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Anonyme
9/1/2014
a aimé ce texte
Un peu ↓
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On naît seul, on vit seul et on meurt seul. Intrinsèquement. Il n'y a que dans l'amour et dans la haine que nous sommes véritablement vivants. Et encore, cela ne dure que le temps d'un temps.
Je ne vois pas trop où le poète exorcise ses angoisses si ce n'est par le dire. C'est bien écrit mais ça n'enfonce que des portes ouvertes. Pas d'originalité, pas non plus d'émotion. Juste un état de fait. |
Anonyme
13/1/2014
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Tu es poussière... Sans vouloir absolument ne lire que des textes d'une folle originalité, je suis un peu déçu par cette énième expression d'une évidence si souvent serinée. Une expression plus lyrique, plus personnelle eût peut-être donné à l'ensemble un lustre qui lui manque cruellement. Le ON, même s'il insiste sur une communauté de destin, retire à votre texte toute force émotionnelle.
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senglar
21/1/2014
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Fanch,
J'aime beaucoup ce poème qui est d'un rabougri (!) sous l'incipit qui le chapeaute, comme une vie en raccourci. Tout en vibration. A fendre l'âme. Emprisonner un destin, LA destinée en quatre quatrains d'octosyllabes et UN vers, quatre petites strophes de quatre petits vers est un exploit de condensé. Car tout y est des chimères de l'enfance à l'agonie solitaire avec le détour obligé des amants. "De petits pas en petit tas" m'est un chef-d'oeuvre de vers ! Ô ces au-delà d'avant, d'après, avec chacun leur spécificité émotive, et nous en pointillés au milieu. Un coup de coeur en ce qui me concerne :) Brabant |
Robot
21/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce que j'ai aimé dans ce poème, c'est la simplicité avec laquelle il exprime cette vie en résumé. Je conviens que le texte ne semble pas correspondre à l'incipit qui l'annonce comme un exorcisme, mais comme je ne lis les intro qu'après avoir découvert le texte cela ne me gêne pas de le ressentir différemment de ce que l'auteur voulait exprimer. "Les chimères qui nous étaient d'avant les mères," j'aime bien cette métaphore qui semble nous rattacher à l'universalité du cosmos. Nous n'existons que par ce qui nous précède dès l'origine.
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Miguel
21/1/2014
a aimé ce texte
Bien
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Bon, c'est vrai, on n'apprend rien, mais la tonalité du texte exprime fidèlement notre ressenti devant notre mortalité, et le poème s'achève sur une note d'espérance qui lui confère une sorte de dimension spiritualiste et consolante.
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Arielle
22/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"De petits pas en petit tas" Bien peu de choses qu'une vie, je suis d'accord et j'aime bien cette façon de le dire si simplement, avec si peu d'effets de manche, qu'en dépit de sa banalité la réflexion se pare d'une belle élégance.
Grâce à la poésie il me semble qu'on peut relier ces petits riens d'une existence à ceux des autres, ceux qui nous ont précédé et , pourquoi pas, ceux qui nous suivront. C'est en tout cas ce que j'ai ressenti dans cet "au-delà" dont parle l'auteur. J'aime le rythme chantant de ces octosyllabes, tout particulièrement dans le dernier quatrain très musical. Je me demandais si "tel" dans le deuxième quatrain ne devait pas être mis au pluriel mais le Grevisse me dit que l'accord est indécis et peut se faire avec le nom qui suit ou celui qui précède. Au temps pour moi ! |
melancolique
26/1/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Fanch,
Très beau texte dont j'adore le titre, et qui exprime tellement bien cette idée évidente mais qu'il nous arrive d'oublier parfois dans le vacarme de la vie. J'aime surtout la fin que je trouve chargée d'émotion: "On est, dit-on, mais l'on s'en va, Vers l'indicible lit d'un vide Où l'on s'étend seul et livide" Et puis ce vers qui résume tout le poème d'une façon très réussie: "De petits pas en petit tas," Merci pour cet instant poétique et au plaisir de vous relire. |