Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
fufaru : Ma petite Océane
 Publié le 31/07/08  -  12 commentaires  -  1189 caractères  -  176 lectures    Autres textes du même auteur

Doux rêve d'un futur idéal ...


Ma petite Océane



Ton visage qui n’existe pas encore me hante
Vendange d’automne toujours dans l’attente
Tu devrais être le fruit de ma descendance
Pour l’instant uniquement dans ma tête tu danses

Je peux te voir courir le long de mon esprit
T’exclamer en vain : Papa ! Papa ! Viens par ici
Chaque jour un peu plus tu t’éloignes
Mon cœur et ma douleur en témoignent

Alors je poursuis ma quête de te voir naître
Espérant chaque jour que je puisse paraître
Assez fort pour demeurer éternel
Assez fort pour toi ma petite belle

Ma petite, ma p'tiote, ma ch'tiote ma pucette
Dans mes bras tu seras toujours à la fête
Ton étreinte me rappellera celui de ta mère
Mais cette fois ne me laissera pas un goût amer

Ta p’tite queue de cheval me fait sourire
Comme ce rude hiver dans ton gros blouson
Emmitouflée, juste ta p’tite tête pour me dire
Pa’, encore chante-moi une jolie chanson

C’est le cœur gros mon bébé que je t’oublie
Tu n’es pas encore mais déjà tu me manques

Ma petite, ma p'tiote, ma ch'tiote ma pucette
Mon océan à moi, je t’aime p’tite tête


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Melenea   
31/7/2008
Je reste un peu perplexe... Est ce le désir d'un enfant dont tu imagines le visage, mais qui n'est pas encore né? (tu dis n'existe pas encore)
ou bien un enfant déjà là, mais que tu aurais perdu suite à une séparation d'avec la maman (qui cette fois ne me laissera pas un goût amer)

En plus tu en as choisi le sexe, c'est très bizarre comme impression, entre le réel et l'espérance... et un sentiment de grande perte, comme si tu faisais ton deuil...

Mél

   Anonyme   
31/7/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Un p'tit air de "Pierrot" de Renaud, "J'ai construit ta planète au fond de mon cerveau..." Un enfant qui nait dans notre coeur avant sa venue au monde... Sujet commun mais toujours émouvant. Je suis un peu réservé sur la forme en revanche. Mais bon c'est vrai que je suis un adepte (qui a dit adorateur?) des métaphores, parfois improbables... La simplicité c'est bien aussi, les messages directs...

   Anonyme   
31/7/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Que d'amour, l'amour transpire des mots. Et c'est très beau. C'est un poème qui ne ment pas, il dit l'envie, il sourit à la vie. Il n'est pas impudique. Il a un bel esprit. La forme un peu m'arrête, elle ne m'apporte pas autant de plaisir que le fond. Qu'importe, c'est accessoire ici...

   AnaiS   
31/7/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je n'ai pas vraiment saisi le "sujet" du poème, comme Mélenéa, j'oscille entre plusieurs interprétations et plusieurs impressions contradictoires.

La forme ne m'a pas trop emballée.

   ristretto   
31/7/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
perplexe
je n'ai pas saisi , moi non plus, le sens

   xuanvincent   
31/7/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Il me semble au contraire voir ce visage flotter, d'enfant (de fillette plus précisément) pas encore né, mais bien vivant dans la tête de cette femme...

Le thème m'a touchée, le poème aussi, par sa fraîcheur. Comme melenea, j'ai eu par moments de le sentiment de perte d'un enfant.

Au passage, il me paraît voir quelques contradictions, cf. "Chaque jour un peu plus tu t’éloignes", alors que son visage la hante.

   Leo   
31/7/2008
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Poème à plusieurs sens possible, soit, pourquoi pas ? Chacun est libre d'imaginer ce qu'il veut, et les scénarios possibles ne manquent pas mais il n'est dit nulle part que la poésie devait nécessairement avoir un sens unique et précis, voire même un sens tout court.
En revanche, vouloir émouvoir, transmettre des émotions, et se priver du formidable outil de respiration, de soupirs, que constitue la ponctuation, quelle erreur ! A l'arrivée, on obtient une litanie déstructurée, qui ne laisse passer que très partiellement cette émotion que l'on ressent pourtant très forte. Dommage.

   fufaru   
1/8/2008
" La ponctuation nous indique comment comprendre un texte, il arrive qu'elle puisse être extrêmement directive et nous imposer comment l'auteur veut absolument qu'on lise et comprenne son texte et ce, dans les moindres détails.

En poésie moderne, la directivité n'a plus sa place".

   TITEFEE   
1/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien
poème à tiroirs pour tous ceux qui le lisent selon leur vécu, leurs expériences et leurs sensibilités
ça évoque l'enfant mort-né
l'enfant que l'on perd
l'enfant que l'on attend alors que la mère veut l'expulser de son corps
bref, l'enfant que l'on rêve, l'enfant qui nous prolonge, l'enfant qui est l'image même de nos désirs inconscients

pour toi et pour te dire simplement que j'ai aimé ta poèsie, avec ou sans ponctuation car j'ai pu respirer là où je le désirais

http://www.archive-host2.com/membres/up/1086141494/mapetiteoceane.mp3

   Anonyme   
1/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Une belle imagination sur cette petite Océane. Dommage qu'il n'y est pas de ponctuation. C'est un poème émotionnelle et réaliste. Pas facile d'allier les deux peut être un petit manque de travail sur les rimes mais je suis pointilleux. Il m'a plu parce que c'est joliment écrit.

   fufaru   
22/1/2009
Merci beaucoup titefée

   Anonyme   
11/6/2017
 a aimé ce texte 
Pas
Je suis mi-figue, mi-raisin avec ce texte, j'ai comme un malaise face cette incertitude, dès cette première phrase on est dans un total mystère :

" Ton visage qui n’existe pas encore me hante
Vendange d’automne toujours dans l’attente
Tu devrais être le fruit de ma descendance
Pour l’instant uniquement dans ma tête tu danses "

Et les autres strophes ne feront qu'épaissir cette incertitude, où tout est donc envisageable par rapport à cet enfant, mais j'avoue franchement que cela m'a paru ennuyeux, au bout d'un moment j'ai décroché, laissant là l'auteur tout à sa réflexion, je m'en sens exclus.

Pour la forme, je regrette ce manque de ponctuation, hélas que l'on retrouve de plus en plus dans le corps des écrits.


Oniris Copyright © 2007-2023