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Poésie contemporaine
Fanch : Une pensée qui meurt…
 Publié le 03/01/14  -  6 commentaires  -  799 caractères  -  158 lectures    Autres textes du même auteur

… mais n'est-elle pas immortelle et la seule preuve de notre "divinité" ?


Une pensée qui meurt…



Une pensée qui meurt s’attache aux souvenirs,
Aux restes de mémoire et à ce qu’elle en fit
Quand à quelques envies ou désirs endormis
L’âme que l’on effleure a su nous ennoblir.

Jamais elle ne s’efface ainsi, devrais-je dire,
Car elle sait se nicher au cœur des éphémères
Pour devenir le germe éternel, que déterrent
Pourtant ces abandons que les doutes inspirent.

Toujours elle dévoile, cahotante et bancale,
Vivace et libérée, l’esquisse d’un génie
Que l’on veut seulement l’intime d’une vie
Sans avoir à bâtir de vaines cathédrales.

Elle se plaît et demeure, en forces immuables
Trop souvent dispersées de notre humanité,
Dans le monde secret des rêves épuisables
Au souffle généreux de trop d’aménités.


 
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   Miguel   
3/1/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Une expression un peu tortueuse dans l'ensemble, qui fait qu'on a parfois du mal à suivre cette pensée. D'ailleurs, pour une pensée qui meurt, elle est un peu vive et virevoltante. Mais il y a quelques vers bien frappés, quelques belles images, et une tonalité en mode mineur qui n'est pas sans émouvoir. On pense aux mots de François Mitterrand : "Je crois aux forces de l'esprit et je ne vous quitterai pas."

   Arielle   
3/1/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
J'ai beau lire et relire votre poème, Fanch, je dois m'avouer vaincue. Au delà des deux premiers vers, la profondeur de votre pensée devient trop touffue pour moi et quasiment inextricable. J'en suis vraiment désolée parce que je devine qu'elle vous tient à coeur mais franchement je ne vois pas du tout où se situe
"(ce) monde secret des rêves épuisables
Au souffle généreux de trop d’aménités."

Je vous suivrai mieux une autre fois, peut-être.

   Robot   
3/1/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Dommage que trois vers rompent le déroulement en alexandrins (excellents). Comme quoi, le choix du libre ou du contemporain n'est pas forcément plus simple quand il ne rompt pas suffisamment avec la structure classique ou néoclassique.
Ce n'est pas la complexité de la pensée qui m'a gêné, car chaque vers en lui même est compréhensible. Entre ce que disent le titre et le premier vers:
"pensée qui meurt"
alors qu'au final l'auteur laisse à penser que cette pensée est
"en forces immuables."
J'ai du mal à assimiler la contradiction d'ailleurs soulignée dans l'incipit qui parle de pensée immortelle.

   Anonyme   
3/1/2014
Bonjour

J'avoue humblement avoir attendu quelques commentaires
pour m'éclairer et me situer sur cette pensée qui meurt
n'ayant pas compris grand chose à ce que l'auteur voulait
nous dire.
Quelques beaux vers effectivement mais qui me semblent tomber
comme des cheveux dans la soupe.
N'ayant pu pénétrer entièrement ce texte je m'abstiendrai
de mettre une appréciation car je me sens passer à coté.

Bien à vous.

Hananké

   Anonyme   
3/1/2014
Malgré une attention toute particulière je n'ai pas su définir le fond réel de ce texte.
Certains vers dont le sens m'échappe totalement :
" L’âme que l’on effleure a su nous ennoblir."
" Sans avoir à bâtir de vaines cathédrales. "
" Au souffle généreux de trop d’aménités. "

   Marite   
4/1/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Difficile en effet de mettre en mots le ressenti que l'on éprouve à la lecture de ces vers. J'ai lu plusieurs fois ce poème et à à la fin je pense "oui, c'est tout à fait cela".
Le thème s'attache davantage à l'intuitif et donc peut désarçonner la compréhension.
" Une pensée qui meurt s'attache aux souvenirs ...
Car elle sait se nicher au coeur des éphémères ...
Toujours elle dévoile, cahotante et bancale
Vivace et libérée ... l'intime d'une vie
Elle se plaît et demeure, en forces immuables ...
Dans le monde secret des rêves inépuisables ..."

En ce qui concerne la forme, j'ai apprécié la fluidité des vers et le rythme sauf :
" Pour devenir le germe éternel, que déterrent
Pourtant ces abandons que les doutes inspirent."
La répétition de "que" alourdit l'expression.


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