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Anonyme
23/8/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Un voyage mais une triste évasion. De belles trouvailles pour exprimer les blessures de ce paradis perdu. De belles couleurs, vivent et pleine d'émotion. Les deux premières strophes comportent peu de ponctuations permettant un défilement rapide de la lecture comme pour nous indiquer un état d'urgence. Dans les deux dernières strophes le rythme est plus calme comme pour nous montrer ce triste constat. Un beau poème qui nous rappelle la beauté de l'Amazonie qui semble destinée à disparaître. |
Anonyme
6/9/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Comme souvent dans ce genre de poème il est difficile d'échapper à une triste énumération. Quelques belles choses : Sanglotent sur les flots des fleuves profanés Et les colonnes troncs aux chapiteaux d'acanthe Comme quoi l'homme répète l'Histoire indéfiniment tout en maudissant les conquistadors antiques. Partout, sur la Terre, la forêt recule et toujours sous de bons prétextes. |
Anonyme
6/9/2014
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Bonjour Francis
Des moulins sur l'Aa aux rives de l'Amazone, j'apprécie ton amour de la nature. Je partage ton indignation devant le massacre de la forêt amazonienne. Ce sonnet contemporain est bien écrit mais perfectible. Il serait meilleur si pour l'un des deux quatrains tu choisissais à la rime un autre phonème que "é". De préférence au premier, en effet "coups assénés" n'est pas très heureux. Les tercets rattrapent le coup et laissent le lecteur sur une bonne impression. Merci Francis |
Michel64
6/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Au pays kayapo, les oiseaux se sont tus".
Toute la tristesse de ce beau poème tient dans ce vers. On bascule au long des vers entre la beauté de cette forêt, "Les rameaux torsadés, voussure verdoyante" et la laideur du traitement qui lui est infligé, "Sanglotent sur les flots des fleuves profanés" Ce contraste permanent donne à ce poème de la force. J'aurais préféré que le cinquième vers n'ait pas la même rime que le 4ème, pour la musique du texte, mais c'est un détail. |
Robot
6/9/2014
a aimé ce texte
Bien
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La construction évoque de belles images. Le thème choisi est intéressant et bien relevé dans ce vers qui résume l'objet du poème:
"Colons et chercheurs d'or ont brisé l'harmonie," Je regrette que le rythme des rimes alternées ait été rompu au 1er tercet. |
Anonyme
6/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un sonnet, c'est court pour parler de cet " assassinat " de la nature, commandité par le grand prédateur de l'être humain : le profit...
C'est court, mais c'est bien d'en parler. Applaudissons la connerie grandissante de l'Homme (J'avais pensé le priver de sa majuscule, mais bon...hihi ). Auto-asphyxie ? Le monde s'en tape ! Ici, la qualité du sonnet m'intéresse peu ; c'est le fond que j'apprécie et note en priorité. |
leni
6/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Francis
Quand la foret devient une clairière elle dit sa tristesse dans un sonnet Peu importe pour moi la forme poétique Dans ce texte les mots"référence" portent Et la foret ancestrale Dénombre chaque jour ses membres amputés Invoquant les esprits d'une voix sépulcrale. Colons et chercheur d'or Quel gâchis !! Les oiseaux se sont tus Superbe Merci à vous Salut cordial Leni |
Louis
6/9/2014
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On dénonce souvent la déforestation en Amazonie, et ailleurs ( Bornéo, par exemple) ; on déplore à juste titre la disparition irréversible de nombreuses espèces vivantes, végétales et animales, mais on oublie assez souvent que dans ces forêts vivent des peuples qui ont développé des cultures originales menacées elles-aussi, si bien que ce n'est pas seulement la « biodiversité » qui est en danger, mais aussi la diversité culturelle.
Or ces peuples, vous ne les oubliez pas, Francis ; vous faites référence à Raoni, et son peuple amérindien des Kayapos, ainsi qu'aux Kichwas, qui se sont opposés aux compagnies pétrolières internationales. Le premier quatrain de ce sonnet nous fait entendre les sanglots et les gémissements d'une nature violentée, « gémissant sous les coups assenés ». Le deuxième quatrain considère cette violence comme une profanation. La forêt équatoriale est vue comme un lieu sacré, sacré au moins pour les peuples qui vivent en ces lieux, et que l'on profane au nom de l'intérêt économique : « Temple de Raoni », forêts où vivent les « esprits ». Cette violence est aussi une amputation ( « ses membres amputés »), ainsi la forêt se trouve aussi personnifiée. La forêt : un grand corps habité par les esprits, grand corps que l'on malmène, grand corps souffrant, torturé, violenté, amputé. Le premier tercet voit un « paradis » perdu dans ces forêts ravagées ; « les oiseaux se son tus », leur chant a laissé place au fracas d'enfer des tronçonneuses, des engins modernes de chantier qui construisent barrages ou puits de pétrole. Le dernier tercet est un constat pessimiste : «Colons et chercheurs d'or ont brisé l'harmonie». La nature équatoriale est un peu idéalisée et ramenée à l'image du paradis terrestre, telle qu'on la trouve dans le mythe du jardin d'Eden, mais on ne peut que partager votre indignation devant le sort funeste réservé aux hommes dits « primitifs » ou « sauvages », ainsi qu'à la nature dans la région de l'Amazonie et ailleurs, par les intérêts dominants de l'économie mondiale, et la tyrannie qu'elle exerce sur notre époque. Merci, Francis, pour ce poème qui contribue à éviter que nos consciences s'assoupissent devant l'inacceptable. |
Anonyme
7/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Francis. Bien aimé ce sonnet contemporain qui dépeint avec lucidité la mise à mort de l'Amazonie et de ses habitants par des prospecteurs de tout poil. La déforestation avance à grands pas car là comme ailleurs c'est le profit qui commande... Adieu planète bleue !
