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Poésie néo-classique
Fanch : Paroles…
 Publié le 13/05/12  -  4 commentaires  -  877 caractères  -  115 lectures    Autres textes du même auteur

Le pouvoir, la force et l'obstacle des mots…


Paroles…



Souvent les mots s'achèvent en silence infini
Qui prolonge le temps où le cœur les rêva
Et l'on regrette ainsi l'imaginaire enfui
Des songes dont le verbe, avorté, nous priva.

Les conçoit-on alors pour savoir mal les dire…
À contretemps parfois, toujours dans le déni
Des désirs endormis que notre âme respire,
Ou de passions mourantes en vagues de repli ?

Est-ce donc là d'amour ou de nos liens sacrés
Qu'ils nous seraient absents, en manque d'envergure,
Trompeurs et maladroits, illusoires et lassés
De n'être de l'intime qu'un éternel parjure ?

Ou serait-elle humaine, l'impossible parole ?
Hésitante et bridée, qu'elle fût d'une pensée
Rationnelle et glaciale ou d'émotions frivoles,
Elle dirait l'altéré d'une vie nécrosée

Pour mourir d'essentiel au dernier mot brisé…


 
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   kamel   
27/4/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Les paroles,un titre qui se définit à travers ces vers dans un format néo-classique. Des rimes croisées expliquent bien ces obstacles de la parole en suivant le même rythme de l'énonciation.
Cette lecture demande un peu d'attention sur le champ sémantique par rapport au champ syntaxique qui, à mon avis semble convenablement structuré.
Réfléchi de manière judicieuse,l'auteur a pu découvrir un thème saisissant de ces "paroles"dont le mot reste un facteur essentiel du langage.

   Miguel   
13/5/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Les deux premiers quatrains ont un souffle, révèlent un talent ; les deux derniers ne soutiennent pas la comparaison. Le troisième est syntaxiquement obscur ; puis les vers sont plus faibles, moins efficaces. Pour moi si j'étais l'auteur je retravaillerais cela, d'autant que quand on est capable de faire un aussi bon début on peut faire une suite égale.
Une nouvelle lecture, après publication, me fait trouver le dernier quatrain plus explicite ; aurait-il été retravaillé, ou serais-je mieux éveillé ? J'ôte le "moins".

   brabant   
13/5/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Fanch,


De l'impossibilité de la parole pour révéler l'essence, de dire l'indicible que sont les sentiments, les secrets de l'âme et de l'être !

Poème néo-classique aux vers très bien balancés, très bien cadencés.


Pourquoi le dernier vers :
"Pour mourir d'essentiel au dernier mot brisé..."
me semble-t-il en contradiction avec la thèse et les interrogations des quatre quatrains qui précèdent ?

L'impossibilité de dire, à coup sûr !


Mais... pour tout dire... un bon moment pour moi.

   Anonyme   
18/5/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Cher Fanch,

Votre poème illustre parfaitement cette expression courante : "je ne trouve pas les mots..." Alors comment faire pour extérioriser sa joie, sa douleur, sa colère. Ils sont souvent insuffisants, décevants, réducteurs ces mots que nous ne savons pas dire. Parfois le regard ou le geste apparaissent plus éloquents, mais ils ont le mérite d'avoir au cours des temps remplacé le coup de massue sur le crâne. J'ai le sentiment que se mêlent alexandrins réguliers et vers de 13 syllabes 1,8,11,12,13,14,16. Est-ce un effet de votre volonté ? Personnellement cela me gêne un peu.

Bien amicalement


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