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Anonyme
11/7/2019
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Je ne suis pas trop fan de votre poème, il manque à mes yeux d'originalité dans le fond et la forme. J'ai apprécié : "Quand les fruits ont fané, Que les fleurs ont pourri ", l'inversion de "fané" et "pourri" accroche l'attention du lecteur. "Une mourante détresse" "Nous trahissons la mort Comme lune et soleil" moins apprécié : "La marrée se confesse" ? Je n'ai pas vraiment apprécié (ou compris) l'image. "Le champ d'horreur" assez convenu. La ponctuation me semble un peu aléatoire, ainsi en fin de premier paragraphe, le point final n'est pas justifié à mon sens. L'emploi de beaucoup de "et", de "que-qui" est un peu lourd. Bonne continuation, Éclaircie |
Provencao
12/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"La marrée se confesse
Et nous revient l’ivresse Des plaisirs oubliés. Ils nourrissent la promesse D’un printemps retrouvé ; D’une mourante détresse. " J'ai bien aimé cette évocation du mélancolique et votre tentative désespérée de retrouver l'authenticité en ces vers, où la promesse et les plaisirs oubliés se renferment dans la clôture de cette poésie. Et dans la dernière strophe, vous déposez un espoir dans la capacité de l'humain à trahir, en quelque sorte, cette capacité sans limite, à s’arroger l'inappropriable. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Gabrielle
15/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Quand le spleen nous envahit...
Une description de sentiments mélangés auxquels se retrouve confronté(e) l'auteur(e). "Que notre spleen s’endort, Que l’humain s’émerveille, Qu’il faut aimer encore ! Et les sens en éveil, Nous trahissons la mort Comme lune et soleil." L'auteur(e) nous renvoie sur la beauté des sentiments humains quand "notre spleen s'endort". Un florilège de sentiments terrestres qui renvoient sur toute l'immensité et leur dimension céleste. Merci à l'auteur(e) pour ce voyage intéressant dans les tréfonds de l'âme humaine. Bien à vous. |
natile
5/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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je découvre la poésie contemporaine et ses images en opposition ou évoquées avec une certaine étrangeté. ici j'ai compris la mélancolie du temps qui passe mais aussi son acceptation voire même ce qui pourrait naitre à nouveau. la lecture est douce et fluide.
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Anonyme
5/8/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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" Quand la marée s’obstine,
... quand demain s’est noyé ". un amour usé qui semble ne plus pouvoir être sauvé " Mais, " La marée se confesse Et nous revient l’ivresse Des plaisirs oubliés. " et survient sa " renaissance ". C'est alors "Que notre spleen s’endort, Que l’humain s’émerveille, Qu’il faut aimer encore ! ". Une poésie qui parle juste et vrai, sans grandes envolées lyriques. |
senglar
5/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour FloKassar,
"Mélancolia", du latin melancholia. C'est un mot qui a été beaucoup employé sous cette forme (cinéma, gravure, littérature ; L V T, A D, V H, P V) ça dirige un peu dans tous les sens et ça peut prêter à confusion. Pourquoi pas tout simplement "Mélancolie" ? Le titre "Renaissance" en revanche, lui, me va très bien. S'agit-il d'une mousson dévastatrice qui aurait tout submergé pour laisser de quoi faire oeuvre de vie après avoir fait oeuvre de mort ? Où de l'un de ces nombreux autres maux qui dévastent aujourd'hui le monde... L'écriture est élégante qui est mise au service du malheur. La Calamité mérite-t-elle une plume telle que celle-là ? Il est vrai que pour finir "... les sens en éveil" on trahit ici la mort et l'on est même prêt à aimer à nouveau, à "aimer encore". "champ d'horreur" est peut-être trop connoté (Brel déjà) "spleen", lui, est tout à fait à sa place. Senglar |
Davide
5/8/2019
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Bonjour FloKassar,
Pourquoi "melancolia" en exergue au lieu de "mélancolie" ? J'avoue ne pas comprendre ce détail ! Cette "renaissance" de la nature m'apparaît comme une métaphore de la renaissance du narrateur / de la narratrice, après un évènement ou une période difficiles (un deuil, une rupture...). Le joli vers "Qu’il faut aimer encore !" motive mon hypothèse. J'ai bien aimé certains passages, tels que les trois premiers vers, avec cette inversion "fané"/"pourri", l'image des terres "lessivées" ainsi que cette "marée [qui à nouveau] se confesse" ou encore le "spleen qui s'endort". Pour le reste, les images de ce printemps figuré contrant l'hiver agonisant manquent de vigueur et d'originalité. Sur un thème aussi "bateau" en poésie, il aurait fallu prendre plus de risques pour me surprendre ou me toucher. J'ai trouvé ce poème sympathique, agréable à lire, mais trop... conventionnel. Merci du partage, Davide |