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Poésie classique
francissicard : Papier de riz
 Publié le 19/04/16  -  11 commentaires  -  720 caractères  -  275 lectures    Autres textes du même auteur

Sonnet.


Papier de riz



D’une fontaine en or au centre du soleil
Jaillit l’eau de la pluie au parfum de framboise
Que des vases d’argent ornés de fleurs d’armoise
Recueillent goutte à goutte en versant le sommeil.

À l’heure où s’épaissit la cire de l’éveil
Le fantôme soyeux d’une étoile chinoise
Couvre de confettis les rives d’une ardoise
Qu’une craie a cendrés d’un nuage vermeil.

Le miel coule du ciel comme un fleuve de lave
Nappant de sucre chaud les larmes d’un agave
Écloses dans la nuit sous le sceau du secret.

Pailletés de cristal les méandres du fleuve
Poussent leurs rêves morts vers la sombre forêt
Et renaissent de l’eau faisant ainsi peau neuve.


 
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   Anonyme   
28/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,

Le seul défaut que j'ai pu déceler de ce poème est son manque de ponctuation (à part les points qui concluent chaque strophe, cependant il manque les virgules à l'intérieur) absolument obligatoire en prosodie classique. Peut-être que les correcteurs accepteront de rectifier ce petit "hiatus" afin de conserver ce poème dans la catégorie classique, ce qui serait de bon augure tant celui-ci est d'excellente facture.

En effet, les images sont de toutes beauté et très délicates. Le thème de l'eau y est subtilement évoqué (fontaine en or, pluie au parfum de framboise, goutte à goutte, le miel coule du ciel comme un fleuve de lave, pailletés de cristal)...

J'imagine une rizière, une fontaine, un fleuve dans lequel la pluie se déverse... Un joli papier de riz, en somme...

Bravo à vous !

Wall-E

   Ramana   
30/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
A part que c'est effectivement un sonnet, je ne vois pas où est le message, si toutefois il y en a bien un dessiné sur ce papier de riz. Si vraiment il y en a un, il se peut bien sûr que je ne sache pas le voir, étant un garçon un peu brut de décoffrage...
C'est assez joli, la forme est respectée, mais c'est un peu comme une photo dont les couleurs sont artificiellement saturées. Les mots et les phrases paraissent choisis plus pour leurs effets sonores et leur esthétique, que pour délivrer une idée quelconque.
Sinon l'agave étant une plante dont on retire du sirop, je ne vois pas bien ce qu'elle vient faire ici, si ce n'est pour rimer avec lave. Et puis je ne parviens pas à m'imaginer du "miel coulant du ciel comme un fleuve de lave".
J'apprécie beaucoup votre maitrise de la prosodie, mais ne voyant pas dans votre texte autre chose qu'une recherche esthétique, je reste mitigé, mais curieux de votre retour.

   Curwwod   
1/4/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Je n'ai pas à première lecture compris grand chose à ce tableau rutilant, séduisant, mystérieux dont l'écriture me paraît bien aboutie. C'est ce qui, par la musicalité et la brillance des images, en fait le mérite. Je suis assez déçu par le dernier vers qui manque de l'envolée nécessaire à tout sonnet réussi.

   StayinOliv   
2/4/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Texte plein de poésie mais aussi d'images complexes que même après plusieurs lectures je n'arrive pas à bien comprendre tant les métaphores semblent être accessibles à votre seul esprit. Cela n'enlève rien à la beauté de votre poème mais rend malheureusement hermétiques les sentiments que j'aurais pu ressentir avec une meilleure compréhension.

   papipoete   
3/4/2016
 a aimé ce texte 
Bien
poésie classique
J'ai du mal à décrypter le sens de l'histoire de ce " papier de riz ", mais les images sont si belles, que je m'y arrête pour le plaisir des yeux .
Je vois pourtant très bien la scène des 2 tercets, si resplendissants, mais...
papipoète

