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Marite
8/12/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bien que quelques images poétiques : .
" ... une robe diaphane ... Des langues de brouillard musardent sur les champs ... Le soleil, en perçant, étale sous mes yeux Des milliers de diamants brillant de mille feux ; Éphémère trésor, célestes pierreries Répandues sur le sol de ma joaillerie." émaillent cette poésie contemporaine, je l'ai plutôt perçue comme de la prose poétique " Les nuages, coquets, ornant d’or leurs festons Se déploient, alanguis, jusques à l’horizon." Le mot "coquets" m'apparaît en décalage avec l'expression poétique environnante. Aussi les nuages ourlés d'or me font penser à un horizon au couchant du soleil. La douceur est certes présente mais ce qui me vient à l'esprit est plutôt : prière ou même invocation matinale. |
senglar
8/12/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Fanch40,
J'ai cherché les éléments païens dans cet éveil de la nature placé sous l'égide de Dieu et/ou du Seigneur. C'est vrai (Marite :) ) que c'est d'abord une prière où l'auteur(e) - essentiellement égoïste (lol) - en appelle au renouvellement de ce miracle. Il/elle est ici dans la contemplation extasiée. J'ai aimé sa complicité caméléone avec les arbres (enfin un peu d'anthropomorphisme !) : "Un à un, ressortant de leurs ombres chinoises, Les arbres prennent vie sur fond de ciel turquoise, Dépliant leurs ramures comme s'ils s'étiraient... On croirait qu'eux-aussi vont se mettre à bâiller..." Pour fabuleuse qu'elle fût la nature est cependant restée confinée au rôle de décor : "Du décor fabuleux que crée le jour naissant." Il a déjà été question de Deus ex machina... Il y aurait tout un développement à faire ici. Bon, ceci dit je rejoins essentiellement l'approche de Marite mais je regrette pour ma part l'absence de paganisme :)) Ben oui quoi ! Senglar-Brabant :))) |
Anonyme
8/12/2013
a aimé ce texte
Bien
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Oui c'est un joli spectacle, la nature qui s'éveille quand le soleil revient.
" Transformant les forêts en chaînes de montagnes. "Image originale. La description nous est donnée de façon simple avec un ressenti très personnel. |
Anonyme
8/12/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Fanch 40 et bienvenue sur Oniris. Nous avions déjà un Fanch mais point landais, si sa mémoire est bonne, dans l'hypothèse où ce 40 vous situe géographiquement.
Pour en venir à votre poème, c'est une description assez classique d'un petit matin avec quelques jolis vers... entre autres... "Les nuages, coquets, ornant d’or leurs festons Se déploient, alanguis, jusques à l’horizon." Bien aimé l'emploi de "jusques" assez peu utilisé de nos jours... Moins aimé la répétition de "belles choses" dans ce qui suit : Mais « Les plus belles choses ont le pire destin »… Encor tout imprégné d’enchantement divin, J’embrasse du regard toutes ces belles choses", ou dans le vers suivant... "Des milliers de diamants brillant de mille feux ;" la proximité de milliers et de mille... C'est un texte avec une connotation religieuse (que je respecte) quand bien même dans ce que vous attribuez à l' Eternel, je ne vois personnellement que la rotation de la Terre + une météo favorable à ce type d'observation... Au plaisir de vous lire de nouveau... |
Anonyme
8/12/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Nous avons là là un texte poétique, non un poème, l’expression d'une émotion esthétique, sans doute, mais il manque ce qui fait décoller le texte vers la poésie. Comment dire ? Ce qui, pour moi vient caractériser la création poétique, c'est ce léger décalage qui transporte du réel vers l'art. Cela peut être une version sublimée du réel ou carrément une reconstruction, mais dans l'un comme dans l'autre cas, le propos se nourrit d'une approche symbolique qui parle autant à l'esprit qu'à l'émotion. Au cas présent, même si l'on partage volontiers le plaisir des évocations par ailleurs fortement connoté religieusement, on n'échappe pas au simple descriptif.
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Anonyme
8/12/2013
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Je ne lis pas les autres commentaires avant d'écrire :
Je vois bien dans quelle catégorie ce texte a été posté, mais je me peux m'empêcher de voir le brouillon d'un texte qui se voudrait davantage classique. En l'état, j'ai l'impression d'être face à une tentative manquée. Les vers, pour présenter ce crépuscule du matin, devraient user de toutes les ressources grandioses et solides que peut déployer l'alexandrin, même modernisé ; on s'attendrait à un essor progressif, à un rythme ferme, mais tout cela cahote, l'esprit ne sait plus comment dire les vers. Ces défauts formels apparaissent d'entrée : Dans le silence noir de la nuit qui s’éteint Les premières lueurs apparaissent au loin, Transformant les forêts en chaînes de montagnes. Les premiers chants d’oiseaux égayent la campagne. Jusqu’ici le rythme est sûr, mais ensuite : Douce quiétude propice aux réflexions Qui, quotidiennement, force l’admiration De tous les matinaux pouvant apprécier La césure ignorée au premier vers, puis l’hésitation entre diérèse et synérèse au sujet de plusieurs mots, contrarie toute harmonie. Il n'y a déjà plus de rythme ; la suite est du même tonneau. Toute la forme est à retravailler, pour moi. "jusques à l'horizon" : archaïsme incongru. Quant au traitement figuratif de ce lever de soleil, il ne retient pas mon attention, mais je respecte l'inspiration et l'envie de l'auteur. |
Anonyme
28/11/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le coucher, comme le lever du soleil procure toutes sortes d'émotions, car ce n'est jamais le spectacle que l'on peut contempler.
Ce moment est toujours magique, il nous fait vibrer, frissonner. Vient avec lui son lot de sensations les plus extravagantes. Chacun ou chacune laisse parler cette intensité qui nous submerge à sa façon. J'ai bien senti tout au long de ma lecture, à quel point vous avez été happé par le majestueux de cet instant, qui s'est posé sur tout et en tout, même et surtout en vous. C'est un écrit, fluide, plaisant à lire qui laisse de bonnes impressions. |