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Bidis
1/10/2017
a aimé ce texte
Bien
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Je n'ai aucune idée de ce que cette "Bossue de l'Isra" peut être et Google ne m'a pas aidée, ce qui est rare. Mais le texte est fort poétique et il s'en dégage une impression de... désastre, avec les champs de bataille, les derniers combat et la mémoire assassinée.
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Anonyme
3/10/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Ne devinant absolument pas le monument de référence, j'ai fait une recherche sur Wikipédia : "L'isrâ' (en arabe إسراء « voyage nocturne », venant du verbe سرى [sara'a], « voyager la nuit ») est, pour les musulmans, le voyage nocturne du prophète Mahomet de La Mecque à Jérusalem".
Me voilà guère plus avancé ! Les allusions à un conflit, les "familles-bouclier", me font penser à l'Irak mais rien n'est moins sûr. Le problème quand on ne trouve pas le monument c'est que, du coup, il est difficile d'évaluer la qualité du texte s'y rapportant. |
Queribus
5/10/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
J'ai trouvé l'écriture intéressante avec alternative de quatrains et de "deux vers", le tout traité de façon très moderne et "libre"; de plus, le poème n'est pas très long, ce qui en facilite la lecture; Le fonds est traité de façon originale mais manque, à mon avis, de réalisme et de simplicité; peut-être une forme classique aurait-elle mieux convenu mais je n'en suis pas sûr. En résumé, un texte intéressant mais sans plus. Bien à vous. |
wancyrs
8/10/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Salut !
J'ai d'abord pensé à Quasimodo de Notre Dame de Paris, mais je me suis rendu compte que c'était un bossu, et qu'en plus il n'a pas été explosé. Ensuite j'ai fait des recherches par mots clé pour aboutir sur cette page internet : https://www.la-croix.com/Religion/Islam/Pourquoi-Daech-detruit-lune-grandes-mosquees-irakiennes-2017-06-22-1200857275 Votre bossue est donc la mosquée Al-Nouri de Mossoul... si j'aime bien qu'un texte me donne des frissons, m'apporte des émotions, le votre m'a donné à faire un travail de recherche. Alors sur le plan poétique, je ne trouve pas que la beauté et la notoriété de cet édifice soit bien rendu. Mais sur le plan énigmatique, le texte s'en sort bien. Je n'ai pas aimé le dernier vers, il n'est pas à sa place et n'apporte rien au reste Bonne chance pour le concours ! |
Curwwod
8/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte très expressif et surtout très sobre pour évoquer la destruction du minaret de la mosquée de Mossoul. Pas de pathos, des mots qui disent l'essentiel, évoquant l'horreur du fanatisme, les souffrances de ses victimes, la destruction des vestiges les plus vénérables des civilisations humaines. C'est un texte bref mais éloquent par sa densité.
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Cristale
10/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Comme toujours car non spécialiste en la matière je vais essayer d'exprimer mes impressions sur ce poème "libre". Ce qui me plaît, c'est la finesse de l'ensemble pour un sujet relativement lourd, chargé d'Histoire et de drames. L'écriture est harmonieuse, j'aime les assonances "drames-larmes-flammes" Dans l'ensemble je suis conquise par cette esquisse légère de par sa structure et grave de par son sujet. Merci à l'auteur. |
Anonyme
19/10/2017
a aimé ce texte
Bien
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" Elle aura bu les flammes
De son dernier combat Explosée " allusion à la destruction récente de ce monument historique, la mosquée à la tour penchée, La Bossue. " Elle aura vu les larmes D’un monde acculturé " les pires actions du fanatisme religieux... |
papipoete
19/10/2017
a aimé ce texte
Bien
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bonjour,
" Tour de Pise " sur la route du Prophète, qui a vu passer tant et tant de pèlerins, à présent tu gis à terre ; des " gens " barbus t'ont explosé la colonne ... NB je ne vois pas quel est ce monument , peut-être un de ces glorieux vestiges de Palmyre ? La guerre est passée par là, avec ses larmes, ses drames que vous évoquez sobrement ! |
Anonyme
19/10/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Alors pour la devinette, j'ai pensé à Al Nouri (la Grande mosquée) à Mossoul. Bon, j'ai trouvé que c'était traité avec pudeur, loin de la polémique, sans réelle prise de parti. Genre, références plus marquées à l'EI, ... du coup, comme la poésie est très dans la pudeur, je trouve que ça manque un rien d'engagement. Mais c'est mon avis, la qualité d'écriture dans la concision y est (ici un peu moins j'avoue que je pense avoir reconnu l'auteur, qui a du se contenir à l'écriture de tous ces mots), le respect pour le lieu aussi en ce qui me concerne (c'est important vu les symboles des lieux), les contraintes sont respectées et le lecteur peut facilement retrouver le lieu avec un minimum de culture ou de recherches. Je trouve que le titre, particulièrement est assez bien trouvé, il évoque le minaret (qui non content d'être un lieu religieux était également une curiosité artistique assez fameuse) disparu, et offre le premier clin d'oeil sur l'émotion que l'auteur veut nous faire passer, en choisissant de personnifier ce monument. Merci, auteur, et bonne chance pour le concours ! |
David
19/10/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bonsoir,
J'ai retrouvé le monument avec le titre du poème : la mosquée Al-Nouri de Mossoul. Le ton du poème est très dramatique, assez sobre. Je ne saisi pas l'évocation de Marie, mais c'est peut-être voulu, conjointement au mot "isra", qui n'a aucun rapport autre que partiellement homophonique avec Israël, pour évoquer une sorte de front uni des religions du livre... mais je ne me convins peu. Ça sera aussi mon impression, le poème n'est pas inintéressant mais je resterai plus marqué par les actualités funestes, la longue bataille de Mossoul, que par ce et ces symboles que je relie malaisément. |
Anonyme
20/10/2017
a aimé ce texte
Bien
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La forme en bribes suggère le résultat de l'explosion évoquée, avec une utilisation locale des rimes sur l'anaphore percutante.
