des regrets, des désillusions, une stérilité dont on peut comprendre l'angoisse de qui éprouve ces sentiments dans un état de lucidité qui touche parfois au désespoir, toutefois c'est exprimé dans un langage tellement pompeux et alambiqué que l'émotion est totalement gommée au profit d'une simple adhésion intellectuelle.
J'aimerais tant plus de sincère simplicité.

bonjour Fanch; vous sombrez d'illusoire, détruisez tout, laissez dériver votre coeur au vent mauvais, ne faites que rêver de vains désirs! Sans possibilité de recours à la foi (il arrive parfois à un athée de se tourner vers Dieu), vous n'avez plus d'appétit pour rien!
Je vois là un naufrage humain, que le "vocabulaire savant" coulant de votre plume oblige à lire et relire, pour en saisir le sens!
Je n'ai pas l'art de saisir la subtilité, la force, ni la beauté de votre écriture pour être objectif dans mon commentaire; je ne doute pas un instant de l'ardeur qui fut la vôtre pour produire ce poème.

"Trouver dans mon dessein raison d'architecture" ; j'ai beaucoup de mal à saisir le sens de ce dernier vers, de même que certains passages, comme le quatrième qui ne m'éclaire pas sur la première strophe.

J'ai trouvé quelques belles expressions, comme "au choeur de mon silence", ou encore cette affirmation : "J'enterre le génie de mon être défait... mais dans l'ensemble, je trouve le texte peu fluide, ce qui est bien dommage.

Je trouve aussi trop complexe le vers suivant : "Aux secrets enfouis sous mes restes d'humain", surtout après le vers qui précède. Que signifie "l'ignorant refus" ?

J'ai essayé d'accrocher à ce poème, mais je n'y arrive pas. Peut-être une prochaine fois ?

Bonsoir Fanch,
Les alexandrins ont freiné ma lecture, je ne sais pas pourquoi, le thème sûrement... ils ne sont pas légers en plus, c'est le moins que je puisse dire... et puis cela manque un peu de musique... je suis sensible à la musique et quand on commence à philosopher sur du 12 pieds, ça lasse...

La première strophe donne le ton... c'est un peu pompeux.

Mais je devine le "dessein" de votre "architecture" ambitieuse.
L'homme abandonne son génie originel pour de vains plaisirs, là-dessus comment trouver sa route... en la traçant.

Si je me trompe, ne m'en veuillez pas trop ;)

C'est bien écrit mais c'est un peu lourd à digérer, faut le temps...

A bientôt de vous lire

Bonjour Fanch. Surprise par le nombre important de commentaires "je n'aime pas" je viens de relire plusieurs fois ce poème. Je crois qu' il contient des pensées intéressantes et profondes mais elles sont exprimées de façon assez complexe si bien qu'il est difficile, en terminant la lecture, d'en retenir le principal à moins qu'il ne soit exprimé dans ces deux vers ?
" Quand l’esprit aurait su, d’un parfait mouvement,
Concevoir de ma vie l’originelle entame !"
Je retiens : les rêves faciles - les vains désirs - le refus de chercher le fertile - les secrets enfouis ...
Ce poème n'exprime-il pas une quête sur le sens profond de notre vie sur terre ? Si vous nous décryptiez un peu tout cela Fanch j'en serais ravie.