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Chene
3/1/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonsoir,
Un ressenti assez positif à la lecture de cette lettre en alexandrins néo-classiques. Certaines strophes sont bien tournées (les 3 et 4 avec la reprise de "Ce fût" dont la répétition loin de me gêner me semble donner du rythme). Cependant la plupart des autres strophes ont souvent un phrasé assez commun sans relief poétique, pour ne pas dire banal. Et ce ne sont pas les rimes à peine suffisantes qui donnent rythme et couleur, c'est dommage. En résumé une "lettre" qui manque de "hauteur d'âme" et d'âme "poétique", alors que le thème aurait mérité beaucoup mieux pour renouveler le genre. A une prochaine lecture Chene |
tibullicarmina
4/1/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Le "néo-classique" que je n'aime pas bien (parce qu'on sent l'auteur mal à l'aise dans le vers mesuré). En plus, de la poésie à dimension philosophique...
C'est moins mauvais que ce que je redoutais au départ. Ce serait même bien si de nombreuses faiblesses ne grévaient le poème. Dés le premier quatrain, la reprise des rimes à l'hémistiches dans les vers 3 et 4 ne me convainc pas du tout. L'idée n'est pas mauvaise, pour structurer solidement le quatrain, mais en l'occurrence, ces rimes sont un peu lourdes. "Avant que l'on me damne dans le compte à rebours" : vous voulez dire "à la fin du compte à rebours" ? Pas clair. Pas très bon. Comme les quatrains suivants, médiocres et un peu insignifiants. La syntaxe est rigide et n'a pas beaucoup de souplesse. La versification est facile, certaines rimes aussi (vers 9, 10, 13, 14 : beaucoup trop d'adjectifs à la rime, un peu facile). Passons. Pas d'erreur manifeste, ni de faiblesse grave. Mais on sent le travail et l'effort. L'auteur est gêné aux entournures, ça ne coule pas de source. Cependant, il y a une certaine simplicité qui me plaît. Une recherche de clarté, de sincérité. Une sobriété dans les images employées. On sent une âme, même si la technique reste un peu malhabile et guindée. Donc ce n'est pas si mal. Je ne pars pas au septième ciel, bien sûr, mais le poème ne laisse pas de m'intéresser pour autant. |
thea
4/1/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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très belle lecture une interrogation légitime qui laisse le lecteur répondre lui-même...
Le rythme des alexandrins lui donnent une certaine gravité tout à fait de circonstance un bémol pour quelques vers qui accrochent à la lecture et sont moins judicieux: "Les projets, les amours bradés aux circonstances" c'est aujourd'hui, peut-être, sûrement, devrais je dire" j'aurais aussi préféré: ET espérer de toi les doux yeux de Chimène EN couvrant d'arc en ciel, le gris d'un ciel de traine" bonne continuation. |
Anonyme
4/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'apprécie au plus haut point ici et en premier lieu cette chute qui dit "te savoir d'un après la plus belle des fées". Parler à son âme est chose poétique, lui confier ses émois, faire le bilan. Construction métrée qui fait partie de ces aspects hautement appréciables. J'aime moins le discours plaintif qui disculpe le songeur, en fait une victime passive d'un amour contrarié :
"Ce fut cette arrogance d'une fille distante, Immolant sans égards une passion naissante, Quand elle ne m'a laissé ni haine ni rancœur Mais l'étonnant désir d'ouvrir encore mon cœur." Cependant les mots de la dernière strophe sont beaux et font oublier ce que je reproche. |
Anonyme
16/1/2011
a aimé ce texte
Bien
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J’aurais mis « veules » à la place de « ternes » pour le sens, et « bien sûr » à la place de « sûrement » pour le mètre.
À part cette remarque très personnelle, j’admire l’originalité de la démarche. Écrire à son âme par lecteur interposé. Comme une volonté d’ingérence devant témoin, un devoir de sincérité envers cette inconnue à laquelle on a menti sa vie durant. On sent la mort qui rode dans le coin avec les principes chrétiens de péché pénitence et pardon qui remontent à la surface. Faute avouée… Allez, donnez-moi au moins le purgatoire… En fait, tout est dans le tag. Et Dieu dans tout ça ?? Excellent premier vers. |