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BlaseSaintLuc
7/1/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Si le but est de convaincre un assassin que son crime est odieux, je ne suis pas sûre du résultat.
"L’âme en bleus réfugiée, sous ces draps blancs… Rougis." Bien trouvé, on comprend que l'auteur "lui" est attaché à cette patrie d'adoption. "La porte des âmes est souillée de ta rage" eue peu t'être mieux convenu. Sujet délicat, qui se doit d'être traité avec les mots juste et bien ciblé pour réussir l'évocation. |
Brume
13/1/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour
La ponctuation est placée de manière incongrue, elle est très aléatoire, ce qui a tendance à gâcher le rythme, la tonalité, et la respiration. Dans la seconde strophe, changement de narrateur, j'imagine que c'est le soldat qui exprime ses remords. Je trouve ses propos pas très crédibles. Et le dernier vers de la 3ème strophe me déconcerte par son côté très convenu. Un poème qui manque de force, de conviction, dû selon moi, des défauts sur la forme que j'ai relevé plus haut. L'émotion est tout de même présente, elle est juste pas bien mise en valeur. |
Vincente
26/1/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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L'intention, le regard sont émouvants. On comprend par l'exergue que ce poème a été écrit "à chaud", on comprend que le narrateur est d'origine étrangère ("mon drapeau d'adoption"), on comprend qu'il est révulsé des exactions dont il est le témoin.
Ce positionnement d'un étranger adopté, et ayant adopté son pays d'accueil, qui regarde d'autres par des ressorts étrangers le "salir", est intéressant et touchant. Le problème ici, c'est que la forme et le sens n'ont pas trouvé la force de l'évidence qu'on espérait. On sent l’écœurement, presqu'une colère, mais on est freiné par des vers un peu plats "Dans mes veines la tristesse inonde mon cœur" "Au nom de quel Livre, tournes-tu la page ? La porte des âmes est rouillée de ta rage Ton pays c’est ici, chante-le et sois sage !" J'ai par contre été séduit par "L’âme en bleus réfugiée, sous ces draps blancs… rougis." Comme j'imagine que le pays agressé est la France, c'est joliment trouvé de "caler" le bleu blanc rouge" dans un seul vers et dans le bon ordre. Un peu de recul aurait sûrement suffit à mieux rendre cette émotion à chaud, je me suis un peu dispersé par ces quelques "maladresses". |
papipoete
26/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour femme-Cattleya
On a ouvert grands les bras pour t'accueillir, toi le persécuté, l'exilé ; la paix était l'air de ce pays or, tu prends les armes contre lui, te retournes contre ta nouvelle patrie ! Que fais-tu soldat ? NB la révolte coule dans les cris de l'héroïne, qui est si heureuse d'avoir une nouvelle famille, mère-patrie...mais cet orphelin de patrie sur ce nouveau sol, trouve champs et nature tranquilles ! Il ne peut être " soldat " d'une armée autre que celle de sa terre d'accueil ! S'il se révèle " soldat " et fait couler le sang de ses nouveaux frères, il est traître d'un pays en paix et mérite davantage que cette " remontrance " ( chante-le et sois sage ! ) malgré la rectification que j'apporte ici, j'aime votre démarche de " grande soeur " comme on les appelle ! |
Lulu
26/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Femme-Cattleya,
Pour ma part, j'ai aimé votre poème qui exprime des émotions sensibles. J'ai notamment aimé la première strophe qui pose le thème et la tonalité du texte. Les questions témoignent de l'incompréhension, et de l'émotion éprouvée à la fois. "Que fais-tu de tes frères d'antan ? / Au nom de quel Dieu, voles-tu leurs enfants ?" J'ai trouvé intéressante cette façon de questionner par rapport au passé. Cela oppose clairement l'avant et l'après, tout comme dans cette opposition entre sang et paix : "Les flots de larmes sang" et "éclaboussent la paix". Le tutoiement renforce cette incompréhension face aux évènements. Ce sont des êtres humains qui ont abîmé la paix : "Que fais-tu […] de tes frères d'antan ?" ; "[…], voles-tu leurs enfants ?" ; "Que fais-tu du passé ?" L'emploi du présent accentue ce besoin de paix exprimé tout au long du poème. "Les flots de larmes sang éclaboussent la paix" ; "Que fais-tu du passé…" Ce choix marque le sentiment énoncé au vers suivant : "Dans mes veines la tristesse inonde mon coeur", ainsi que l'esprit du poème qui tend vers une exhortation "Ton pays c'est ici, chante-le et sois sage !" Bonne continuation. |
vis9vies
26/1/2019
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Ce qui me plait : le rythme, vivant, avec interrogations, ralentissement (suspension) et exclamation.
