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poldutor
1/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Poème libre qui est une introspection permettent de retrouver son calme.
"L'introspection (du latin « introspectus ») désigne l'activité mentale que l'on peut décrire métaphoriquement comme l'acte de « regarder à l'intérieur » de soi, par une forme d'attention portée à ses propres sensations ou états."(Wikipédia) C'est zen, et ça peut être utile à tout le monde. E.L |
daphlanote
10/7/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Franchement j'aime bien. Pas de grandes images, pas quelque chose de franchement surprenant ou qui invite à laisser aller l'imaginaire.
Par contre, c'est fluide, le rythme est présent et sert vraiment son sujet. Je regrette par contre le tambour rugissant qui, à mon sens, ne peut pas résonner "sourd" alors même qu'il rugit. Certes, ce pourrait être ce rugissement bas et sourd qu'on imaginerait. Mais ça n'est pas écrit tel que et peut-être l'auteur aimerait-il nous y inviter, à mon sens il est déjà bien trop loin. |
Gabrielle
11/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Comme un songe qui viendrait vous réveiller, l'âme alanguie...
Un très joli texte qui fera des émules... Merci pour ce partage, douce torpeur. |
Pouet
30/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bjr,
un poème qui fait bien son office, il invite effectivement au laisser-aller. J'ai été un peu perturbé - enfin non pas à ce point - par l'absence totale de rimes ou de renvois dans la troisième strophe, ça fait un peu étrange je trouve, ainsi que par la succession "ensoleillé/soleil" qui pour le coup alourdit un peu le propos. Sinon bien aimé l'ensemble et ce final et son cœur/tambour (enfin je suppose) qui, sans originalité particulière, résonne pourtant ici avec pertinence. Le licou et le joug nous rappelant quant à eux notre condition d'animal-humain porté tout autant sur l'asservissement de l'humain que de l'animal... Alors oui, un peu de repos. Merci. |
Vincente
30/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le laisser aller en leitmotiv a conquis le poème (dans son inscription littérale par quatre occurrences et par la volonté sans détour du narrateur), je n'ai pas eu de doute sur ce plan, forme et fond ont imprimé à l'atmosphère la douceur déterminée nécessaire. Par contre, au fil de la lecture des anicroches se sont agrippées à mon assentiment, je n'ai pas réussi à m'en débarrasser après plusieurs relectures.
Dans l'ordre "d'apparition" à l'esprit, voici mes petits pics émotionnels, négatifs et positifs. J'ai bien aimé les quatre assonances en "ou" disposées symétriquement dans la première strophe ; elle font penser à un souffle qui ferait ouf... Par contre dans le dernier vers le "à reposer" me fait penser à un corps sans vie ?... (on est bien d'accord il ne s'agit pas ici d'évoquer un endormissement mortel ??). Troisième strophe, le vers "rayon de soleil" est redondant avec le précédent ; d'ailleurs, ce vers serait supprimable avec bénéfice, le rythme y gagnerait et le sens profiterait d'un peu de mystère. Avant-dernière strophe, j'ai eu un peu de mal avec l'association des trois termes "tambour/fluide/rugissant", les paires "tambour/fluide" et "fluide/rugissant" paraissent antinomiques en elles-mêmes mais aussi entre elles. Dernière strophe. J'aime beaucoup ce "Tout doux / petit tambour" (le "cœur-tambour" : très belle image !). Mais à nouveau ce "reposant" sans pronom personnel évoquant un corps mort. Dommage. L'ensemble est bien sympathique, mais pas suffisamment maîtrisé pour nous pousser au lâcher-prise oubliant les nécessités de la langue. |
Marite
30/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Séduite par ces vers libres, spontanés, très évocateurs de ce "Laisser aller" si bienfaisant. Chacune des strophes est plaisante et j'avoue avoir une préférence particulière pour :
" Esprit du voyage dépose-moi au versant ensoleillé rayon de soleil mon corps se réchauffe je souffle " |
Davide
30/7/2019
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Bonjour fried,
De prime abord, j'avoue avoir du mal à synthétiser l'ensemble, entre désir de liberté (de se libérer ?), voyage et farniente, d'autant plus que l'expression "je laisse aller" (et non pas : "je me laisse aller") est une locution verbale habituellement transitive. Ainsi, dès la première strophe, les vers "Je laisse aller" (v.1) et "j'aspire à reposer" (v.4) ne me semblent pas exprimer la même chose que les vers centraux, 2 et 3. La mise en page de ce contraste est, je trouve, plutôt maladroite. La bride serait donc une métaphore de la vie qui nous emprisonne dans sa routine et qui nous épuise. Les deux strophes suivantes sont plus cohérentes en affluant vers cet "esprit du voyage", mais les images, un peu cliché à mon goût, font trop penser à une publicité pour des vacances. J'ai bien aimé, en revanche, l'image du tambour, même si la proximité des mots "rugissant" et "sourd" m'apparaît douteuse. J'y vois l'aboutissement de ce voyage, sa concrétisation, le corps alangui sous le soleil des tropiques. De plus, les vers "il résonne sourd / en mon corps sommeillant" me font penser qu'il pourrait être une métaphore du cœur, dont les battements ralentissent dans la torpeur, loin de la course effrénée de notre quotidien. Joli ! Se libérer la tête, laisser le corps respirer, se reposer, voilà le message de ce poème. Mais son écriture - par moments approximative et redondante - ainsi que le déroulé de la démonstration ne m'ont pas totalement convaincu des bienfaits de cette "évasion". Désolé fried, Davide |
senglar
30/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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bonjour fried,
Ben... oui, pour du laisser-aller c'est du laisser-aller. Ce qui serait bien ce serait de faire de cette idée un haïku. Mais il est vrai que ce ne serait plus alors du laisser-aller. Aïe ! Kaï Kaï... Aïe ! Aïe ! Aïe ! (Oh ! Couché le Marsupilami !) Satanés japonais qui rouspètent quand ils ont trop de congés. Licou et joug leur sont indispensables, de bois bien lourd et dense et de cuir solide et cinglant. On devine bien qu'ici ces accessoires ne sont qu'au figuré. Quand même ce tambour, inopportun pour petit qu'il soit, ne pourrait-il être tambourin ? Faut lever la gambette pour danser et Carmen n'est pas de tout repos... Ah ! Scusi :) Trop dur de redresser la flèche du B Pfuitt... senglar pas majuscule |
Anonyme
30/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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" licou " et " joug " sont bien employés pour imager ce désir du narrateur de se lbérer des contraintes et " laisser aller ".