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jfmoods
21/10/2017
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Je m'interroge sur la double écriture ("L'Isra", "l'isra") et sur l'absence de majuscule ("la tour de pise").
Surnommé "La Bossue", le minaret de la mosquée irakienne Al-Nouri est ici assimilé à un arbre, arbre que l'on aurait abattu (anaphore : "Tronc incliné" x 2). Lui qui s'élançait vers le ciel se voit à présent terrassé (personnification : "coincée entre deux pylônes", anaphore : "N'est plus"). Pendant des centaines d'années, deux religions, l'islam et le christianisme, ont investi ce monument d'une forte charge symbolique (anaphores : "Témoin de l'isra", "Inclinée vers Marie"). L'inclinaison du monument ("tour de Pise", "tour penchée") le désigne aussi comme figure bienveillante, observant la vie des humains, partageant leurs joies, compatissant à leurs malheurs. Le choix du futur antérieur (verbe de perception : "Elle aura vu" x 2), en lieu et place du passé composé, rend plus poignante encore la traversée des épreuves traumatisantes de la guerre civile et du terrorisme ("le champ de bataille", "les drames", "les familles-bouclier", "les larmes"). Berceau d'une civilisation (métaphore : "Mémoire du monde"), le minaret fut la victime toute désignée d'une barbarie à visage humain ("un monde acculturé", image synesthésique de l'impuissance à se défendre : "elle aura bu les flammes / de son dernier combat", participes passés : "Explosée", "Mémoire... assassinée"). Merci pour ce partage ! |
pieralun
21/10/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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La Mosquée Al-Nouri dont le minaret était inclinée fut détruite par Daesh.
Un poème en demi-teinte: - un beau deuxième quatrain qui touche à la poésie en évoquant ce que n’est plus la mosquée.....n’est plus la tour de Pise inclinée vers Marie - en revanche « un monde acculturé > « explosée » tout seul ne me semblent pas poétiques |
Donaldo75
23/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Concours (ahahah, je suis assez fier de celle-là),
J'ai beaucoup aimé ce poème. Le ton. Le fond. La douceur de la poésie en face de la violence des hommes. Le dernier vers. Merci. |
Anonyme
24/10/2017
a aimé ce texte
Pas
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Je ne parviens à déceler une once de poésie dans cette énumération.
C'est écrit. Des mots qui se suivent sans provoquer de sentiments. Je doute fort que cette "bossue de l'Isra" vous porte chance pour être classé. Mais sait-on jamais ... |
Anonyme
27/10/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Ce texte a un phrasé sobre, mais pas assez consistant.
Je suis resté un peu sur ma faim. Si j'enlève toutes les répétitions, il ne reste pas grand chose de l'écrit en définitif. Le monument n'est pas assez détaillé et le côté poétique quant à lui me semble un peu absent. Ici, il est dénoncé la trace de la bêtise humaine, qui cherche à détruire "aveuglement" tout sur son passage. Mais là, encore cet état de fait n'est que effleuré. L'idée est là, mais trop en surface, il faudrait lui donner plus de poids, l'ensemble manque d'ampleur. |
Anonyme
5/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une belle sobriété qui n'empêche pas la personnification
Bossue, tronc incliné, coincée, inclinée vers Marie Elle n'explose pas, elle est explosée Un petit bémol, le monde "acculturé" qui ne sonne pas bien et semble emprunté à un langage médiatique |