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Corto
15/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il est bien sympathique ce miroir, mais il faut parfois s'en méfier... La première strophe est éclairante de cette ambiguïté: que nous propose ce miroir ? "reflet de notre âme," ou plutôt "terne luminosité nauséabonde,"?
Il est provocateur avec son "Brise moi et sept ans de malheur s'offriront à toi". Belle images avec "Mon cadre est ton corps, mon verre ton esprit Cependant jamais je ne vis" ou encore "Je suis ton jumeau irréel" et aussi "Celui qui étonne et cajole". On nous avait bien dit que la valeur n'attend pas le nombre des années. Bravo. |
Vincente
16/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Ce miroir qui fait tant parler les poètes a trouver là un regard séduisant et singulier. Passé les deux premiers vers assez convenus, on découvre dans cette réflexion des avis troublants "terne luminosité nauséabonde" et intéressants "Brise moi et sept ans de malheur s'offriront à toi" "mon verre ton esprit / Cependant jamais je ne vis." (Un miroir qui ne vit : sans vue et sans vie, amusante contradiction). Le miroir un "psychologue clairvoyant", il fallait trouver l'idée ! "Immortel mais non éternel" qui pérennise le propos justement décalé. Et pour finir, le regardant qui est le jumeau du regardé dans "je suis ton jumeau irréel", par une inversion perspicace, le reflet qui devient la source. C'est très bien vu (si je puis dire...).
La forme quant à elle, sans prétention, s'oublie dans toutes ces ingéniosités. |
INGOA
19/12/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Passons sur le jeune âge de l'auteur présenté dans l'incipit comme un appel à la clémence.
Le miroir de l'âme, maintes et maintes fois vulgarisé, offre ici de pâles reflets au narrateur dont le dédoublement prête parfois à confusion : Brise moi et sept ans de malheur s'offriront à toi. Des imbrications pas toujours de bon aloi : une terne luminosité nauséabonde. Je serai donc juste un peu clémente. |
papipoete
19/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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libre
On a tous chez soi cet ami, à qui l'on montre tout ; avec lequel on discute, lui demande son avis et il arrive même qu'on l'injurie le miroir ! Même au paroxysme d'une colère, on ne le brisera pas, à cause du mauvais sort ... mais surtout ; avec qui parlerions-nous, quand le mal de la solitude nous étreindrait ! NB vous faites parler celui qui ne s'exprime que par ses reflets, mais il en dit tellement ... J'aime bien cette conversation monologue, avec un infime bémol ( luminosité nauséabonde ) pourquoi cela ? Si vous avez 14 ans d'âge, votre plume émérite est celle d'un Grand ! papipoète |
BlaseSaintLuc
4/1/2019
a aimé ce texte
Bien
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j'ai déjà sortis de mes tiroirs , de ces poèmes , ni plus mauvais ,ni moins naïfs, qu'importe donc l'age du poète ,voyons l’œuvre tel quel , elle y gagne en sincérité , sortis de (terne luminosité nauséabonde) et de
"Immortel mais non éternel ; Je suis ton jumeau irréel, Celui qui pardonne et console, Celui qui étonne et cajole." que je trouve moins bon que tout le début l'auteur fait donc bien passer son idée , mais y perd en pure poésie , disons que j'aime bien |
Anonyme
4/1/2019
a aimé ce texte
Bien
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Je passe sur les trois premiers vers qui ne m'ont pas séduit.
Ensuite, de bons passages avec des images bien trouvées. " Mon cadre est ton corps, mon verre ton esprit " " Ami du narcissique Ennemi de l'alcoolique " subtil. Avec une dernière strophe au fond intéressant. "Je suis ton jumeau irréel " Un petit + pour celle-ci. |
Anonyme
12/1/2019
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Commentaire modéré
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MFAYARD
4/1/2019
a aimé ce texte
Bien
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Ca vient !!!
Il suffit de continuer. D'accepter la critique, fut-elle violente. De suivre les conseils. Et d'en tirer la sève qui vous fera continuer, continuer, continuer. Patience et au plaisir de vous relire. |
hersen
4/1/2019
a aimé ce texte
Bien
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Une très bonne démarche, Fumsec.
Je pense que le plus important maintenant est que tu te réappropries les idées et que tu leur donnes un élan; je t'encourage vivement, à lire, à écrire, à lire, à écrire, à vivre ! bravo ! |
Zorino
4/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Fumsec,
Je ne suis pas un connaisseur en la matière mais je dois dire que pour une première, c'est plutôt prometteur. Il y a quelque chose de pur dans votre écriture, quelque chose de touchant. Je vous invite donc à aller de l'avant et si vous vous trouvez une réelle passion pour ce noble art, persistez tout en vous faisant plaisir et par la même occasion - si bien évidemment vous le souhaitez - en nous faisant plaisir. Merci pour votre premier partage qui, personnellement, me plait bien. |
jfmoods
5/1/2019
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Au fil des 4 strophes, l'alternance des regards (extérieur / intérieur) épouse l'image du double à l'oeuvre.
Si la chute du poème présente un aspect réconfortant (gradation anaphorique : "Celui qui pardonne et console, / Celui qui étonne et cajole"), le reste du propos s'inscrit plutôt dans une tonalité fantastique (mots d'un conte célèbre : "Miroir, miroir" × 2, comparaison : "franc telle une lame", métaphores : "reflet de notre âme", "Porte d'un autre monde", "Mon cadre est ton corps, mon verre ton esprit", synesthésie : "une terne luminosité nauséabonde", impératif : "Brise-moi et sept ans de malheur s'offriront à toi", gradation anaphorique : "Au-dessus des règles, au-dessus des lois", jeu de personnifications : "Ami du narcissique / Ennemi de l'alcoolique / Témoin du temps / Psychologue clairvoyant", point de fuite insaisissable : "Cependant jamais je ne vis", "Immortel mais non éternel ; / Je suis ton jumeau irréel"). On repense alors à ce passage de "Fictions" de Jorge Luis Borges... "Du fond lointain d'un couloir le miroir nous guettait. Nous découvrîmes (à cette heure avancée de la nuit cette découverte est inévitable) que les miroirs ont quelque chose de monstrueux. Bioy Casarès se rappela alors qu'un des hérésiarques d'Uqbar avait déclaré que les miroirs et la copulation étaient abominables, parce qu'ils multipliaient le nombre des hommes." (Folio 614, "TLÖN UQBAR ORBIS TERTIUS", I, page 11) Merci pour ce partage ! |