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Poésie néo-classique
fufaru : Courage, Oh tributaire du passé !
 Publié le 19/02/08  -  3 commentaires  -  1274 caractères  -  36 lectures    Autres textes du même auteur

Une simple mise à plat...


Courage, Oh tributaire du passé !



Je le suis, oui je le serai toujours
Mes enfants se lèveront pour
Me dire « tu vois papa tu ne l’es plus »
Alors ris, chante, danse et bienvenue !

Je le peux, oui je le pourrai toujours
Mes parents se rassembleront pour
Me dire « allez courage oh tributaire du passé »
C’est fini maintenant, tu es un nouveau né

J’y pense, oui j’y penserai toujours
Mon cœur se démène pour
Ne plus faire pleurer mes yeux
Et battre, battre encore de plein feux

J’y vois, oui j’y verrai toujours
Mon ange se pencher pour
Me dire « je t’aime mon amour »
Suis-moi, aime-moi, fais-moi la cour

J’y crois, oui j’y croirai toujours
Mon esprit se divise pour
Me faire penser au passé, à l’avenir
Quelle torture ces pensées pleines de désir

Qu’est-ce qui est le pire ?
Est-ce le présent qui détruit le passé ?
Ou le passé qui détruit le présent ?
Fuyons vers l’avenir…

J’y fuis constamment encore et encore
Mais j’ai l’impression que plus je cours
Plus le passé me rattrape je le vois
Alors à présent je ne cours plus je reste là
Impassible aux joies du présent et coupe tout
Tous les bonheurs à venir …


 
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   Anonyme   
20/2/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
« Une simple mise à plat... », disiez vous dans votre description !

Serait-ce la relève d’un état dépressif suite à la perte de la tendre moitié ?

J’ai un peu moins aimé l’avant dernière strophe, mais j’ai adoré tout le reste. J’ai lu avec beaucoup d’émotion, étant moi-même tributaire de mon propre passé.

   clementine   
11/4/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Ne le sommes-nous pas tous tributaires du passé qui nous a formaté selon son bon vouloir?
J'ai apprécié le fond de ce poème/reflexion, un peu moins la forme.
Mais j'ai aimé globalement.

   Anonyme   
11/6/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Est-ce moi qui est du mal à vous comprendre ou vous qui avez du mal à vous faire comprendre. J'ai saisi l'idée d'ensemble mais je trouve très confus et brouillon certaines de vos formulations.

Je passe sur les premières strophes qui me semblent être un bavardage pour meubler, et j'en viens à cette strophe, qui est une interrogation intéressante :

" Qu’est-ce qui est le pire ?
Est-ce le présent qui détruit le passé ?
Ou le passé qui détruit le présent ?
Fuyons vers l’avenir… "

Cependant pour ma part je n'aurais pas utilisé le mot "détruire" car c'est impossible, j'aurais plutôt été tenté de dire "apprivoiser", pour que chaque chose soit à sa place, et ainsi éviter les interférences entre passé, présent et avenir.

La preuve en est votre dernier strophe :

" J’y fuis constamment encore et encore
Mais j’ai l’impression que plus je cours
Plus le passé me rattrape je le vois
Alors à présent je ne cours plus je reste là
Impassible aux joies du présent et coupe tout
Tous les bonheurs à venir … "

La solution à ce problème viendra de vous, de l'acceptation enfin de ce passé tel qu'il est, vous lui faites la part belle, vous lui donnez trop d'importance, ce qui est passé et passé, alors allez de l'avant ...


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