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Poésie classique
francissicard : Oiseaux de mer
 Publié le 07/08/15  -  12 commentaires  -  789 caractères  -  473 lectures    Autres textes du même auteur

Correction du texte deuxième proposition.


Oiseaux de mer



Ils enjambent l’écume où s’engouffre la brise
Et marchent vers le ciel plié dans ce mouchoir
Que les mains de la fée ont déjà laissé choir
Sur le rivage calme à la peau de cerise.

Leurs ailes de satin dont l’aube s’est éprise
Fouillent l’éternité pour jeter au crachoir
Les rides de la nuit qui pendent d’un juchoir
Comme des lambeaux d’âme ou des morceaux de frise.

En déployant le temps autour des madriers
Leurs becs brisent les sceaux de nos calendriers
Puis brodent de la soie à la frange d’une île.

S’évanouissant seuls dans la cendre du vent
Ils reviennent soudain par-delà le levant
Jeter un dernier cri dans un bruit de fossile.


Francis Étienne Sicard Lundquist ©2015


 
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   Anonyme   
21/7/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Bonjour

J'aime bien ce sonnet classique avec toutes ses images
un brin féeriques.
On sent bien le vol des ces grands oiseaux de mer planer par-dessus
l'océan et les rivages écumeux.

Les beaux vers sont nombreux à commencer par le premier.

Il n'est juste que l'hémistiche : à la peau de cerise, qui me surprend
un peu.

Oui, au final, un bien joli sonnet classique et qui sait conserver
sa part de mystère.

   Anonyme   
7/8/2015
Bonjour francissicard
Ecriture soignée, rimes somptueuses, harmonie, le premier quatrain est "nickel-chrome"
Mais pour conserver la richesse de la rime, vous introduisez deux termes triviaux "crachoir" et "juchoir", qui n'ont rien à voir avec le thème et nuisent à l'esthétique d'un sonnet qui s'annonçait si bien.

Les tercets rattrapent le coup, surtout les vers 12 et 14.

Les rimes riches ou léonines sont à la portée de n'importe quel quidam depuis qu'on trouve en ligne des dicos ad hoc.
Vous devriez vous en tenir aux rimes suffisantes, votre écriture y gagnerait encore en esthétique et en poésie.

Merci francissicard

   Anonyme   
7/8/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Une prosodie classique de toute beauté, ni plus ni moins.

Quelque chose dans ces mots doux et voluptueux m'a transporté, à l'image de ces oiseaux volant dans le ciel, majestueux et silencieux.

La poésie est partout, dans chacun des mots que vous employez.

Bravo !

   papipoete   
7/8/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour francissicard; "des oiseaux de mer qui marchent vers le ciel" me fait penser à une scène de " the Vall " de Pink Floyd, comme défilant au pas. Ce mouchoir que la fée a laissé choir, qui viendra le ramasser et lui rendre les yeux enfiévrés?
Les grands volatiles planent, " brodant de la soie à la frange d'une île ", disparaissent, puis dans un dernier cri, surgissent par delà le levant.
De sublimes alexandrins tel celui cité plus haut, qui nous emmènent comme attachés au corps de l'albatros, de la mouette ?
Le 4e vers avec " sa peau de cerise ", et le dernier avec " un bruit de fossile " me laissent dubitatif.

   Lulu   
7/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai bien aimé ce poème pour l'idée de rendre compte des Oiseaux de mer que j'affectionne particulièrement.

Je trouve cependant dommage que les rimes soient aussi riches, car elles attirent trop l'attention au moment de la lecture au détriment du reste qui normalement devrait compter davantage. J'ai donc lu et relu ce poème pour le saisir vraiment.

Personnellement, je n'ai pas trop aimé le premier quatrain dont je ne suis pas parvenue à extraire des images claires. Le premier vers annonce pourtant quelque chose de beau et de simple, mais je suis perdue dès le second vers avec "ce mouchoir" dont je ne sais à quoi il revoie. Cela est d'autant plus compliqué qu'il y a ce "ce", article démonstratif qui suppose de renvoyer à quelque chose de déjà exprimé... De même, je ne parviens pas à me représenter "le rivage calme à la peau de cerise", la cerise appelant la couleur malgré soi.

En revanche, j'ai bien aimé le second quatrain. Là, au moins, c'est clair et exprimé avec de belles images, comme "Les rides de la nuit qui pendent d'un juchoir".

