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Geigei
30/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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"de ce dérèglement qui musèle l’hiver
l’homme en est-il conscient ?" Passage obligé par l'éco-anxiété. "Songe d’un temps de pluie sur les rues de Paris" et problème de sécheresse ciblé. Mais alors "Ils marchent sous des parapluies" ce n'est que sur le tableau ? Mais non, ce sont des ombrelles sur le tableau. Un peu perdu, sur ce coup. Mais personne n'a encore vanté ma cérébralité. |
jeanphi
12/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
Poème finement ciselé, empreint de fonctionnalité. Je ne parviens à savoir s'il s'agit de tristesse ou de contemplation. Le temps est triste et le narrateur projette sa vision objective, indécise, comme moi à la lecture. Des modèles croqués à 'la dérobade' et sûrement pas assez habillés pour satisfaire les besoins d'élégance de ce peintre. Peinture à l'eau, je suppose ... Bonne toile ! P.S. : Il me semble que Geigei est bien cérébral.e. aujourd'hui, n'en déplaise à Fanny. |
Edgard
5/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour,
Ce que j'imagine après plusieurs lectures....parce que ...pas facile de suivre le fil! c'est un peintre ou une personne attelée à son chevalet, tentant de peindre... avec dans l'esprit ou sous les yeux, un tableau de Gustave Caillebotte (je les connais et je le trouve très beaux, ses tableaux des rues de paris, où des bourgeois déambulent), et donc une rêverie sur le passage de temps et l'impuissance à peindre (je cherche les pinceaux tombés des parapluies....beau vers) Il y a une ambiance, une atmosphère, mais certains passages me rendent, moi aussi, perplexe...et je me demande s'il n'est pas un peu trop fait usage de l'écriture automatique, au détriment du sens...ou de la nécessité de trouver une rime... La première strophe est très intéressante, et le vers "sans autre prophétie que le sol en reflet" est compréhensible et illustre bien l'un des tableaux, où les personnages se ressemblent et ne sont pas vraiment animés de pensées ou de sentiments... Par contre: "Le tout Hausmann peut-il se consumer ? Ils avancent sans garantie aux bras du désaveu" me paraît bien hermétique... De même ce passage "Du pont, je sens l’ombre étouffer se débattre dans la poussière se tordre dans le fer de ce dérèglement qui musèle l’hiver l’homme en est-il conscient ?" peut-être une vision du pont de fer, bien d'époque, mais que vient faire la poussière dans ce tableau? Je ne saisis pas le sens du dérèglement qui musèle l'hiver. "degrés en ribambelle?" s'agit-il des marches? J'aime bien la dernière strophe, un peu surréaliste par endroits, mais qui évoque de belles images nostalgiques de cette rue sous la pluie, et qui me semble donner un sens au poème...mais je me trompe peut-être.. "J'avoue douter de son sursis? " me laisse un peu dans la brume. NB: j'aurais mis une simple virgule pour le titre. |
Donaldo75
6/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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La première strophe donne le ton ; elle me fait penser à un film de Jacques Tati, pas un en particulier mais à son style cinématographique transposé à la poésie. La seconde strophe est moins cinématographique, plus pensée. La troisième tape fort dans l’imagerie et je trouve que c’est à partir de ce moment que le poème prend une autre dimension. Ensuite, le pensé et l’exposé sont mélangés de manière très réussie jusqu’à la dernière strophe en point d’orgue magistral au vu de ce que j’ai lu précédemment dans ce poème. C’est un ensemble complexe, à relire pour bien l’appréhender parce qu’à mon goût la première lecture n’en livre pas toute la force (peut-être que je ne suis pas un lecteur assez attentif ou posé ou profond, sait-on jamais).
Bravo ! |
Anonyme
12/5/2023
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aime bien
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De Caillebotte je ne connais que cet extraordinaire tableau des ravaudeurs de parquet et un autre, à la lumière grisaillante bellement uniforme, montrant une rue, un trottoir humide, des personnes dont j'ai retenu les chapeaux haut-de-forme et rien d'autre. Autant dire qu'il m'est impossible d'évaluer la pertinence de votre poème quant à l'œuvre de ce peintre, mais c'est pas ça qui va m'arrêter : je compte vous donner des impressions de profane.
