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Pimpette
8/8/2012
a aimé ce texte
Bien
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J'ai lu ce texte avec le sentiment d'une joyeuse ironie dans les intentions de l'auteur....si bien que la musique, très chouette, m'a déçue car j'attendais une mélodie à la Brel..."Les bigotes"...
Bon travail malgré tout! C'est moi qui interprète abusivement sans doute? Par contre j'adore cette voix d'homme ! |
leni
17/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ce texte est superbement construit dans un crescendo affectif La tristesse est exprimée sobrement en images très poétiques C'est un écrit qui touche car il exprime avec talent la solitude de la veuve...qui contemple ce fauteuil vide!je cite quelques images qui m'ont particulièrement touché:
Sur l'autel noir du temps qui passe...Ne sont que moitiés qui restent...Apprivoisent des fantômes Et ce finale:Tuent le temps comme il les tuent Ce texte abouti bénéficie d'une musique idoine et est chanté avec talent Chanson remarquable! |
Anonyme
8/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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On se retrouve d'emblée face à ce " mur " de solitude et de désespoir, qui donne le ton du poème (j'ai encore un peu de mal à parler de chanson). Difficile de l'abattre. Finalement il n'y aura pas de rémission au malheur, à cause sans doute de toutes ces questions auxquelles on ne saura pas répondre, couplet après couplet.
Le texte raconte subtilement une double histoire, celle des couplets et celles des refrains. Je n'ai pas souvenir d'avoir déjà vu ça de manière aussi frappante. Mais ce sont surtout les images que vous avez su créer, que je trouve magnifiques : - Plutôt que de vous contenter de dire : " Loin du tumulte de nos villes " , vous substituez aux remous de nos villes, les remous de nos fleuves, avec cette double image poétique qui se décompose en une métonymie (le fleuve pour la ville) et une métaphore pour cette idée de fleuve qui emporte et brasse nos souvenirs. Dans ce contexte, cette figure de style est assez remarquable pour être soulignée. C'est ce que j'appelle " une image à deux niveaux " , quasiment inexistante dans le registre de la chanson. C'est ma conception de la poésie, c'est banalement superbe. - " Avant que renaisse, oblique / un pâle rayon de soleil ". Ce simple mot " oblique " est d'une telle force, il définit tellement bien à lui seul ce lent chemin d'une guérison possible! Cette guérison, si elle doit venir, avant d'être un soleil de midi, commencera par briller d'un faible rayon oblique. Encore une fois, un mot d'une banalité absolue, assez peu poétique en soi, devient une image confondante. Et vous appelez ça de la chanson, vous? - La complexité syntaxique de la phrase (quel régal, cette absence de ponctuation!) : " Les horizons tant se dérobent Les jours après les jours se lèvent Bariolés des tourments de l’aube." en fait quelque chose de magique, de transcendant. C'est malin, vous allez m'obliger à relire tout Apollinaire pour être sûr que vous ne lui avez rien chipé! Bon, il y a des corvées plus dégradantes. Alors bien sûr, tout n'est pas du même registre poétique. Heureusement d'ailleurs, sinon la chanson s'effondrerait sous le poids de la poésie. On aime aussi se laisser entraîner par des images plus communes (sur l'autel noir du temps qui passe - quel est ce ténébreux sentier, etc...). J'ai quand même un peu de mal à parler de " chanson " . Heureusement que la voix semble ressusciter Jean Ferrat, ce qui accrédite la thèse que la poésie peut être chantée. Un lecteur subjugué. Ludi |
brabant
6/9/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Funambule,
Oui... Voui... et Hanna alors ? :) Mais tu as raison, les veuves que j'ai connues et que je connais n'étaient et ne sont pas d'opérette, écrasées par le chagrin, mortes à la vie, mortes au bonheur. Au pauvre sourire qui ne trompe personne, à jamais accablées. Aux substituts de vie, aux substituts d'amants, nonnes du coeur. Ceci dit, cette vision est peut-être trop unilatérale. ça pète quand même, une nonne ! Et c'est délicieux ! lol ! Pardonne le mauvais goût Funambule Miam ps 1 : A la limite il y a un peu de Brel là-dedans, pour l'ambiance : les deux premiers vers sont un chef-d'oeuvre : "Derrière quel mur s'en vont les veuves Faire le deuil des amours défuntes ?" Pour être véritablement brélien il manque cependant à ce texte la satire (je sais que ça n'était pas ton but) ; Brel aurait grincé. ps 2 : Eric Le Noir est très convaincant, il est très fort ! ps 3 : En fait, après réflexion, l'innocence des veuves ? l'infirmité ? Je verrais plutôt là le portrait des vieilles filles. Avec tout mon respect évidemment, Funambule. A la limite, ça fait un peu misérabiliste. J'espère que tu me pardonneras cette finale peut-être un peu trop critique, les veuves, trop longues mines tristes, m'ont un peu tué à agonir ainsi. lol :) ça n'est que mon modeste avis hein et ton choix se défend. En fait c'est plus botrélien (outrance des "roses blanches" par exemple) que brélien. |
Arielle
6/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai du mal, moi aussi, à voir une chanson (cet "art mineur" disait l'autre !) dans ce poème dont a été relevée plus haut la finesse de certaines images.
