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Gemini
14/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Je ne sais pas ce qui a participé au choix de ce passé en "èrent" dans les féminines des quatrains, mais il me semble sonner faux.
Il est suivi du présent dans les masculines, ce qui est, pour ma part, troublant. J'ai pensé que ce passé pourrait représenter l'arrière-plan du tableau, alors que le présent en serait le premier plan, mais, ayant été voir l'œuvre, je doute que ce soit le cas. Peut-être, tout simplement, a-t-on cherché un écho à "rivière" à la césure du premier vers ? Ou encore voulu donner du relief à l’hiver par un son rapprochant ? Ou enfin, a-t-on cherché à créer une translation entre le temps de la composition du tableau et celui de son spectateur… Mis à part cela, la description du tableau est intéressante. On sent que l'auteur, dans son hypotypose, à cherché de retranscrire une ambiance autant qu'une scène. Le format du sonnet permet de ne pas s'étendre. L'hommage à l'artiste (au nom en 6 syllabes) sent la sincérité, saine, sans fioritures, et citer son nom permet au lecteur d'aller le découvrir ainsi que ces charmantes mœurs hivernales des Hollandais du 17°. |
Cyrill
19/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J’ai été séduit par le balancement que vous avez imprimé à vos vers, dans lequel je vois ce pas de patineur.
Je salue le travail sur les temps. Le doublement des verbes d’action au passé simple est chantant et donne la cadence, les présents narratifs et participes présents des vers de milieu dans les quatrains accroissent cette impression en donnant de l’amplitude et de la vitesse dans le temps et l’espace d’un tableau qui devient une scène vivante et actuelle. On sent le plaisir de l’imaginaire à l’œuvre dans ce poème. Le deuxième tercet est en dessous, je trouve, il remplit une fonction de renseignement que j’apprécie, mais la vie et la joie retombent. Ils m’ont laissé plus perplexe. |
Anonyme
25/2/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Le ciel ourlé de moire est perle et cotonneux.
C'est pour ce vers que je commente, je le trouve gracieux et expressif, ainsi que dans une moindre mesure pour le tercet qui suit. De la grâce, oui, ce qui correspond au sujet. Mais les quatrains auparavant m'ont pas mal chagrinée. Que vous souhaitiez écrire en alexandrins pourquoi pas, seulement un alexandrin ne se réduit pas à douze syllabes en prononçant les « e » en fins de mots. Le premier vers me fait d'emblée trébucher : Les eaux des rivières gelèrent, grelottèrent, La sixième syllabe, juste avant l'hémistiche, est faible (muette oralement), ici placée elle oblige à une scansion accentuée Les eaux des rivièREUS gelèrent, grelottèrent, et ce n'est pas du tout naturel. Par ailleurs, l'omission de l'article devant les premiers mots des deuxième et sixième vers me paraît fort maladroite, comme si vous aviez coupé un orteil de vos malheureux trédécasyllabes pour les forcer à entrer dans votre moule. Ma lecture a là encore été arrêtée. Dommage, à mon avis, car sinon j'ai trouvé que c'était plutôt une bonne idée ces répétitions obstinées de verbes en fin de vers, cela m'évoque pas mal un zviiich zviiich de patins. Vous y recourez trop à mon avis cependant (quatre fois, cela n'est pas franchement subtil), et puis que la moitié des rimes des quatrains soit constituée de verbes conjugués aux mêmes temps et mode, bon, cela m'apparaît facile. Une écriture en vers mal assurée selon moi, manquant de maîtrise, mais je salue l'énergie qui traverse votre poème, ce côté « swing ». |
papipoete
25/2/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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bonjour fanny
Bien qu'il ait fait froid ces derniers temps, ( huit jours ) qu'il est loin le temps des mares et étangs gelés, où élégamment ou pataudement, on glissait sur la glace, comme le disent vos vers. NB je trouve cependant, la construction aléatoire ; dans les deux quatrains, le passé-simple suivi du présent me surprennent. L'absence d'articles ( ... familles/ ... villageois ) puis " Illumine un sourire "... qui ou quoi ? illumine ? De belles images pourtant, comme " le ciel ourlé... " Des dodécasyllabes souffrant de l'absence d'articles, les classent peut-être ainsi en " contemporain ? " |
Provencao
26/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Fanny,
"Aernout Van der Neer dessine des lutins Émergeant de la brume en grâce les matins, Où l’homme épris d’hiver peint la saison des jeux " J'aime bien cette imagination reliant l’esprit au dessin et, de ce fait, crée un réel qui édulcore le monde de l’imaginaire, une évidence qui s’élève jusqu’à la poetisation. Au plaisir de vous lire Cordialement |
pieralun
26/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime beaucoup
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Je vois, au travers de ce poème, ce désir de l’enfant de vouloir pénétrer un tableau dont l’ambiance l’appelle.
Il faut dire que les peintres belges et hollandais, étaient de fameux impressionnistes. J’ imagine donc toute la nostalgie qui en découle. Même si l’écriture n’est pas parfaite, on ressent bien toutes es impressions de l’enfant Moi, j’ai aimé. |
Edgard
26/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Fanny,
On a l'impression que le tableau que vous évoquez se met soudain à vivre, c'est sans doute l'effet des passés simples. Une scène qui se met en mouvement. Cela évoque bien un regard d'enfant ou l'immobile n'existe plus quand l'imaginaire se met en route. Suivi du présent, cela donne un effet, osé, mais réussi.Il faut oser. Malgré quelques vers dont la lecture accroche un peu "Familles de badauds vont en se dandinant" "villageois embués accueillent cet instant" je trouve quelques images très belles. "Illumine un sourire à l’orée des chapeaux Qui abritent la joie drapée de longs manteaux, Le ciel ourlé de moire est perle et cotonneux." Petite perle d'écriture très élaborée à mon humble avis. Qui va bien avec certains tableaux de l'époque où chaque détail est une découverte et où ça grouille de vie. Une belle découverte. |
Donaldo75
26/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Je suis allé voir sur Internet qui était Aernout Van der Neer. Je ne connaissais pas ce peintre ; j’aime bien ce que j’ai vu. Et j’aime bien ce poème également. Il me rappelle ce que me racontaient mes voisins quand j’habitais aux Pays-Bas au sujet des canaux qui gelaient et des dimanches passés à patiner dessus. Du coup, j’imagine bien la scène dressée dans ce sonnet réussi où la rime ne pèse pas des tonnes, où le rythme va bien avec le patinage, où les images s’enchainent et progresse de manière agréable à la lecture.
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Pouet
27/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Slt,
je reviens, un peu tardivement, sur ce poème que j'ai bien apprécié. J'ai trouvé par exemple bien sentis les "gelèrent, grelottèrent/se dressèrent, dressèrent/glissèrent, balancèrent,/ils visèrent, visèrent." qui font bien comme des pas de patineurs, des foulées glissantes pourrait-on dire. Bon. J'aime aussi beaucoup les vers onze. Si je devais, peut-être, émettre un "bémol" tout personnel, ce serait pour le dernier tercet et notamment la citation du peintre, j'aurais préféré ne pas avoir cette précision. Sans doute suis-je un être flou. |