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Pimpette
21/5/2012
a aimé ce texte
Pas
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ça ronronne gentiment sur un sujet connu sans apporter une touche personnelle, un p'ti' piment dans la sauce....En plus le tatata....tatata;...d'un bout à l'autre du texte induit un endormissement progressif du lecteur, même le plus bienveillant...
Moi, je pense que, sur ces sujets, le vers libre est un choix bien meilleur. Il force l'auteur à ne pas piocher dans du tout fait et à trouver du sur mesure...à se rapprocher de lui même!Ce qui intéresse ici ce sont les 20 ans d'une personne UNIQUE et non tous les clichés bien remâchés des problèmes de chacun de nous entre l'enfance et l'âge adulte ce n'est pas la timide flamme ni le calme paysage qui vont réveiller le pauvre lecteur...je l'entends ronfler d'ici... |
kamel
24/5/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Un beau voyage dans le futur emporte ses vingt-ans,il s'enfonce dans l'abîme de la vieillesse où l'avenir n'est qu'un passé. Des vers qui vous traverse le cœur lorsqu'on joint la portée de la pensée d'un jeune à celle d'un vieux qui prévoit déjà ce creux de la vie.Un fossé dans le temps qui vous transforme ce long parcours à travers des étapes où le Destin est le seul maître. Une interrogation au début éclaircit de plus en plus cette aventure en acceptant ses vives défaites.Un thème construit sur une démarche progressive d'une déduction qui annonce l'espérance d'un Destin,le seul chemin à prendre. |
Anonyme
2/6/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une poésie aux accents de sincérité touchants, légère, musicale, simple, au ton angoissé mais non dénué d'espoirs. La forme interrogative fréquemment employé rend bien compte de l'incertitude de l'auteur face à sa jeunesse, son inexpérience, ses aptitudes et ses désirs. L'expression est simple claire et rend l'émotion évidente. La forme quatrains plus distiques qui reviennent alternativement donne à l'ensemble une réelle musicalité accentuée par le leitmotiv "je ne sais rien de moi" On y rencontre de bien jolies images parfois :"J'ai vingt ans sur un fil, il est fin mais solide",
"Je demeure asservie aux heures de l'enfance Mais de ce temps lointain je n'ai plus l'innocence"... J'aime particulièrement le dernier quatrain mais reste réservé pour certains distiques qui me paraissent affaiblir le propos : "Je ne sais rien de moi, il est temps que je danse, J'écrirai la musique de mes jours de romance… ou e ne sais rien de moi et me tiens sur la piste, Espérant d'un destin la geste de l'artiste…" Bien sûr tout cela n'est qu'un ressenti tout personnel. |
Marite
7/6/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est très curieux. J'ai déjà lu deux ou trois fois ce texte sans avoir envie de commenter et là, ce matin je le relis et le trouve très agréable, tant pour les sonorités, le rythme que pour le thème. J'aime les deux vers, introduits par "Je ne sais rien de moi ..." qui reviennent régulièrement faire le point sur le cheminement psychologique de l'auteur. Pas de désespérance mais plutôt une note d'espoir perce au travers de l'ensemble.
La strophe que j'aime particulièrement : " Je demeure asservie aux heures de l'enfance Mais de ce temps lointain je n'ai plus l'innocence Et ne pouvant vieillir en calme paysage Je m'égare parfois au-delà des nuages. " J'aime aussi beaucoup le titre. |
funambule
15/6/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je pense qu'en chanson, la (les) strophe 5/6 (et 11/12... et 17/18 etc.) auraient, avec moins de maladresse, fait mouche sans aucun doute, appuyant et laissant vivre le reste du texte. Trop "esquissé" pour une poésie et pas assez "frappant" pour une chanson. Une promesse... à tenir!
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phoebus
15/6/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je ne sais rien de moi parce que je est un autre ou parce que je se sent ligoté par moi dans le temps psychologique?
Je me demande pourquoi le je s'est effacé dans "mais refuse l'abime" et dans "me tiens sur la piste". Qui a peur de l'abime? C'est "je" ou c'est "moi" ? Qui est-ce qui tient l'autre sur la piste ? C'est "je" qui tient "moi" ou l'inverse ? J'ai bien aimé. |
Charivari
15/6/2012
a aimé ce texte
Bien
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Je trouve ce texte à la fois émouvant, cohérent et bien construit, avec ces interrogations qui pontuent le texte. Hélas, le rythme choisi me parait trop monotone, ça ronronne, il manque d'une touche de révolte, de fougue à l'ensemble, enfin, selon moi... Dommage.
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brabant
15/6/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Fanch,
Très joli texte, pré-prémonitoire, au 'titre' duquel j'acquiesce vigoureusement. Quoique... à vingt ans on ne se rend peut-être pas tout à fait compte : Vingt ans c'est plutôt une passerelle, plutôt qu'un temps, plutôt qu'un moment, qu'un point. Bon, vous ne dites pas tout à fait le contraire hein. Mais j'aurais plutôt situé le titre vers 26-30 ans, là où les choix se font vraiment, deviennent inévitables, nécessaires. Vingt ans, c'est un tiraillement entre l'avant et le devant, mais cela vous le dites aussi. Et puis "Vingt ans" c'est symbolique, c'est marqué, ça parle. Difficile d'y échapper. Encore que je crois que cette symbolique a reculé aujourd'hui, de 5 à 6 ans (syndrome de Tanguy). Mais il n'y a pas de chanson pour le dire : "On n'a pas tous les jours Vingt ans/ ça nous arrive qu'une fois seulement (Ben oui)". Un film ça s'oublie plus vite qu'une chanson. Même avec Azéma et Dussolier. Ceci dit, "Vingt ans" c'est quand même un bel âge ! Même si c'est à quarante que, débarrassé des "mirages", l'on est au seuil de son "pays de cocagne" et que l'on commence enfin "la geste de l'artiste". En tout cas c'est ainsi que je l'ai vécu. Et vous, qui n'avez plus vingt ans, c'est-à-dire qui les avez pour toujours (au fond de votre besace sous le quignon de pain et le flacon de rosé d'où vous les ressortez régulièrement de dessous le torchon avec le fromage de chèvre) ? |
Arielle
15/6/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai été touchée par les questionnements de cette fin d'adolescence qui se cherche et me rappelle de lointains souvenirs. Les sentiers de l'enfance nous échappent alors et ceux de la maturité sont encore dans la brume.
On pourrait regretter de voir cette angoisse exprimée sous une forme aussi régulière et sage mais je préfère me dire qu'en ce moment incertain c'est justement à ce rythme régulier que tente de se raccrocher la narratrice pas tout à fait prête à lâcher son fil. Des métaphores et des expressions plutôt classiques : le pays de cocagne, les chemins de traverse, l'enfance-innocence, la timide flamme à raviver mais dégageant une sensibilité et une sincérité bien sympatiques que j'ai envie d'encourager. |