   Anonyme   
19/4/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour francissicard... Rien à dire pour la prosodie classique quand bien même la majorité des rimes sont seulement suffisantes mais, j'en conviens, ce n'est pas toujours possible de faire mieux selon le sujet.
Le sujet justement, pour moi c'est là que le bât blesse car je n'arrive pas à faire le lien entre le "Papier de riz" du titre et la teneur du texte.
Certes, je relève quelques beaux vers, quelques élégantes tournures mais je nage, je nage de quatrains en tercets et au final me retrouve noyé dans les méandres d'un fleuve que je suppose asiatique.
N'ayant pas tout compris, j'attends d'en savoir plus quant à ce Papier de riz ! Merci Francis...

   emilia   
19/4/2016
L’artiste crée sa toile impressionniste sur fond de chinoiserie et de papier de riz dont la transparence incite à la créativité et à la finesse des effets mêlant couleurs et matières pour évoquer l’or d’un coucher de soleil à travers la description d’une vision céleste d’une nuit de sommeil distillé goutte à goutte, qui se pare de jolies métaphores : « le miel coule du ciel comme un fleuve de lave… » dont les méandres pailletés de cristal disparaissent peu à peu dans l’obscurité pour renaître au matin avec l’eau qui sert de révélateur… ; ce n’est que ma lecture et peut-être que le dernier vers aurait mérité un traitement plus percutant pour se clore sur l’apothéose attendue…

   Teneris   
19/4/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
J'ai beaucoup apprécié la superposition de myriades d'images que nous offre ce sonnet, bribes d'instants au fragrances solaires qu'enlacent et lient les sonorités, fluides et délicates. Malgré la difficulté des rimes des quatrains, chaque mot semble parfaitement à sa place, naturel, sans artifice aucun, si bien que l'on voit devant soi, au fil des mots, se dessiner de mille couleurs cet éveil printanier.

Seul petit bémol : le second hémistiche du dernier vers me semble un peu moins fort que les autres, moins original peut-être.

   Anonyme   
21/4/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
La mélodie de vos mots harmonieux ont fait mon plaisir de vous avoir lu plusieurs fois, et d'attendre un peu pour poser mes mots. J'ai savouré ce poème mots après mots, comme dans cette strophe qui a ma préférence :

"Le miel coule du ciel comme un fleuve de lave
Nappant de sucre chaud les larmes d’un agave
Écloses dans la nuit sous le sceau du secret."

Mais tout l'ensemble de ce texte, fond comme forme, m'a enchanté par l'agréable des mots qui m'emportent, et déclenchent de superbes images, et créent une douce émotion.

   Vincendix   
22/4/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J’admire toujours le sonnet d’autant plus que j’ai difficultés à l’écrire, celui-ci est parfait dans sa construction..
J’aime particulièrement le premier tercet, tellement suave !
D’après le titre et le contenu, la scène se passe en Chine ou peut-être au Vietnam-Nord ?
Un voyage agréable dans un endroit luxurieux et mystérieux.

   Cristale   
22/4/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour francissicard,

Couleurs, goûts, matières subliment les images de ce sonnet au rythme chantant.
Ni visions ni métaphores ; plutôt des lumières changeantes sur des scènes en filigrane qu'un peintre, un photographe sauraient attraper...sauf qu'ici c'est l'encre du poète qui nous les offre avec son talent, ses mots, et son regard si particulier sur le monde qui l'entoure.

"Le miel coule du ciel comme un fleuve de lave
Nappant de sucre chaud les larmes d’un agave
Écloses dans la nuit sous le sceau du secret."

Ce tercet est très beau.

La construction n'est pas vraiment parfaite : les mots à la rime sont en majorité des substantifs ( sauf dans les 8ème et dernier vers), et sur deux syllabes.
Le dernier vers manque un peu d'éclat pour mon goût personnel, mais la perfection n'existe pas, encore moins quand il s'agit d'un sonnet.

Je salue donc le talent de l'auteur.

Merci pour ce plaisir de lecture.
Cristale


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