Les deuxième et troisième strophe expriment aussi cette aspiration au farniente. Par contre cette intrusion du tambour, dans le contexte, ne m'a pas séduit. "J'écoute ce tambour fluide rugissant " j'aurais mieux vu : j'entends. Alors laissons-nous aller, sans oublier l'eau fraîche à portée de main, mais sans avoir à tendre le bras ... |
papipoete
30/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour fried
Ma petite fille dirait " comme c'est mimi ! " et je le pense à travers ce joli poème de coton que nouent des fils de soie ! Je ne suis jamais allé confier mon âme à un guérisseur, mais votre poème semble une ordonnance sans médicament ! On endort un patient par hypnose et le chirurgien opère... je crois qu'à lire au malade ces vers, il fermerait les yeux et se dirait " laisse aller, laisse aller..." j'aime tout de votre poème, aussi ne vois-je pas un vers luire plus qu'un autre ; et terminant d'écrire ici, je vais dire à mes paupières " fout doux, tout doux..." bravo poète ! |
hersen
30/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Salut fried !
J'aime bien ce poème qui incite...à n'être incité par rien, à prendre le temps, à humer l'air du temps. un voyage de rêveur... j'ai deux bricoles dans ma besace, mais tu jettes si tu trouves que ce sont des vieilleries trop cabossées : première strophe : le "je" manquant à deux vers sur quatre m'a un peu déstabilisée, j'ai pris ces verbes pour des impératifs en première lecture. Dans la strophe : "J'écoute ce tambour fluide rugissant il résonne sourd en mon corps sommeillant" je virerais tout simplement le mot "rugissant". ça donnerait : "J'écoute ce tambour fluide il résonne sourd en mon corps sommeillant" Et puis aussi : "Au versant ensoleillé rayon de soleil" Remplacer "ensoleillé" ? mais ton poème est très agréable et ne fais pas forcément attention à ma besace. Y a un bric à brac, là-dedans ! Merci de la lecture ! |
Anonyme
31/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour fried,
Laisser aller et lâcher prise. efficace par la douceur des mots, par les sonorités, par le vocabulaire associant des mots de même famille comme pour appuyer le propos, mais délicatement. J'aime l'évolution dans la construction, dans le premier paragraphe, le mot "licou" évoque un état de stress, d'asservissement. Puis le vocabulaire change de registre pour encourager à se détendre, jusqu'au quatrième paragraphe où le tambour (cœur) se fait entendre. Le son est moins doux mais tellement vivant. Le narrateur l’exhorte d'ailleurs à ralentir pour parvenir à se "laisser aller" bénéfique. Merci du partage, Éclaircie |
STEPHANIE90
31/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour fried,
une agréable lecture, au gré de votre âme. J'ai vraiment aimé ma lecture : "Je laisse aller oublie le licou secoue le joug j'aspire à reposer"..... Le seul handicap pour moi à ce poème est dans le découpage final de vos vers. Il gâche pour moi en grande partie l’allant poétique de l'ensemble. Je l'ai lu ainsi, cela évidement n'est que mon ressenti : "il résonne sourd en mon corps sommeillant Tout doux petit tambour mon corps respire reposant" En lecture à voix haute, cela change tout, cela permet l'inspiration et l'expiration à ce corps reposant. Pourquoi un point final alors que vous avez choisi de ne pas ponctuer votre poésie ? Mais, l'ayant apprécié sur le fond de part le choix de vos mots et les associations, mon appréciation sera bonne. Puisque, j'aime me laisser aller... Merci à vous, Stéphanie |
natile
31/7/2019
a aimé ce texte
Pas
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cela pourrait convenir à un exercice de méditation mais pour ma part je ne suis pas sensible
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Donaldo75
18/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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J’ai respecté l’exergue, je me suis installé confortablement dans mon canapé, j’ai respiré profondément et je me suis laissé aller à cette lecture ; autant dire que ça a fonctionné – je n’ai quand même pas fermé les yeux parce que c’est incommode pour lire m’a-t-on expliqué sur le site – et que j’en suis ressorti zenifié – si tant est que ce mot existe mais tant pis vu que je l’utilise tous les jours dans ma vie de consultant – au point de rédiger un commentaire sans écouter de musique. Pourtant, un bon Klaus Schulze des années soixante-dix ça l’aurait fait, non ?
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