Ce tercet, pour moi de toute beauté, résume très bien la situation : Disparus hévéas, les vertes canopées, Aras et colibris, cascades enchantées, Au pays kayapo, les oiseaux se sont tus. Bravo et merci pour ces peuples qu'on assassine dans l'indifférence quasi générale ! |
ikran
7/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Francis,
à la première lecture, connaissant mal le sujet et craignant toujours de ne pas saisir avec justesse la véritable valeur d'un sonnet, je me suis attardé sur l'aspect technique. J'ai relevé le "voussure verdoyante" à répétition du "v", comme "vert", puis une allitération en "f" avec "flots des fleuves profanés", "f" comme "faune" ou comme "faucheuse". La métrique néo-classique est respectée, le rythme m'a entraîné, les images sont au bon endroit au bon moment. je ne sais trop que dire de plus. A la deuxième lecture, j'ai relevé "Roani", "Kayapo" et "Kichwas", dont je ne connais rien et qui ont été disposés dans le texte pour aiguiller le sens du thème évoqué. Sans connaître, je me suis épris de leur sort. Merci pour cette lecture |
Miguel
8/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un sujet digne d'être chanté et un texte tout à fait réussi, avec juste ce qu'il faut de lyrisme pour ne pas faire passer le réalisme et le message au second plan. Des images classiques (compliment de ma part), des vers sobres et mélodieux .. Un chant funèbre plein de retenue mais à la tristesse communicative ; un beau poème. Quant au chants funèbres pour la nature, ils préfigureraient les nôtres, mais il n'y aura plus personne pour les entonner.
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Purana
7/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Les personnifications dans les deux premières strophes ont conquis mon cœur puisque je ne peux pas m'empêcher de voir les plantes comme des êtres vivants qui peuvent voir, entendre, sentir, profiter de la vie mais également souffrir.
Et quand je lis Les rameaux torsadés, voussure verdoyante, Sanglotent sur les flots des fleuves profanés Et les colonnes troncs aux chapiteaux d'acanthe Se couchent, gémissant sous les coups assenés. Vos mots sont pour moi plus que des images poétiques. En vous lisant je me dis "Voilà Purana, tu n'es pas seule ; une personne a entendu, comme toi, les rameaux torsadés des arbres sangloter, a entendu ces troncs gémissants… Vous parlez d'une façon magnifique de ces êtres adorables, sans oublier les humains dont la vie dépend de leur survie. Une petite confession : Je ne fais pas partie du VRMM (the Vegetable Rights Militant Movement), néanmoins je comprends bien ce dont on parle, au point que je me sens un peu coupable lorsque je mange une pomme. "Il faut que l'on empêche les gens de torturer, de tuer, d'humilier, et finalement de manger des légumes et des fruits", dit Kellanved, membre du VRMM. Pour ma part, je suis totalement d'accord avec Kellanved jusqu'à "… humilier"). Merci et bravo ! Purana |
Ioledane
9/9/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ravie de trouver un texte bien écrit sur ce sujet sensible.
Même s'il est difficile d'échapper à certains clichés, je relève plusieurs belles formules : "Les rameaux torsadés (...) Sanglotent sur les flots des fleuves profanés" "Les souches des géants jonchent les sols pelés" Beau travail aussi sur les assonances. Dans le premier tercet, pour éviter un "les" intempestif alors que le reste de l'énumération ne comporte aucun article, j'aurais plutôt vu "Disparus hévéas et vertes canopées, Aras et colibris" etc. Merci pour cette évocation. |
Anonyme
9/9/2014
a aimé ce texte
Pas ↑
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Etonnant !
Dans cette version on ne peut qu'aborder ce texte que dans l'ordre du "convenu" : : belle perspective pour les écolos du monde. En revanche, dans une perspective d'écriture poétique, la vraie, vous ne vous êtes pas foulé... |
Pussicat
1/11/2014
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Je retrouve le "paradis perdu" de "souvenir porcelaine" ! autre poème, autre thème. J'aime moins celui-ci.
Vous semblez affectionner le sonnet, pourquoi ne pas les poster en catégorie néo-classique. Je sais, le thème est contemporain, quoique : l'exploitation du bois est un vieux bizness qui remonte à loin... mais voilà, les écologistes n'avaient pas encore d'élus à l'Assemblée, et de ville à gérer. Je n'ai pas été sensible à ce texte, ni à sa liste essentielle, et je trouve les rimes en "é" mal choisies, elles ralentissent le pas et finissent par plomber le texte. A bientôt de vous lire. |
Bidis
24/1/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le sujet m’interpellait et le poème m’a effectivement empoignée à partir de « Les souches des géants… ». Je n’avais pas du tout été sensible aux quatre premiers vers, je ne sais pas bien dire pourquoi. Peut-être une certaine grandiloquence ?
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