Pour le premier tercet, je suis mitigée sur le second vers :
"Leurs becs brisent les sceaux de nos calendriers". Qu'est-ce que cela peut bien signifier ? Les sceaux de nos calendriers ?
Par contre, l'image de broder "de la soie à la frange d'une île" est très belle.

Quant au dernier tercet, il est parfaitement fluide, sans heurt à la lecture, et ses mots renvoient à de belles images. Les oiseaux semblent partir et revenir un peu comme le mouvement des vagues, à un autre rythme, certes, mais un peu de la même façon.

En somme, je trouve ce poème assez réussi, mais il faut être vigilant aux images que vous voulez faire passer, ne pas nuire à ces dernières pour simplement faire le jeu des rimes.

   Anonyme   
7/8/2015
Bonjour Francis Sicard

Comme pour beaucoup de vos poèmes que j’ai lus ailleurs, à mon goût trop de métaphores nuisent à la clarté du poème. Je ne suis sans doute pas assez cultivé pour décrypter vos messages. Le rivage calme à la peau de cerise ne me parle pas, la peau de cerise certes brille mais elle est lisse, pas le sable. La nuit qui tombe d’un juchoir, d’accord mais que vient faire un juchoir sur les flots ? Vous connaissez le bruit d’un fossile ?

C’est joli à lire et à entendre mais, passé cela, désolé, je n’aime pas ce genre d’écriture.

   Anonyme   
7/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

C’est très bien écris autant que je puisse en juger.
J’aime assez l’image suivante : « le rivage calme à la peau de cerise » en grande partie parce qu’elle m’intrigue.

Le tercet suivant est une vraie merveille pour moi si vous y parlez du mouvement (le temps) de leur vol, et des nids des oiseaux, ce que je crois :

"En déployant le temps autour des madriers
Leurs becs brisent les sceaux de nos calendriers
Puis brodent de la soie à la frange d’une île."

Par contre je trouve que le poème, ou plus exactement le poète, au fond l’homme qui regarde les oiseaux dont vous parlez pourtant si bien est un peu distant…
C’est peut-être la condition de l’art - cette mise à distance - mais personnellement je ne m’y fais pas.
Mon côté sentimental sans doute...

À vous relire.

Cordialement

C.

   Anonyme   
7/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Dès que l'on parle d'oiseaux et surtout oiseaux de mer, je suis séduit.
De belles images dans ce sonnet
" Ils enjambent l’écume où s’engouffre la brise "
" Leurs ailes de satin dont l’aube s’est éprise "
D'autres que j'apprécie moins
" Fouillent l’éternité pour jeter au crachoir "
" Les rides de la nuit qui pendent d’un juchoir "

"Leurs becs brisent les sceaux de nos calendriers " je ne cerne pas très bien le sens de cette image.

   margueritec   
9/8/2015
Bonjour Francis Sicard

Bien que peu fan de poésie classique, j'ai été touchée par votre sonnet où quelques belles images me "parlent" (ils enjambent l'écume,"Leurs becs brisent les sceaux de nos calendriers"). Avec un coup de cœur pour la dernière strophe que je trouve extrêmement puissante, notamment en ce qui concerne la pointe (Jeter un dernier cri dans un bruit de fossile).
Au plaisir de vous lire ici ou ailleurs.

Marguerite C.

   Arielle   
9/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Il me semble que moins attentifs à la perfection de leur style classique ces oiseaux de mer auraient gagné en légèreté et en poésie.
Cette peau de cerise, par exemple, retient trop l'attention de la lectrice que je suis, tâchant de comprendre ce que l'auteur a voulu suggérer.
Ces fascinants volatiles gagnent peut-être en mystère ce qu'ils perdent en grâce. C'est votre choix mais, à mon avis, pour le bonheur d'une rime riche ils sont un peu trop prêts à sacrifier le sens d'une image.

   Francis   
10/8/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai vu le soleil se coucher dans le golfe endormi. J'ai vu les oiseaux "aux ailes de satin " dans le Duer apaisé. J'ai aimé ce "dernier cri dans un bruit de fossile." Ce sonnet m'a renvoyé sur la presqu'île de Rhuys.

   Vincendix   
11/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Je me demande qu'elle est la couleur d'une peau de cerise sur le sable
et quel bruit fait un fossile ?
A part cela j'aime bien les rides de la nuit qui pendent d'un juchoir.


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