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Poésie libre
FORTUNETTE : Dur labeur [concours]
 Publié le 14/10/08  -  8 commentaires  -  992 caractères  -  119 lectures    Autres textes du même auteur

Le travail féminin le plus important.


Dur labeur [concours]



Ce texte est une participation au concours n°7 : Au travail ! (informations sur ce concours).




Ma chérie, ma tendre, ma douce ;
Ne sais-tu,
Par tes aimés prévenue
Quand tu étais bouton de rose,

Cette douleur infinie,
Que l’on nomme mal joli ?

Ces terres fertiles d’où s’échappent les eaux vives,
Ces graines baignées d’amour qui sortent dans un cri.

Ma douce, ma tendre, ma chérie ;
Ne sais-tu,
Que rien ne s’obtient sans douleur,
Et que la tendre promesse ne vient pas sans labeur.

Lorsque ta féminité, dans son intensité,
Submergera mon impuissante virilité,

Lorsque les perles de sueur luiront à ton front,
Ton corps pliera sous l’effort.

De ta chair blessée dans sa gloire baignée,
Commencera le long travail de l’enfantement.


 
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   marogne   
16/10/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
Une bien belle aventure que ce qui est décrit dans ce poème, mais, je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas accroché. Peut être l'association des deux sens du mot travail m'a t-elle gaché le plaisir de la lecture?

   Anonyme   
17/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Moi j'ai bien aimé, mais sans plus.
C'est très simple; c'est un style, mais ça aurait pu être mieux.
En faisant… Euh… Peut-être un peu plus d'images, même si elles sont simples, peut-être aussi un travail un peu plus important sur les sonorités.
Bonne chance en tous cas, c'est prometteur.

   Bidis   
19/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
« Ces terres fertiles d’où s’échappent les eaux vives,
Ces graines baignées d’amour qui sortent dans un cri. »…
Passage que j'aime beaucoup dans ce texte - malgré tout à mon avis un peu trop court et inégal - sur le concept du travail dans l’une de ses acceptions les plus nobles.

- "Par tes aimés prévenue" : j'aurais préféré de très loin "par tes aînées prévenue"

   Melenea   
22/10/2008
J'ai aimé les images que tu as choisies douces pour un travail qui ne l'est pas tant, quand on entend justement les femmes qui sont passées par là. Comme un peu édulcorées. Mais de jolis passage,et surtout un bel hommage à ce travail... de femmes.

   David   
24/10/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Fortunette,

Il aurait manqué s'il avait été absent je crois celui-là (je n'ai pas fini de lire les participations) mais c'est surtout que je m'interroge sur le sexe de l'auteur, je crois bien que c'est écrit par une femme : décidement faut tout faire soi-même. Je m'invente peut être la subtilité, mais "dur labeur" a comme un double sens assez percutant.

   Ephemere   
3/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour, je viens un peu tard mais c'est pour dire que j'aime bien.
je n'ai pas compris "Par tes aimés prévenue"
FMR

   Anonyme   
7/9/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour FORTUNETTE,

Cette douleur infinie,
Que l'on nomme mal joli ?

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas entendu - lu :-) - cette expression, mal joli (expression assez perverse, au demeurant. La Création a loupé quelque chose en distribuant les rôles homme-femme dans la procréation. L'un qui ne peut enfanter sans plaisir; l'autre qui peut sans plaisir mais qui, de toutes façons, souffrira... Tssss, y'a comme un bug, là ! )

Un très joli poème semé de maladresses
Pour exemple : "Et que la tendre promesse ne vient pas sans labeur" se passait volontiers du "Et"
Mais c'est sans importance puisque tout est façon de lire.
Il demeure que ce texte est charmant, qu'il "veut l'amour" jusque dans cette formule éclairée : "...impuissante virilité" (submergée, de plus !). Très juste formule pour qui, en tant que mec, a assisté à une naissance.
Merci pour avoir tenté de traduire, avec comme sujet "Travail", le seul vrai travail de la Vie, perdurer.

   Anonyme   
4/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'ai été gêné par la répétition du mot "baignée", qui m'apparaît un peu comme une petite négligence dans l'écriture de ce texte. Un écrit aussi se doit d'éviter ce genre de petit défaut.

Cependant le texte est de bonne facture, sa simplicité en fait sa force, il est vrai par la tournure de son phrasé fluide. Cela permet une lecture aisée et compréhensible, les images se font très présentes.

J'ai beaucoup aimé ces deux phrases :

" Ces terres fertiles d’où s’échappent les eaux vives,
Ces graines baignées d’amour qui sortent dans un cri. "

Que c'est dit avec une habile délicatesse, un poème bien parlant.


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