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Poésie contemporaine
Fanch : Jachères…
 Publié le 09/09/14  -  3 commentaires  -  821 caractères  -  203 lectures    Autres textes du même auteur

Friches de nos vies, fécondes ou stériles, mais dans tous les cas aux vocations multiples…


Jachères…



S’offrent-elles fertiles, en terre d’insouciance,
Pour quelque éden prodigue… un jardin de délices
Que l’on voudrait semer aux sillons des consciences
Ignorant le frivole de nos pensées factices ?

Sont-elles d’un seul profit aux âges qui s’étirent
Et pourraient y trouver calme et sérénité
Aux récoltes choisies d’un destin à venir
Que l’on a fait germer dans l’âme malmenée ?

Laissent-elles au hasard d’une errance infinie
Se dessécher les sols profonds de nos envies
Pour ressembler, stériles, à ces champs délaissés
Que le gel de l’hiver achève de brûler ?

Se perdent-elles au loin d’un horizon sans fin,
En terreau oublié d’une pensée fragile
Ou dans la floraison des délires séniles
De l’être vieillissant égaré en chemin ?


 
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   Robot   
9/9/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un très bon texte plein de nuances et d'images. Avec un foisonnement de réflexions. Nos vies seraient elles d'éternelles jachères que nous devons sans cesse cultiver ?
S'il y a des vies incultes, la faute n'en revient-elles qu'à nous même où sommes nous dépendants des conditions de nos existences. Tout un chacun a-t-il les mêmes possibilités de se dépasser pour grandir sa vie. L'absence des moyens matériels provoquent-ils la misère intellectuelle ? Beaucoup de questions qui traversent ce superbe texte.

   Arielle   
9/9/2014
Une réflexion plus philosophique que poétique.

J'ai l'impression que l'obligation de la rime a été plus pesante que bénéfique à l'auteur (alternée, plate ou embrassée, elle change tout au long du poème) et souvent assez pauvre (sérénité-malmenée, délaissés-brûler) La prose m'aurait paru plus judicieuse tout en restant poétique par l'utilisation de la métaphore filée de la jachère.

Pour ma part je trouve aux jachères une grâce infinie, pleine de surprises que ne proposent pas les champs cultivés, désherbés, privés de leurs hôtes indésirables par des traitements appropriés.
Ne confondons pas non plus la friche et les jachères. Ces dernières préparent de nouvelles récoltes par un repos fécond.
Je les vois moins sèches et beaucoup moins stériles que vous.

Quant à les assimiler à la vieillesse qui s'égare, là non plus je ne suis pas d'accord ! Avant de devenir sénile l'âge n'a-t-il pas le privilège de pouvoir glaner à son aise au hasard des buissons, des jachères, le produit de cueillettes pour le seul plaisir de se régaler, sans devoir nourrir toute une famille du fruit de son labeur ?

Je m'abstiendrai d'une appréciation, qui témoignerait trop de nos différences de vue

   Anonyme   
9/9/2014
 a aimé ce texte 
Pas
C'est franchement ennuyeux... rien de nouveau sous le soleil des rimes ou de leur absence ? L'habileté prosodique ne dissimule pas un manque d'évocations beaucoup plus personnelles. Un exercice... soit...

   ROUSSELOT   
5/3/2015
Commentaire modéré


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