qui nous faire vivre des sentiments douloureux, une vie passée en désespoirs. Je suis moins convaincu par son traitement : "le qu' abondent et alourdissent le propos, le mot las -intention de l'auteur- qui résonne comme le glas -pas très heureux me semble-t-il-, le mot raison aussi... Se faire une raison des choses...

   Arielle   
29/1/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Les sentiments de tristesse et de résignation dominent tout au long du poème et c'est ce que voulait faire ressentir l'auteur. De ce point de vue, c'est une réussite mais je trouve des lourdeurs dans le traitement, essentiellement dues aux nombreuses répétitions "en raison", "las", "mais",les "que" "qui". Chaque strophe construite sur un modèle identique accentue, bien sûr, l'idée de monotonie mais le lecteur se lasse un peu du procédé et aurait aimé (je parle pour moi évidemment !) être surpris un tantinet.

   Anonyme   
30/1/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
On sent les possibles de cette plume mais ça reste imprécis et verbeux à mon goût. Dommage parce que l'ambiance se prête bien à cette forme.

"Le soir est nauséeux en raison de l'abîme", j'ai du mal avec ce type d'expression. Mais c'est très personnel et juste affaire de goût.


Oniris Copyright © 2007-2023