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Lebarde
3/11/2022
a aimé ce texte
Pas
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Peut être cela veut il dire quelque chose? Mais quoi?
Peut-être y a-t-il un message sous-jacent? "Que devine Ce tatoueur immobile De chaque entaille Dans ma peau Libère-t-elle un peu de mes secrets". Sans doute mais quoi? Et si oui je n'en perçois guère la profondeur. Si je vous dis que j'ai en horreur les tatouages......et que la poésie libre a toujours un peu de mal à me captiver, vous allez vous demander ce que je suis venu faire ici, moi aussi. EL je dois voter. Bon, je le fais sans enthousiasme et j'en suis désolé. Ce n'est pas vous, auteur qui êtes en cause, c'est plutôt moi le lecteur qui suis hors cadre, sur ce coup là. Lebarde |
papipoete
10/11/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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bonjour Feuille
Eh bien voilà ; une seconde parution qui put s'écrire sur Vous ? sur la feuille en parchemin, où l'artiste darde son aiguille, à la courbure de votre dos. Ne rougit-il pas le tatoueur, découvrant l'image qui peu à peu, de son encre vient à naître... NB je pense que ce métier fait abstraction de sentiments effarouchés, et sous le sang qui perle sur cette calligraphie, ce portrait chrétien ou satanique ! Personnellement, si je dus me faire tatouer, je n'aurais pas choisi le dos ! comment se contempler de visu ou au tain d'un miroir ? Un bémol dans la mise en page ; j'aurais présenté ce texte, plutôt sous forme de prose dont les lignes purent couler plus limpides. Et les majuscules en début de phrase, ne sont obligatoires qu'en poésie de " vers à pieds " |
senglar
10/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Feuille,
Poème complexe où celui qui imprègne n'est pas forcément celui que l'on croit car celui qui impulse reçoit en retour des impulsions de celui qui est impulsé. De toute façon il y a un jeu syncrétique dans tout cela, et pas seulement à deux mais à trois car le dessin aussi se fait interactif. Acuité du portrait du tatoueur qui devient l'ustensile qui porte l'aiguille, il semble la tête de lecture du gramophone, le saphir de l'électrophone, le diamant du tourne-disque. Portrait ambigu du tatoué qui efface sa corporalité pour donner à lire et pénétrer l'autre en se livrant. Il y a une sensualité trouble là-dedans. Un tatouage est-il trompeur qui donne à voir une image factice pour mystifier mais peut s'avérer un cheval de Troie pour qui sait lire. Le tatouage qui a pour but d'éblouir et de cuirasser ou plus simplement de dire se révèle être un redoutable faux-ami. Qui l'eût cru ? Le style est celui d'un tatoueur, précis et pointilleux alors que le sang se bat cependant avec l'encre pour un effet psychologique paradoxal. J'ai beaucoup appris ici d'un redoutable et antithétique gazouillis. |
Anonyme
10/11/2022
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Puisqu'il faut bien se lancer...
CE QUE J’AI AIMÉ : Votre capacité à faire d’un sujet prosaïque comme la relation entre un tatoueur et son tatoué quelque chose qui se rapproche du peintre et de son modèle. Le donneur et le receveur, le maître et le disciple, une sorte de filiation spirituelle prédéterminée. Vous l’imaginez comme un bouclier protecteur dont l’aiguille phallique vient vous percer et vous aimez ça en le transposant comme une sainte trinité qui vous protégerait d’un monde dont vous avez crainte. Vos deux dernières strophes apportent une touche d’entre deux et la notion d’hypocrisie laisse au lecteur le droit de s’interroger sur cette relation privilégiée. CE QUE J’AI MOINS AIMÉ : Pas grand-chose. Quelques images trop usitées comme la peau parcheminée et ses enluminures, j’aurai préféré un vélin neuf ou un palimpseste pour le côté virginal de l’acte. CONCLUSION : Un texte très personnel avec des inflexions qui me plaisent vraiment. |
Provencao
11/11/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Feuille,
" Lui devinerai-je des répulsions À la naissance d’une image Sous l’apparence hypocrite Du rêve ? " Est-ce une métaphore transformée et assimilée, pour porter un rêve ? J'aimerais savoir à quel moment de cet ecrit l'éclectisme chute ou répudie, mais ce n’est peut-être pas le sujet.. Un grand besoin d'éclairage.... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Anonyme
11/11/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Feuille
J'aime assez le point de vue locutif. J'apprécie la découpe des vers, la part de silence entre les mots (je sais ça semble abstrait, mais ça ne l'est pas). Je m'interroge sur la ponctuation. Y a t'il une raison pour les points en fin de vers? non je me doute que les points sont là pour poser l'arrêt, mais pourquoi ? Le vers libre permet de ne pas ponctuer, justement. Et je m'interroge sur la volonté de le faire malgré tout. Sur le fond, je trouve intéressant de mettre en parallèle l'envie du tatoué et le geste du tatoueur. Le rêve et la réalité. L'envie derrière l'acte somme toute assez mécanique. Il serait amusant de décliner sur le résultat, sur la différence entre les attentes et le "produit fini". Mais c'est une autre histoire. Alors, sur la forme, je trouvais Guerre plus abouti. Ici, je trouve qu'il y a une forme de retrait dans les images, ce qui me semble cohérent avec le fond, mais donne une impression de survol. Survol logique puisque le locuteur n'est pas sans s'interroger. Cela dit, je trouve que ça déforce un peu la poétique. Le manque d'émotions assez volontaire je crois, me perturbe sur la poétique. J'ai du mal à l'expliquer, j'ignore si ça peut vous arriver avec clarté, je suis disponible pour en parler si vous voulez. C'est quelque chose qui tient du choix lexical où les émotions sont totalement absentes, et je ne sais pas exactement... c'est dans le choix des mots ... dans la volonté de garder une forme d'ambiguité de genre à la locution... du coup, ce détachement et cette dépersonnalisation dans un texte qui parle d'un des actes les plus intimes auxquels on peut se soumettre (sorti des tatouages pour faire genre, s'entend), ... je suis perplexe, ou en tout cas intriguée, ce qui en soi n'est pas une mauvaise chose :)) Malgré tout, l'exercice me semble réussi. Vous nous offrez un poème hybride entre la contemplation et le questionnement. Il me manque juste peut-être un peu de violence, le point de vue sanglant des pores qui éclatent, de la volonté sado-masochiste (consciente ou non) derrière l'acte. Ce n'est que MHA mais je me demande si l'auteur n'a pas bridé son élan premier pour être plus abordable. Ce qui expliquerait ce vide émotif que je ressens en lecture. Merci pour la lecture, et au plaisir d'en découvrir plus ! |
Lotier
12/11/2022
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J'avais une fascination pour l'Homme illustré de Bradbury. J'y ai pensé en lisant :
« Des injections Où s’ordonne le récit Qui nous englobe Et nous efface. » Mais de cette singularité de la lisière entre soi et le monde, que reste-t-il ensuite ? Je m'y suis perdu, notamment sur le final : « Lui devinerai-je des répulsions À la naissance d’une image Sous l’apparence hypocrite Du rêve ? » |