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Poésie néo-classique
Fanch : J'attends...
 Publié le 08/11/09  -  8 commentaires  -  923 caractères  -  189 lectures    Autres textes du même auteur

L'attente... des choses qui font que l'on puisse donner un sens à sa vie ?


J'attends...



J'attends parfois d'un rien qu'il demeure éternel
Pour le simple désir que les heures s'allongent,
J'en veux des souvenirs qui le disent immortel
Et le rêve absolu qu'une vie se prolonge.

J'attends toujours du vent seule force qui vaille
Pour rompre l'inertie des fausses certitudes,
J'en veux les tourbillons à briser des murailles
Et l'idée d'un envol pour nobles altitudes.

J'attends souvent de l'être qu'il soit de circonstance
Pour servir mon chagrin de larmes bienfaisantes,
J'en veux des pleurs sans fin aux confins de l'intense
Et la clarté de l'aube en mon âme mutante.

J'attendrai de mes ans qu'ils s'étirent sans heurt
Pour vieillir doucement, ni absent, ni présent,
Espérant de mon cœur, ignorant qu'il se meurt,
J'en voudrais des lenteurs à déchirer le temps

Et les joies éphémères de quelque jeu d'enfant…


 
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   jaimme   
8/11/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Première lecture: une musicalité fluide, sauf "seule force qui vaille", peut-être un peu "âme mutante".
Le rythme est, à ma lecture, pesant et adapté au thème (c'est un compliment, attention!).
Au niveau du sens, je ne comprends pas bien une chose: les trois premières strophes expriment une attente, du moment heureux qu'il soit éternel, d'un tourbillon qui emporte et élève, de l'être "qu'il soit de circonstance" (très beau), même la fin exprime l'attente d'une joie, mais la quatrième strophe, semble-t-il, ne veut que la quiétude et l'oubli de la mortalité. Cela semble antinomique. Mais je sais que l'attente douloureuse n'est pas un droit chemin. Comme la vie.
Cette lecture, pour moi, a été de qualité.
Triste. Non?

   shanne   
9/11/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
Un poème qui me touche, qui respire...Une construction qui me plait: La première strophe, j'attends parfois d'un rien, l'inspire La deuxième strophe, l'expire, le vent l'emporte, les fausses constructions.La troisième strophe, je respire calmement, je suis accroché à cette valeur.La quatrième strophe, j'attendrai, je respire calmement, je suis accroché à cette valeur et je m'y tiens.Le dernier vers, j'entends la joie des enfants ou de moi enfant ?
bref, j'ai aimé

   Marite   
11/11/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Fanch. La lecture de ce poème m’a été agréable tant par le rythme que par les sonorités et le choix des mots, mais j’ai trouvé cette attente un peu ennuyeuse. « Vieillir ni absent, ni présent » ??? c’est démoralisant Fanch, cet engourdissement est dangereux . La vie est partout et n’attend pas. Elle passe, il faut prendre le train en marche et parfois décider de l’endroit où l’on descend pour une escale, il y a toujours quelque chose à découvrir…

   Lapsus   
11/11/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Quelques vers pour poser une pensée sur les attentes de la vie et la brièveté de l'existence, nourrie de rencontres improbables et de moments fuyants.
La construction est plaisante et la chute est un juste retour des choses comme un refuge à la vieillesse, l'enfance idéalisée dans sa spontanéité et son intemporalité.

   Anonyme   
12/11/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un texte qui me "parle" beaucoup. Et ce dès le 1er vers : "J'attends parfois d'un rien qu'il demeure éternel" ... Autres très belles formules : "Pour rompre l'inertie des fausses certitudes", "J'en voudrais des lenteurs à déchirer le temps".
Le temps, une thématique qui me tient beaucoup à coeur également, et que je trouve très bien traitée ici (avec le léger regret de certains vers qui ne sont pas tout à fait des alexandrins et entachent légèrement l'harmonie du poème : vers 9 et le dernier).
Ce texte est bien structuré (avec ces "j'attends" en début de quatrain), et le dernier vers tombe joliment, avec cette opposition pathétique de l'éphémère au souhait de durabilité ...
Merci pour cette belle lecture !

   David   
12/11/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Fanch,

Le poème tourne comme une boite à musique qu'un mime ou un clown triste surplomberait, gesticulant au gré des cliquetis du mécanisme : "parfois", "toujours", "souvent", et le "doucement" en léger décalage, à la fin, forment les petites raideurs qui donnent cette musique particulière, avec les début de vers.

Le jeu des progressions de strophe en strophe offre de multiples portes, un "rien", le "vent", "l'être", les ans qui s'étirent, pour en citer une autre.

   ristretto   
14/11/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
de beaux espoirs et de forts désirs
j'aime beaucoup
" J'attends parfois d'un rien qu'il demeure éternel "
"J'en veux les tourbillons à briser des murailles "

et bien sûr garder bien vivant l'enfant qui est en nous

une très belle lecture
merci

   Archie   
2/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
L'idée de l'espoir est bien là, universelle, posée, appliquée à chaque miliième de vie...attendre de tout un rêve insaisissable, une espérance qui , pour être parfois vaine, n'en demeure pas moins un moteur certain..
Attention à ne pas confondre attente et espoir...l'une paralyse tandis que l'autre exalte!
J'ai aimé!
Archie.


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