Un texte rempli d'images percutantes mais qui me laisse néanmoins sur une impression mitigée, comme s'il n'était pas complètement abouti ou trop vite expédié. Ainsi, la répétition dans les deux premiers vers me paraît superflue. D'autre part, le rythme interne du poème est gâché par l'alternance de phrases courtes et de phrases qui n'en finissent pas. Dommage car, encore une fois, le texte offre par ailleurs des images inspirées, ce qui n'est pas négligeable.

Bonjour fried,

Cela faisait longtemps, non ? Je suis content de lire un de tes poèmes parce que j’aime lire la forme libre dans ta plume – je risque de me faire traiter de complaisant mais tant pis j’assume mes goûts – et je ne suis pas déçu en la matière par ce dernier opus. J’aime l’idée de la lune à l’ouest, cette expression voulant dire différemment selon l’angle sous lequel on la considère ; à l’ouest rien de nouveau serais-je tenté d’affirmer parce que moi-même je suis à l’ouest et dans un état proche de l’Ohio et qu’en plus j’imagine bien Botticelli en train de peindre Vénus courir après les ours. Et les références multiples remplissent le poème de surréalisme, un peu comme dans un tableau de Salvador Dali. C’est presque « too much » dirait Sophie Favier, poétesse de l’Eternel.

Merci pour le partage.

bonjour fried
Ce n'est pas vraiment ce que je sais écrire, ni que je dévore des yeux dans un livre le soir, mais je ne sais pourquoi, j'aime bien !
C'est farfelu mais un rêve marche rarement sur ses quatre pattes.
NB "... plus haut Vénus ira courir après les ours " en est un bon exemple ; ne pas chercher à remettre droit, ces vers à peine penchés sur les bords, et sourire... ce que je fais céans.

Oui, on n'est pas arrivés !

Excellent libre, fried.

Quand la lune sera à l'Ouest. Voilà. ici, j'aurais bien vu une maj à Ouest.
Et quand elle sera à l'Ouest, elle sera complètement à l'ouest. (sans maj pour l'expression bien connue)
Vénus ira courir après les Ourses (la petite et la grande , n'est-ce pas ?)
je vais garder pour moi "les femmes qui n'en veulent pas chanteront la comptine des enfants germés de nuit", peut-être que je verrai mon interprétation correspondre avec ce que tu as voulu écrire sur un fil, va savoir...

et puis les Nations Unies, la disgrâce, les camions-bennes, voilà tout l'arsenal (terme militaire, je sais) qui conduit à la recherche d'une vie d'artifices. Sinon, quoi d'autre sous le ciel étoilé ?

j'ai vraiment aimé ton poème, qui m'emmène et j'interprète.

C'est toute la force d'un libre qui est libre, la vérité n'a pas sa place ici, nos instants créent cette liberté.

un grand merci.

Bonjour Fried,

Un auteur qui se fait rare sur le site et dont la plume si fine est un enchantement pour l'oeil et pour l'ouïe.

De belles images photographiées avec ce regard poétique particulier qui sait mettre des couleurs aux nuits les plus sombres.

Merci pour ce joli moment de lecture.
Cristale

Bonjour Fried,

J’ai souri aux à-peu près sémantiques : nations du nid, camions-peines, à ce poème dont l’absurde m’échappe en grande partie, mais au final je me suis fait mes images perso de ce futur envisagé et peu enviable.
Mais nous y sommes déjà, dans ce futur désespérant ! Ou peu s’en faut, merci de nous le rappeler et au plaisir.

Presque dans le style de Nostradamus… en plus prolixe. Une prophétie qui pour une fois ne se prend pas au sérieux (enfin j'espère qu'une secte ne s'en emparera pas pour quelque messe basse)… quoique…