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Cristale
20/3/2021
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Ah cette muse qui muse et s'amuse avec le spleen du poète !
"Elle a dans sa tête, ses poèmes en prose Un beau désordre de minuscules petites choses. Tout un torrent de vers qui la noie tout d'un coup Un millier de sentiments, de mots qui paraissent flous." Je vois ce poème comme une petite prose charmante où le discours du narrateur ne manque pas d'optimisme, forcément : "Parce que cette fille longtemps absente est bel et bien revenue." Me voici gênée par ce désir de vouloir mettre des rimes absolument sur des vers au tempo irrégulier, un peu plus de liberté serait-elle de trop ? Cristale en E.L. |
Capry
27/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Fluidité dans l'expression, un parler simple, concret, sur le thème de l'inspiration.
J'affectionne particulièrement ce thème tant il est socle, base pour écrire. Ce poème libre coule comme une source qui se jette dans une autre et ainsi de suite. On pressent que le narrateur a d'autres belles choses à nous conter. Comme le préambule d'une belle série de poèmes qui, un à un, vont faire émerger l'être. Cet être a trop longtemps sommeillé loin de sa plume, comme un amant délaissé, un amour passionnel étouffé pour une vie normée... Évidemment, votre poème a un sens très profond pour moi, le thème est clair et les mots limpides. Par la suite, il faudra penser à insuffler un peu plus de mystère mais ce conseil est vraiment à titre personnel. L'exergue est à ce titre bien utilisée car elle sème le doute, narrateur/auteur une même personne ou créé pour la cause ? il y a du mystère, c'est intéressant J'attends avec impatience les histoires, poèmes, mots jetés sur le papier pour m'évader avec vous dans cet univers que personne ne pourra nous enlever. |
papipoete
5/4/2021
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Flocon
" Elle " avait disparu de ma vue, s'était évaporée de mes pensées, et voilà qu'à nouveau... elle est là... NB comme au sortir d'un coma, le héros commence à rassembler ses esprits, voir dans un halo cette fille qui s'était enfuie. Et le poète peut remonter l'ancre de sa plume, et en briser la chaîne sur le papier ; celle pour qui son coeur battait, est revenue. Les deux derniers vers jubilant, sont mes préférés. |
Anonyme
5/4/2021
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Flocon et bienvenue.
Un premier poème publié offre une pierre blanche à votre chemin. J'avoue être un peu partagée à cette lecture. On est en poésie libre, mais l'expression ne semble pas l'être vraiment. En effet, l'ensemble offre une vue plutôt "sage et rangée" (la forme) et le fond est un peu de même monolithique, à mes yeux et oreilles. Il me manque de la fantaisie sur le fond et la forme pour m'enchanter. J'aime les 4 premiers vers, (sauf un peu le "comme" que perso je n'aime pas) assez imagés si on ôte les "comme", justement. La suite change de registre et oublie les images pour se centrer sur cette fille (la narratrice) : le torrent, ok, le beau désordre, pourquoi pas,l'ancre invisible, pas mal ; l'ensemble me parait pourtant un peu convenu, tout de même. Mais il est assez difficile d'aborder le thème de l'écriture de manière originale et percutante, je le sais. Au plaisir de vous lire une autre fois, sans doute. Éclaircie |
sauvage
5/4/2021
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Bonjour Flocon,
nous assistons dans ce premier poème sur le forum à une naissance. Et pour cela, il va falloir vous livrer davantage ! Ecrire est un acte particulier où l'insaisissable inspiration se fait parfois attendre. C'est aussi du travail de longue haleine ! L'ensemble est encore très convenu. J'apprécie cependant l'avant-dernier vers : "Chère plume à l'ancre invisible il est temps de te mettre à nu". Tout est dit! Merci de ce partage. sauvage |
Edgard
6/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Flocon
J’ai l’impression – et j’ai relu plusieurs fois- que le narrateur (la narratrice) est une même personne. Je me trompe peut-être, mais ce serait sympa. Celle qui est revenue ne serait pas une autre personne mais elle-même. Celle qui arrive de nouveau à écrire est revenue. « Comme l’eau que s’évapore et s’écoule en gouttes de pluie ». J’imagine que votre image est le passage de quelque chose de flou, presque immatériel, ou invisible (vapeur brume) qui se matérialise en gouttes de pluie. Comme l’idée, le mot, le vers, semblent venir de nulle part. C’est une belle image, mais dite ainsi on passe un peu à côté. « des aveux courants » j’ai l’impression que le mot « courant » n’est pas tout à fait à sa place, il aide à la rime, mais n’est pour moi pas très expressif. J’aime beaucoup l’exhortation des deux derniers vers , c’est ce qui a orienté ma lecture. Dans un moment de joie ou de soulagement, on se parle parfois à soi-même, ou on s’exprime à la troisième personne. J’aime beaucoup aussi la simplicité des mots et des phrases. Tous mes encouragements. |
Ombhre
8/4/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Flocon,
j'ai aimé votre poème sur ce retour après l'angoisse de la page blanche. Revenir à l'écriture après en avoir été exclue, sans raison, revenir de l'exil dans des contrées d'encre sèche pour retrouver des phrases d'enfants et des sentiments... Ainsi vous voilà revenue, inconnue. J'ai particulièrement aimé cette phrase: "Chère plume à l'ancre invisible il est temps de te mettre à nu". Une réserve sur le "comme" du 4ème vers, mot que d'une façon générale je n'aime guère dans une poésie et qui alourdit inutilement la phrase et gagnerait à être supprimé". Merci pour le partage. Ombhre |
Yannblev
21/4/2021
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Bonjour Flocon
Ahhhhhhhhhhh ! cette angoisse de la page blanche ! elle en aura fait tant noircir. Oui, Le thème est assez récurrent mais je trouve qu’ici il est abordé d’une manière originale en cinglant sous un vent d’optimisme qui remet les choses en place et l’auteur devant l’écritoire avec des idées simples et coutumières en tête sans nul besoin d’aller caresser le spleen dans les recoins de la mémoire. Les mots sont justes et justement employés… la forme libérée ou presque… c’est évident elle est revenue. Merci pour ce retour. |