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Poésie libre
fleurdesel : Les sons dorés
 Publié le 05/07/19  -  6 commentaires  -  645 caractères  -  157 lectures    Autres textes du même auteur

Un poème qui me plonge dans la contemplation du présent et marque la fin de l'été.


Les sons dorés



Septembre compose sa palette
Aux sons cristallins du dulcimer.
Au lointain, ici et maintenant.
Temps d'arrêt, contemplation...
L'éphémère, calligraphie sur les
Ailes du machaon.
Envol !

Suspension, souffle émerveillé,
Court instant d'éternité.
Sans savoir combien de temps encore.
Bercée par l'impermanence,
D’un automne débutant.

L'inconnu n'a pas encore pris corps,
Qu'autour de la vigne le syrphe
Montre du regard un miroir aux
Mille facettes.
Puisque le fruit est déjà mûr,
Tombe de justesse à mes pieds,
Signe la fin d'été aux sons dorés.


 
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   Corto   
11/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un mot rarissime, ça va, trois mots rarissimes: Bonjour la préciosité !

Ce petit voyage dans la fin de l'été est un peu trop ambitieux pour être bien partagé.
Difficile d'adhérer au quasi extase de: "Suspension, souffle émerveillé, Court instant d'éternité" même si cela annonce " la fin d'été aux sons dorés".

Il manque ici une ambiance vraie, où l'on percevrait l'appel de l'automne, signe de douceur après les excès ensoleillés. Dommage car l'allusion à la maturité du raisin pouvait permettre d'évoquer la vendange à venir et la transformation imminente des paysages.

Plus de simplicité aurait été bienvenue pour un meilleur partage.

Merci à l'auteur.

   Gabrielle   
12/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
L'espace temporel se définit à travers les couleurs des saisons par l'intermédiaire de la narration qui témoigne du passage d'une saison à une autre par l'intermédiaire des changements constatés au sein du paysage rural.

Les strophes qui se succèdent suivent la progression de l'installation de la saison automnale qui se fait peu à peu au fil du texte, suivant l'espace temporel choisi par le narrateur.

Les prémices, la contemplation et enfin le constat (vis-à-vis
des fruits mûrs) (tout ceci par l'intermédiaire des changements constatés et émanant du travail de l'oeuvre de la Nature).

Le titre, repris dans la chute renvoie à une autre définition de l'arrivée progressive de l'automne de façon anticipée et plonge le lecteur dans la contemplation tout le long du texte.


Un plaisir de lecture.

   senglar   
5/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour fleurdesel,


Après être allé écouter les "sons cristallins du dulcimer" (j'ai appris ce mot), après être allé visualiser ce qu'est un syrphe (j'ai encore appris) mouche jaune aux habits de guêpe, après avoir imaginé la couleur des fruits mûrs je savoure la couleur sonore du titre :

"Les sons dorés"

Je saute de joie car je connaissais la "calligraphie" des ailes du "machaon" (mais je suis allé revoir sa prononciation) et je me prélasse dans ce joli poème en me disant que, en ce qui nous concerne, ce n'est pas la fin mais le début de l'été, que l'on a là une merveilleuse carte de visite.

Que frissonnent et tremblent et vibrent et chantent la chaleur et les couleurs !

Qu'on se le dise !

Merci !


senglar

   papipoete   
5/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour fleurdesel
( quel joli pseudo ) Que voici un poème aux vers libres majestueux, aux couleurs et sons délicats !
On croirait un " haïku " sans " 5/7/5 ", en strophes plutôt que tercets ; mais comme sa musicalité résonne au ralenti du pas d'une geisha...
La première strophe est une pépite qui ne dure pas, mais ses 3 vers finaux sont la marque d'un peintre-poète...
NB en plus de vous lire avec délectation, je m'instruis de 2 mots ( dulcimer, et cette fausse guêpe la syrphe )
C'est la fin de l'été à travers vos lignes, mais laissons le nôtre prendre son temps ( même si ça cogne dur par moments ! )

   Anonyme   
5/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le " dulcimer " ; je ne connaissais pas cet instrument. Pour un musicien , ça la fiche un peu mal. Shame on me ! lol.
Quant au syrphe, autour des raisins j'ai toujours pris cet insecte pour une sorte de guêpe.

En plus de lire un joli tableau de fin d'été, aux " sons dorés ", j'ai comblé une lacune.

" Suspension, souffle émerveillé,
Court instant d'éternité.
Sans savoir combien de temps encore. " ce passage m'a bien plu.

   STEPHANIE90   
6/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour Fleurdesel,

Septembre, temps d'arrêt, éphémère, suspension, instant d'éternité, impermanence, débutant, déjà, fin... d'été.

Quelques instants d'éternité ou vous avez en quelques mots suspendu un temps sur Septembre.
J'ai aimé la légèreté du temps en suspension et la contemplation de l'éphémère. je ne connaissais pas "dulcimer" mais uniquement l'épinette des Vosges, alors merci... pour ce regard aux milles facettes et aux sons dorés.

Stéphanie


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