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Poésie néo-classique
Fanch : Un arbre dans un pré...
 Publié le 24/04/11  -  7 commentaires  -  1732 caractères  -  115 lectures    Autres textes du même auteur

La nature et l'humain, ressemblances ou assemblances ?...


Un arbre dans un pré...



Un arbre dans un pré, au hasard d'un chemin,
Se fane de poussière et se courbe de vent,
Est-ce une lente usure aux années qu'il retient
Ou se peut-il qu'il meure d'être seul en ce champ ?

Un cœur pour un amour, au gré de ses déboires,
S'étiole peu à peu de l'absence de dons,
Est-ce le cours des choses d'en effacer l'histoire
Ou perdra-t-il d'aimer son unique raison ?

Une colombe glisse en dessous d'un nuage
S'immolant d'insouciance au chasseur à l'affût,
Est-ce la destinée d'un périlleux voyage
Ou le prix d'un envol à la chute attendue ?

Cette jeune donzelle, aux quinze ans révolus,
Se pare des folies qu'il sied aux âges tendres,
Est-ce dans l'air du temps qu'elle brade son cœur nu
Ou dans le flou d'un rêve qu'elle voudrait se répandre ?

Une rivière s'étire en négligeant sa source
Se laissant dériver vers des fleuves lointains,
Est-ce dans le dessein d'y puiser des ressources
Ou pour garder le fil de nos pays anciens ?

Cet être qui se veut au diapason du temps
S'étourdit aux plaisirs qu'il butine à l'envi,
Est-ce le goût de vivre d'éphémères printemps
Ou quelque rémanence d'une enfance d'ennui ?

Un fruit, en cet été, mûrit sur l'arbre mort
Des traces d'une sève irriguant quelque feuille,
Est-ce un rejet demain qui le rendra plus fort
Ou la fin des saveurs de tout ce que l'on cueille ?

Un sénile vieillard errant de-ci de-là
Voit comme unique port sa maison de jadis,
Est-ce la signifiance d'un paisible au-delà
Qui lui serait l'écrin des images endormies

Ou simple crépuscule sans que l'aube ne soit… ?


 
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   Anonyme   
11/4/2011
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Je trouve la structure des quatrains beaucoup trop monotone : la même interrogation est déclinée à l'envi, de strophe en strophe. Je comprends bien que c'est exprès, mais, sur la longueur, cela m'a lassée, d'autant que, par ailleurs, je n'ai pas perçu d'attention particulière aux sonorités ni au champ lexical, de jeu sur la langue qui aurait pu apporter des variations bienvenues.
Je ressens une stagnation, une absence de mouvement vraiment dommageable ; il n'y a même pas de gradation dans les exemples donnés : on passe du végétal à l'animal, l'humain, l'inanimé, etc. Ceci sans ordre discernable.
Les rimes sont, pour moi, honnêtes mais pas remarquables, et "temps"/"printemps" franchement maladroite.

   Coline-Dé   
12/4/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Une prosodie qui m'a semblée impeccable .
Les deux premières strophes m'ont intéressée, j'ai commencé dès la troisième à trouver que la répétition de la même structure était regrettable... et il y en avait encore cinq autres derrière !
Est-ce fait exprès?
Ou un tic, une manie ?
En ce qui me concerne, j'ai trouvé cette répétition lassante, lancinante et n'apportant rien au poème, que je résumerai prosaïquement ainsi : on ne sait jamais vraiment ce qui motive les choses... et je cherche encore ce qui motive cette insistance.
Dommage, vraiment : le rythme était agréable, l'idée séduisante, l'image de l'arbre mourant d'être seul dans ce champ avait un caractère émouvant.
L'alternance de strophes portant tout à tour sur l'humain ou sur la nature tente d'apporter un peu de diversité, mais là encore, cela me parait trop symétrique, trop systématique. Même la poésie classique s'accommoderait d'un peu plus de fantaisie, je pense.
Votre maîtrise de la prosodie vous permet certainement de sortir de ce cadre trop étriqué.

   pieralun   
16/4/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Un thème très intéressant avec, pour fil rouge, un questionnement au 3eme vers de chaque strophe qui amène de la densité poétique.

Donc un excellente base pour un excellent poème s'il n'y avait ces grades fautes de rythme apportées par des vers à 13, 14 pieds au cœur des alexandrins, qui sonnent comme des fausses notes dans une partition musicale. Le mot " donzelle "est également en rupture avec l'ensemble du vocabulaire:

--------Est-ce le cours des choses d'en effacer l'histoire: 13 pieds
------Est-ce dans l'air du temps qu'elle brade son cœur:13 pieds
--Ou dans le flou d'un rêve qu'elle voudrait se répandre:14 pieds
...........................................et bien d'autres.

Regardez la prosodie. Elle n'a pas d'intérêt en tant que carcan imposant des règles au sens strict, mais le fait de la connaître vous aurait évité ces vers discordant et apporté la fluidité nécessaire à la qualité d'un tel poème.
Dommage

   Marite   
24/4/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bien aimé le thème de ce poème mais il est vrai aussi que j'ai trouvé un peu lassant les questionnements qui se suivent sans plus finir. Sans être spécialiste du genre, à la lecture, le rythme est en effet faussé par certains vers signalés dans les précédents commentaires.
Ma strophe préférée est la première:
" Un arbre dans un pré, au hasard d'un chemin,
Se fane de poussière et se courbe de vent,
Est-ce une lente usure aux années qu'il retient
Ou se peut-il qu'il meure d'être seul en ce champ ?"
Ce poème gagnerait en force en étant revu par l'auteur et en limitant peut-être les questions aux différents règnes: l'arbre ..., la rivière ... , la colombe ... , l'homme ... ?

   Lunar-K   
24/4/2011
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Je suis d'accord avec les commentateurs précédents : que de monotonie... Surtout que, après les deux ou trois premières strophes, on a déjà saisi le message, le reste n'est plus que rabâchage inutile et, pour tout dire, profondément ennuyant. De sorte qu'on pourrait très bien se passer des cinq dernières strophes qui n'apportent rien de nouveau sinon qu'elles enfoncent encore un peu plus le clou.
Ainsi, au terme de la lecture, je me suis retrouvé avec cette impression contradictoire de trop peu (deux ou trois strophes seulement) et de trop lourd et redondant. Je pense que ce texte devrait être quelque peu allégé et diversifié.
En l'état, même si je dois reconnaître que ce texte est bien écrit, je ne retire de ma lecture qu'un profond ennui et très peu de plaisir (car il y a tout de même quelques belles images et tournures de phrases).

   zahra   
24/4/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Mo, jaime beaucoup les images, le rapprochement aussi entre lêtre humain et les éléments de la nature, les interrogations ne me gênent pas du tout elles montrent cette volonté de comprendre justement cette ressemblance et ce rapprochement:voilà, j'aime bien, ça pousse à méditer, même si c'est triste, bon ...

   Garance   
27/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bel écrit, mais la régularité de sa structure lui confère une certaine monotonie.


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