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Ioledane
23/6/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'aime assez les questionnements de ce poème, dont le titre en vieux français accentue l'intemporalité.
Le premier quatrain est trop prosaïque à mon goût : "âme fragile", "au gré de ses envies", "enfance futile", "heures de bonheur" sont des expressions assez convenues. Le troisième est mon préféré. La fin du deuxième et celle du quatrième ne manquent pas d'élégance. Une sorte d'impuissance émane de ce poème, ou plutôt de petitesse face aux "desseins" du "destin" dans son "décor" et ses "reflux". Dommage que quelques irrégularités métriques viennent bousculer les alexandrins. J'ai plutôt apprécié l'ensemble. |
brabant
4/7/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Fanch,
Ma préhension s'est quelque peu perdue au fil de ce poème de tonalité séduisante. Cette "Semblance" m'a en effet semblée un écheveau que vous-même semblez avoir eu bien du mal à dépatouiller, car à la lueur de quelques éclairs vous ne pouvez qu'entre apercevoir cet autre vous-même qui vous a trompé jadis pour finalement vous tromper encore aujourd'hui malgré la lucidité du problème auto posé. on est toujours fuyant par rapport à soi-même quand il s'agit de répondre clairement. "Connais-toi toi-même" disait l'autre, à quoi j'ai envie de répondre : "Tu peux toujours courir, tu n'es pas prêt de te rattraper !" :) - "malgré moi au gré" : mais non... pas en dépit de mon plein gré (je sais : à l'insu...) lol - "heures" : trop longues pour que les bonheurs soient simplement "esquissés". - le gloire ne renforcerait-elle pas l'armure... pour perdurer ? - le troisième quatrain m'a semblé une anguille intellectuelle/dialectique et sémantique tout en étant très beau :) Le dernier contient toute la philosophie du poème, logiquement, c'est bien. J'ai bien aimé : "Quel destin fut celui de ce coeur sans histoire Que l'ennui sut guérir d'ordinaires blessures" On ne dira jamais assez quel extraordinaire cataplasme formateur est l'ennui ! Merci :))) |