Il me semble que vous n'évoquez que des extérieurs (une vue depuis une mansarde aussi, peut-être), mon « expérience » des ouvriers de parquet ne servira de rien. J'entends une musique sociologique dans vos vers, les quartiers riches de Paris conscients de l'injustice sociale, qui veulent l'ignorer, la ville chancelle et ses habitants privilégiés ni tristes ni joyeux ils déambulent dans la vie sans trop bouger les yeux peut-être pour ne pas déclencher l'explosion qui menace. De fait, je crois me souvenir que Caillebotte était socialiste à une époque où le mot voulait dire quelque chose. Pourtant c'est une impression générale mélancolique et passive qui se dégage pour moi, de visions figées, d'un artiste dépité de ne pouvoir exprimer pleinement sur la toile les rêves qui l'habitent. Je me dis que c'est joliment dit, que je lis des échos d'aujourd'hui dans une vision passée (la lucarne m'évoque la télé, les tout derniers flocons et le dérèglement qui musèle l'hiver me font penser au réchauffement climatique), qu'en conséquence je ne sais trop si vous me parlez de Caillebotte attendant la révolution devant sa fenêtre ou d'un narrateur (d'une narratrice) pensant à Caillebotte, à un temps où les enjeux politiques étaient moins globaux et angoissants. J'aime bien ce flou. Comme j'ai dit au début, ma connaissance du peintre Caillebotte est des plus réduites, alors je dérive ! |
Robot
12/5/2023
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aime beaucoup
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Ce poème est bien plus que la simple description d'un tableau. Il ne contente pas de raconter mais il s'y ajoute l'imaginaire de l'observateur, ses réflexions.
Une traduction en poésie qui anime le peinture. Le texte en la rendant vivante a transcendé la vision et c'est vraiment réussi. |
Marite
12/5/2023
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Cette vision d'une rue de Paris un jour de pluie aurait pu être mienne il y a bien longtemps : les passants "ni tristes ni joyeux", pour la plupart "neutres et satisfaits" à l'abri de leurs parapluies, et les pensées qui s'envolent par la lucarne donnant sur le ciel. Les images sont si bien évoquées que, peu à peu, un tableau prend forme dans notre imagination.
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papipoete
12/5/2023
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aboutie
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bonjour fanny
De mon balcon, comme au théâtre, je suis en meilleure place, pour contempler ma ville, mais soupirer aussi à la voir ( couples sous des parapluies remplaçant un temps l'ombrelle... ) NB tout ici semble respirer un court instant, alors que l'ombre n'ose s'avancer... Râ n'est pas loin, tapi derrière les nuages. Des lignes jolies, pour évoquer cette atmosphère oppressante, quand le ciel n'est plus qu'un four ; la terre que misère ! Par moments, ces vers montrent un côté désuet, de bon aloi : la dernière strophe a ma préférence. Mon infime bémol va à la ponctuation ; soit on le fait partout, ou pas du tout, or même si j'arrive à placer ma lecture ( malgré mes yeux fatigués ), il eût fallu quelques " , ou ; ou : " en plus de vos signes écrits. Mais un beau moment de poésie ! |
Pouet
12/5/2023
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Slt,
j'aime beaucoup "sans autre prophétie que le sol en reflet", j'aime bien aussi la formulation: "ils déambulent dans la vie sans trop bouger les yeux", ce n'est pas forcément exhaustif, mais je retiens bien ces deux vers là. Sinon oui, sur le fond, je ne comprends pas plus les climatosceptiques (mais convaincus - ce qui est rare pour un sceptique) que les donneurs de leçons à la petite semaine (et aux fins de mois finissables) qui coupent l'eau du robinet dans leur loft du G8 le temps de lustrer à l'émail diamant leurs insignes quenottes en soignant une conscience-vermeil de bienfaiteurs de la grande bleue en vase (Gallé) clos. Un bon moment de lecture, un peu sautillant comme des gouttes qui (devraient) tomber, malgré un message laissant la gorge sèche. Et changeant de rythme comme le climat. |
allultime
3/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
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aime beaucoup
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Le changement climatique et tout ses regrets.
c'est beau merci |