Je me suis régalée à la lecture retardant le moment de l'écoute par crainte d'être déçue ... ce qui n'a pas été le cas : la musique, l'interprétation m'ont conquise presque autant que l'écriture. Digne de nos grands anciens dont je suis un peu veuve (Brel, Ferrat, Ferré et quelques autres) |
pieralun
6/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème qui, à mon sens, n'est pas réellement adapté à la chanson en général. Je vais avoir du mal à expliquer pourquoi, je le ressens ainsi......, peut être demande t-il à être lu et écouté attentivement pour en apprécier certains aspects profonds.
Je vais donc le commenter comme une poésie. Un très beau texte dans l'ensemble. Hormis le "tumulte de nos fleuves" un peu tiré par les cheveux, j'ai bien aimé la 1ere strophe. Aimé également la seconde et les 2 vers du refrain qui la suivent. Adoré la 3eme: bravo! Funambule, ces 4 vers sont, pour moi, d'une grande poésie; c'est rare d'arriver à sortir une strophe aussi belle et pleine de sens. Le reste est à l'image de la première partie, et seul le terme d' "infirmité", bien trop médical, ne me paraît pas en adéquation avec l'ensemble. |
Anonyme
7/9/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Derrière quel mur s'en vont le veuves...
toujours cette force des mots dite mélancoliquement par cette voix entre Ferrat et Reggiani je repense aux longs cortèges noirs des enterrements de ch'Nord Sur l'autel noir du temps qui passe... |
widjet
7/9/2012
a aimé ce texte
Bien
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La grande force de ce texte demeure la qualité du texte. Beaucoup de belles choses, alors j'en prends une au hasard.
Quel est ce ténébreux sentier Où l’innocence et la lumière Ne semblent plus vouloir aller Que pour y mordre la poussière ? Mais je pourrais presque tout prendre. La voix au début m'a semblé un peu tremblante (mais cela ajoute à l'émotion) et le rythme un peu trop "trainante" (notamment premier couplet), ensuite ça va mieux ou alors on s'habitue à ça comme au timbre (à la "Ferrat" ?). Même sans musique et sans chant, je suis client. Un gros + encore pour le texte ! W |
Charivari
8/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut Funambule. Un très beau texte, une très b(r)el chanson, tant au niveau des paroles qu'au niveau de la musique. Le défaut majeur est justement là, très Brel, c'est à dire qu'on reste dans une chanson un peu vieillote, avec un stéréotype sur les veuves d'antan... En fait, c'est peut-être ça qui m'a dérangé, cet article défini "LES" veuves, comme si elles formaient un groupe homogène, qu'elles vivaient toutes pareil leur deuil, alors que réellement, c'est juste une coincidence qu'elles ont en commun (personnellement, j'ai connu de très près 3 veuves, d'âges et de modes de vie différents, et elles n'avaient strictement rien à voir entre elles).
Bref, mis à part ce parti pris de départ, la chanson est excellente. "fleuve" pour rimer avec "veuve" me parait un petit peu forcé, mais tout le reste est maginifique. J'ai adoré le dernier refrain, avec ce jeu de mot sur "tue". |
Anonyme
9/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un très joli poème. J'ai un peu le sentiment que cette façon de vivre ce drame, telle que tu la décris, est, de nos jours, moins ostensible; ce qui ne gomme pas l'immense chagrin engendré.
« A quel ailleurs suspendre un rêve Les horizons tant se dérobent Les jours après les jours se lèvent Bariolés des tourments de l'aube » Pour ma part, je trouve cette strophe excellente Concernant la musique, bien que la mélodie soit sans surprises et « Ferratise » un peu ( à mon goût bien entendu) elle se marie bien au texte et la voix de Eric est toujours aussi mélodieuse. |
Anonyme
18/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Ce texte est toute beauté, chaque mot ici prononcé vous égratigne, ces veuves, sont ces femmes toutes noires, qui dans mon enfance me faisaient peur, leurs visages étaient si sombres, si durs, si fermés, j'en garde encore un souvenir très présent, elles étaient des ombres, à la démarche singulière, faite de petits pas serrés.
Ce poème est remarquable, et l'interprétation superbement émouvante, par cette voix qui vient par toutes ses tonalités, vous bouleverser. Je suis revenue pour une écoute, cet écrit m'a marqué, il me transporte, il est intense et il met à nu mon émotion, il m'égratigne, dans ces mots bouleversants que la voix énonce, si clairs, si forts ... |