J’ai trouvé ce poème fluide, inspiré et bien dans la ligné de ce que l’exergue promet ; le titre est d’ailleurs une bonne indication de ce qui va suivre sans pour autant tracer un chemin trop contraint à la lecture. Le champ lexical tien la route, les images s’agrémentent de belles sonorités et le voyage du lecteur dans cet univers poétique prend gentiment forme, presque comme dans un rêve. Et c’est là aussi que le poème gagne en dimension poétique car l’onirisme se développe dans les quatrains et la poésie ne devient pas mécanique mais céleste. Ce n’est pas rien d’en arriver là. Et je préfère mille fois cette forme à des poésies qui tiennent plus de la boite à musique que de la sonate inspirée.

La nuit comme inspiratrice, moment magique où les idées surgissent dans le silence du monde comme peut à tout instant surgir une étoile filante. J'aime beaucoup le rythme du poème, ses images et le souffle inspiré autant qu'inspirant qui se déploie au fil des strophes, pour qu'enfin naisse l'œuvre tant désirée, étape finale de la création.

bonjour fanny
Que voici un noctambule inspiré... qui semble écrire au milieu de ses rêves, tant sa plume plane comme au temps du Flower-Power, que janis Joplin eut écrit pour Jim Morrisson...
C'est psychédélique en diable, et cet " instrument parfait " joue de la chimère à foison...
NB je ne saurais pas ( de mon écriture prosaïque ) vous suivre, et me perdrais le long de cette portée, dont la clé m'a échappé ; ohé, y'a quelqu'un qui peut m'aider à retrouver mon chemin ?
On dirait du Giacometti poète...
Vous avez dû butter contre un " la mineur " au 5e vers, et le laisser s'envoler d'un 13e pied...

Ce n'est pas tant le fait de ne rien comprendre à la fable qui nous est contée, mais plutôt les formules alambiquées « éclose en galaxie », « le firmament ailé »... qui font que les poussières d'étoiles assombrissent le propos au lieu de lui permettre une belle envolée.

Ce noctambule inspiré mériterait qu'un peu de simplicité se penche mieux sur le berceau de sa muse, car l'histoire est jolie, et il en manque peu pour que le rythme soit entièrement agréable.

Merci pour le partage, Fanny.


Elena

Salut,

j'ai bien aimé l'ensemble, mais commente avant tout pour deux vers que j'ai trouvé vraiment très réussis, particulièrement évocateurs:

"Pour qu'un soleil fané s'extirpe de l'oubli
Juché sur la lumière en prélude rimé"

Un autre vers aussi me plait bien:

"Nébuleuse lactée s'égrène fabuliste"

De l'ensemble se dégage bien cette ambiance nocturne "d'inspiration" (même si je n'aime pas trop ce mot y préférant "l'envie" ou "l'instant")

Pour être parfaitement sincère, le dernier vers me "déçoit" un peu de par son expression un peu ressassée.
Plus largement, j'apprécie plus certains passages que d'autres.

Mais j'ai bien aimé lire le tableau des impressions de ce noctambule touché par la "poésie", ce moment hors de soi et du temps, cette petite bulle de songes d'encre noire-tournesol. D'onirisme concrétisé en lumière tamisée.

Bonjour,

Je trouve votre écriture moderne tout en conservant la musicalité des alexandrins qui restent fluides. Nous sommes dans du contemporain, mais de qualité.

Sur le fond j'aime beaucoup. Je n'ai pas vraiment tout compris mais qu'importe, je me suis senti emporté par un vent d'inspiration venu d'ailleurs.

Bien à vous

Bonjour Fanny,
Cette nuit tranquille où volent les colombes. En fait, cette nuit de l'inspiration je trouve ça beau, mais ce qui me gêne un peu, après plusieurs lectures, c'est la sophistication de l'écriture. Je n'ai pas ressenti cet élan, malgré l'idée intéressante. Il en reste quelque chose de flou, de démesuré, et pas la marque des doigts qui ont serré votre bras, comme j'aime en poésie. Chacun ses goûts, ce n'est qu'un point de vue très personnel.
J'aime mieux ces deux vers:
"La clé d'une portée où le songe et l'abstrait
Jouent de l'imaginaire en instrument parfait"
Bien cordialement

Bonsoir Fanny,
Bon! Pour moi, c'est comme pour la musique, je suis incapable d'en jouer, mais je ne peux m'en passer et la votre est bien jolie même si je n'ai pas tout compris ( un peu comme Ella Fitzgerald chantant du scat, mais p..... comment ça swing!). Je ne suis pas certain d'être clair, mais prenez tout ça pour un compliment. La deuxième strophe est ma préférée car je pense qu'elle aurait pu inspirer un tableau à Dali.
À vous relire, Lavekrep Codaraque

Poème créatif inspiré de ta jolie plume...

J'aime moins la première strophe moins fluide que les autres à ma lecture, peut-être à cause du troisième vers.
Ce n'est que mon ressenti.

Un noctambule inspiré qui s'envole avec élégance...