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Anonyme
17/4/2021
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bon, ça m'ennuierait de me dire "j'ai failli commenter, pis finalement non, c'est trop compliqué". On y va.
Parce que ce qui est compliqué, c'est que j'ai à la fois un sentiment de trop sophistiqué et de banal en fin de lecture ; et ces deux impressions apparaissent inconciliables. Déjà, commençons par le positif : les trois premiers vers qui me décident à commenter. Associer la Lune et la mer mouvante, la glissade de silice, oui ! L'image me parle immédiatement. Juste après ça se gâte parce que je ne sais pas à quoi correspond "Androsace" et que le mot "croissant" associé à la Lune me chagrine. Idem pour la suite : le soleil répond à la nuit en fin de vers (opposition facile) et l'âme Céanothe, je connais pas. Le scintillement lacté associé aux étoiles à la lumière pâle, encore de la facilité à mon avis. Au final, sur ce poème, une impression mitigée, comme si sous des termes d'initiés bluffants se cachait une regrettable pauvreté d'image... Mon impression, hein. |
Anonyme
21/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Ce poème émane d'un bontaniste-poète, voire d'un poète-botaniste. Si j'ai dû aller sur internet pour rencontrer l'androsace et le cénaothe, j'étais en terrain connu pour les trois variétés suivantes. Belle idée de leur offrir des majuscules, sorte "d'anthropomorphisme" bien plus élégant que le mot pour "le" désigner. Nous sommes en "libre" -liberté. La première impression de lecture est celle d'herbes folles dans un ciel "arc-en-ciel". La seconde n'entend que ce beau tableau ou pas une variété horticole ne vient troubler la quiétude. Cherchant souvent mes mots, je vous offre la citation suivante découverte se faisant : "Je crois que la présence, en nombre, de l'être humain fatigue les plantes. Une exposition horticole pâme et meurt presque chaque soir, quand on lui a rendu trop d'hommages (Colette, Naiss. jour,1928, p. 22)".(CNRTL) Merci du voyage, Éclaircie |
Dolybela
2/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Quelle Bérénice ? La reine, celle d'Aurélien, une muse personnelle ? Je ne sais pas mais ce poème me plaît. Il est court, il me fait penser à un écrin dans lequel on mettrait les plus belles choses un peu pelle mele, les éléments qui composent le souvenir d'un instant. Les fleurs apportent des accents grecs, les images sont simples et les mots compliqués ce qui offre un beau mélange. Merci pour cette nuit.
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Anonyme
3/5/2021
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Je suis pour l'emploi des mots rares en poésie ce qui la rend précieuse. Votre poème reste cependant joli, il ne s'envole guère. Et puis le thème est éculé, on le trouve beaucoup chez les poètes oniriens.
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Castelmore
3/5/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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La course de la lune parcourt la chevelure de Bérénice ... ainsi comme la nuit et les étoiles, toutes associées à une fleur, Sélène apporte une fleur au bouquet...
Idée poétique s’il en est ... mais exploitée insuffisamment et dans des vers manquant de puissance. L’aspect bloc de la présentation contredit quelque peu la légèreté d’un ciel étoilé... Ressenti mitigé... |
Yannblev
4/5/2021
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Bonjour Fried.
Vous avez raison, pas besoin d’aller courir sur Mars en navette spatiale… il suffit souvent de lever la tête et les yeux pour trouver sa part de poésie sidérale relue dans un bouquet de simples fleurs, bleues comme les céanothes, fragiles comme l’androsace, pâles comme l’ancolie. Et à mon goût ce bouquet composé vaut largement l’amas d’étoiles dont les astronomes parent la Chevelure de Bérénice. Cette cueillette galactique décrite sans emphases ni circonvolutions stylistiques offre un voyage peu banal et rafraîchissant dans l’espace qui aujourd’hui a perdu de ses mystères. Merci pour l’instant d'apesanteur |
Donaldo75
17/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Encore un de tes poèmes, fried. Celui-ci, je le lis en écoutant l'album "Farewell to the shade" du groupe anglais "And also the trees" parce que je retrouve dans ta poésie ce que je ressens avec cette musique. Les mots glissent sur mon cortex cérébral, emmènent mes neurones ailleurs et tournent leur sens vers la liberté des symboles, le clair-obscur de mes références et de ma culture, de ce qui me donne à moi lecteur les moyens d'interpréter à ma guise ce que je suis en train de lire sans me prendre la courge avec de la confiture intelligente, du blabla théorisant ou du commentaire composé à la mode scolaire. Chacun son truc, dirais-je, et ta poésie c'est mon truc.
Bravo ! Don |