Certaines images, comme la porte des âmes, que je vois comme la porte ouvrant sur un paradis qui se ferme (porte rouillée) ou les épis droits au ciel, que je vois comme ceux qui ont poussé dans ce pays, qui l’ont alimenté et qui restent « purs » à leur mort. Le dernier vers « Ton pays c’est ici, chante-le et sois sage ! ». On croirait entendre un vieux singe qui essaie de calmer ses petits tapageurs. (Entre parenthèses, j’aurais préféré lire « Ton pays est ici »). Ce qui me plait moins : Le message sous-jacent qui n’est pas clair, avec des termes ambivalents. Par exemple, « le Livre » est une expression qui désigne la Bible. Le soldat serait donc plutôt chrétien ? Synérèse à prononcer en diérèse. Pour moi « dieu » est une synérèse. « L’amour des mirages » n’est pas clair. Je pense à l’Orient, mais aussi aux mirages du capitalisme. Mais peut-être que ce ne sont que des mirages culturels. Ce que j’ai compris en première lecture, sans la phrase en avant-propos : Celui qui parle est d’origine étrangère (drapeau d’adoption, réfugiée) et reproche à un autre étranger en armes (soldat), vivant dans le pays où se trouve le narrateur, de tuer des personnes issues de ce pays (voler leurs enfants, leur pays te nourrit). Les nations en jeu étaient autrefois amies (frères d’antan, passé, amour des mirages). Le « soldat » tue au nom d’un dieu. Mais au nom de quel Dieu ? Plus loin, on a une référence à la Bible, alors qu’à priori j’aurais penché pour l’Islam. En tout cas, les tueries n’apportent rien de bon : elles déclenchent la haine chez les agressés alors que la paix régnait. Un refuge bleu-blanc-rouge qui pourrait être la France. J’ai d’abord pensé à l’attentat contre Charlie Hebdo (les terroristes étaient français islamistes), puis à un réfugié afghan, par exemple, qui ne comprend pas ceux qui se retournent contre le pays qui l’a adopté, au nom d’une religion, la sienne aussi, qui viennent déchirer la paix, au nom d’une divinité. Ce qui me détorbe, c’est « Livre ». J’entends la tristesse, et l’incompréhension, plus que la révolte. |
Anonyme
26/1/2019
a aimé ce texte
Un peu ↓
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" Que fais-tu soldat ? ". Soldat ? De qui, de quoi ? De la folie religieuse ?
" de tes frères d’antan " Je pense que '' frères " n'est pas, n'a jamais été admis par ces << fous de dieu >>. " Mon drapeau d’adoption est percé de haine " L'ont-ils - ces soldats - un jour considéré comme tel ? Ce ton d'incitation aux remords ne m'a pas convaincu, au vu des atrocités commises... |
Donaldo75
27/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Femme-Cattleya,
J'aime les poèmes lyriques, ceux dont le chant sublime le thème. C'est le cas de celui-ci, qui démarre en fanfare: "Que fais-tu soldat de tes frères d’antan ? Au nom de quel Dieu, voles-tu leurs enfants ?" Le ton dans ces deux premiers vers, amène le lecteur à hausser son niveau d'expectative. Il veut un combat entre l'auteur et son sujet. Et il n'est pas déçu par la suite. C'est court, trois quatrains, mais suffisant pour taper fort. "Ton pays c’est ici, chante-le et sois sage !" Bravo ! Donaldo |
STEPHANIE90
27/1/2019
a aimé ce texte
Bien
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Un joli poème écrit avec sensibilité et reconnaissance pour son pays d'accueil, peut-être un peu trop de retenu, certainement dût au fait de ne pas vouloir froisser ces soldats.
Mais malgré tout l'ensemble est agréable à lire même si j'aurais personnellement mis un peu plus de fougue dans mes vers. J'adore le vers : "L’âme en bleus réfugiée, sous ces draps blancs… rougis." Les trois points de suspension cassent un peu la mesure de la strophe, a positionné plutôt en fin de strophe pour garder le rythme. Pour le vers final, je le trouve trop doucereux, mielleux. Un "stoppes le carnage" en fin de vers m'aurait parût plus approprié surtout qu'au départ les deux premiers vers sont plus rentre dedans, je ne comprend donc pas ce final sirupeux. Malgré tout, la lecture a été plaisante et l'on en comprend chaque vers même si on ne peux accuser personne en particulier puisque certains mots sont flous et peuvent être interpréter de diverses manières. Merci pour la lecture |
Pepito
30/1/2019
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Oh me faire venir sur ce coté de la page, à moi. ^^
Bref, ce que je n'aime pas dans la versification c'est que la "forme" prend le pas sur le "fond" et que l'on peut tout faire dire à ces quelques vers. Ici, comme ailleurs, je vois l'idée mais je ne comprends pas le message avec certitude. Juste que la fin "et sois sage !" venant de toi, m'a bien fait marrer. A plouche ! |