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Poésie néo-classique
FIACRE : Plagieurs
 Publié le 12/08/09  -  11 commentaires  -  887 caractères  -  205 lectures    Autres textes du même auteur

Une drague discrète comme il en est tant...


Plagieurs



Avancent torse bombé au vent
Poils enroulés en boucle short
Cheveux polis corps en avant
Sur la raie morte

Se veulent matinaux conquérants
Mater la femelle sans ouvrage
Allongée vierge le sein luisant
Au soleil propre de la plage

Jettent un œil coq sur la viande
Fraîche à croquer par les jours crus
Aucun d'entre eux ne se demande
S'il a branché son neurone nu

Désirent tour à tour singulier
Se faire la belle dans une manche
Au souffle lent et régulier
D'un rut sourd en avalanche

Plient le conformisme alangui
Dans leurs mains épaisses de sang
Hâbleurs curieux vaguement gris
Le pouls dingo au slip grinçant

Passent leur route dernier regard
Regret fendu jusqu'au nombril
Quittent le quai épais roublards
Sourire aux lèvres imbéciles


 
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   Anonyme   
12/8/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour,

Voilà un texte de saison !
j'ai aimé le verbe placé en début de strophe sans sujet.
je trouve que les mots croquent bien le personnage dans l'ensemble, même si certaines évocations m'ont laissé dubitatif.
J'aurais aimé un peu plus de nuances dans la description du "plagieur", je pense que le texte y aurait peut-être gagné en profondeur, mais c'est personnel.
En revanche, le titre me laisse perplexe, il donne à penser qu'il y a une association avec plagiaires et envoie donc un peu sur une fausse piste sans véritable raison je trouve.
Une lecture d'été amusante, mais sans plus.

   Anonyme   
13/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Assez d'accord avec le précédent com pour le "plagieur". Perso j'aurai bien vu, dans ce cas, un mélange entre Aldo Maccione et Paul loup Sulitzer par exemple... Là, j'ai vu qu'Aldo. Bref.
Sinon j'ai trouvé ça ben agréable à lire. Certaines tournures vinrent m'arracher un sourire et le poème coule bien.

Edit: Je ne vois (vraiment) pas en quoi ce texte ne mériterait pas le qualificatif de "poésie".
Il n'est (à mon avis) ni infâmant ni vulgaire... Et quand bien même... La poésie ne se résume pas aux roses, aux nuages et aux 'tits zozios...

   Automnale   
12/8/2009
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Bonjour, Fiacre ! J'ai essayé de trouver de la poésie dans ce texte, accepté dans "poésie moderne" !

J'ai relevé des poils enroulés en boucle short, aperçu un sein luisant, un oeil coq sur la viande, un neurone nu, entendu un rut sourd dans un slip grinçant. Ah ! J'allais oublier le regret fendu jusqu'au nombril !!!

Je veux bien croire que tu te sois bien amusé en écrivant ceci. Moi, pas du tout !

A une prochaine fois, quand même ! Mais pas sur la plage !

   brabant   
12/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Dingo! ce texte! Audacieux et dingo! Fallait oser! ça décoiffe!
A siroter! A boire avec une une paille en plastique multicolore!
D'actualité.
ça donne envie d'aller sur la plage botter le cul aux "roublards". Mais s'ils s'y promènent, c'est qu'il y a un étal, qui n'est pas seulement la mer par zéro de Beaufort.
Sûrement...
Mais encore, tout n'est pas à vendre... il devrait aussi être possible de bronzer en paix.
Bref! du Cabu (des beaufs) ou du Reiser, gros dégueulasse! Pas toi, Fiacre! celui de Reiser, avec son slip qui bâille et...
De belles trouvailles: "Cheveux polis raie en avant
Sur la raie morte"(image possiblement double?)
"Aucun d'entre d'eux ne se demande
S'il a branché son neurone nu" (ma préférée)
"Le pouls dingo au slip grinçant"(très imagé!)
Ces plagieurs ne sont que des mateurs, il faudrait de plus que la "femelle" allât à eux. C'est nigaud! Quels péquenots!

   Anonyme   
12/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Des trouvailles : l'oeil coq (à la fois macho et cuistot), le soleil propre, le neurone nu... Qu'y a-t-il de plus con que de se faire rôtir sur une plage ? Se faire rôtir sur une plage en lisant "Voici"
:-)
Pour moi, c'est une chanson.
En tout cas j'ai aimé.

   Anonyme   
12/8/2009
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Bonjour FIACRE. Cette poésie, pour blaguer ou pour faire savoir que l'on peut tout écrire ? Désolée, mais pour ma part, sans vous offenser, ce n'est pas comme cela que je conçois un poème.

   Melenea   
13/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je suis une rêveuse et j'aime que la poésie me fasse rêver. Là le texte m'a amusé, j'ai aimé certaine trouvaille, la manière de le dire, et le tableau d'ensemble. Certes très terre à terre, mais tellement vrai dans les couleurs locales du mateur.

"Aucun d'entre eux ne se demande
S'il a branché son neurone nu" celle là j'ai adoré.

En poésie tous les styles, et les images sont parfois bien plus glauque. Merci pour le sourire.

   Anonyme   
14/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime bien l'agencement des vers.
Écrit un peu en impressions rapides : " poils enroulés en boucle short", "allongée vierge le sein luisant", jettent un œil coq sur la viande", etc etc... J'aime bien cette démarche.
J'associe les images qui ont ici un lien indirect. mais l'ensemble reste visuel. Enfin pour moi.
En plus, ça sonne dans l'ensemble plutôt bien et rend le tout pas mal fluide.

Pour ce qui est du propos, pourquoi pas ? On peut absolument traiter de n'importe quel sujet en poésie. Et puis j'aime bien ce petit coté cynique.

   Anonyme   
17/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Un poème difficile à commenter je trouve.

D'un côté l'idée de départ peut sembler on ne peut moins poétique, d'un autre je pense qu'il ne faut pas cantonner la poèsie aux mirages des oiseaux et des fleurs....

Sur le fond je suis en accord avec l'auteur, qui décrit très bien ces pseudos Dom Juan qui polluent nos plages. Sur la forme je suis plus rétif: le poème traîne en longueur et je m'y suis un peu enlisé par moment. Peut être aussi parce que l'absence totale de ponctuation n'était pas justifiée à mon sens.

Bref, c'est une très bonne idée, mais peut être mal desservie...Reste à voir si l'on peut faire mieux...

   Anonyme   
29/8/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Si tu sais jouer de la guitare, et si tu chantes pas trop mal, tu pourrais te lancer dans une carrière à la Linda Lemay en plus léger! Un petit air guilleret, une attestation signée des chiennes de gardes et ta carrière est lancée!
Bientôt sur le plateau de Laurent Ruquier?

   Anonyme   
30/11/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Déjà c'est bien curieux de faire commencer chaque strophe par ces verbes "avancent, se veulent, jettent, désirent, plient, passent", car le titre est un peu loin, un "ils" n'aurait pas été superflu ...

Ensuite, plus je lis et plus ce vocabulaire intempestif dans son ensemble, rend la lecture antipathique. Le côté burlesque à outrance me détache très vite de l'intérêt que pourrait présenter le portrait de ces "Plagieurs". Trop c'est trop, une touche de nuance, aurait été bénéfique à ce poème, lui donnant un peu de légèreté, d'humour et de poésie.


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