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Lebarde
1/2/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Les amours frivoles d'un Casanova toujours en quête d'une Adeline ou une Colombine prêtes à passer des petits matins câlins et à refuser l'ennuyante routine.
Il n'a pas l'air d'avoir trop de mal à trouver ses "aises sur un fauteuil de rotin" et le lecteur que je suis, prend plaisir à suivre ses "divertissements" coquins. L'écriture légère, fluide, délicatement mutine et charmante est d'une belle et séduisante poésie. Un bien joli poème que j'aime beaucoup. L'auteur, nous parle dans le titre de "Rondeau triplé", soit, et dans l'exergue remarquablement versifié, nous dit que dans ce rondeau la forme sera préférée au fond: "Quelques traits ne sont là que pour fourbir la rime Et montrer mon esprit déliquescent en prime." Pourtant, ces alexandrins sur deux rimes sont fort élégants et poétiques et il est vraiment dommage que sur la longueur, quelques rimes patinent un peu et sortent de la rigueur que la catégorie classique exige (catin/atteint/potins etc...) Et puis il y a "enfiévrée" (diérèse/synérèse ?). Des broutilles que tout cela, et bravo à l'auteur pour ce superbe texte. Du beau travail que je vous remercie d'avoir présenté ici. En EL Lebarde |
Miguel
5/2/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Poésie légère, qui sent son XVIIIe siècle ; cela se laisse lire volontiers. Les quelques écarts par par rapport à la prosodie classique n'enlèvent rien au charme du texte. Eh oui, comme tout le monde, à part le vrai Casanova, on ne peut être Casanova qu'en rêve ...
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Cristale
17/2/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime beaucoup
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J'entre dans la danse.
Au premier degré ça n'a rien d'un rondeau, pas d'envoi, pas de refrain, rondeau triplé (kezako ? je ne connais pas tout et ça m'interesse), seuls la reprise au vers final des mots débutant le premier vers et les vers sur deux rimes répondent aux exigeances de la dite forme, ce n'est pas suffisant. Mais je soupçonne la malice de l'auteur... Au dixième degré, et au vu des huit vers en avant-propos, j'entends l'auto-dérison et l'esprit joueur de la voix poétique qui manie admirablement bien la rime mais néglige quelques règles de base. "Ne marchent-ils pas droit, ces vers qui sans erreur S'acheminent, parfaits, dans les bois de l'horreur ?" Heu... pas vraiment parfaits et sans erreur mais bon, pour les compliments on est jamais mieux servi que par soi-même :) J'ai suivi aisément et avec délectation les déconvenues de ce pauvre Casanova "Je voudrais vous prouver, sans morgue sibylline, Qu'un rondeau biscornu demande un baratin Que nul ne peut tenir sans la rime féline Et quelques notions utiles de latin." Voilà qui a le mérite d'être clair :) L'ensemble est amusant, vivant, bien formulé, donc j'aime beaucoup. Je note perfectible pour la forme "rondeau" annoncée. On ne s'ennuie pas sur votre page. |
papipoete
17/2/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Furax
Voyons-voir ce que ma conquête de la nuit me réserve, alors que je viens de la tirer de son sommeil... NB un compte-rendu par Casanova, de ce que sera logiquement, bientôt son festin de chair-fraîche...auquel j'ai du mal à savourer toute ligne, tant les inversions ( normale mine, angoissé lutin ) brusquent le regard. La dernière strophe " façon Emmanuelle/Sylvia Cristel " me fait sourire. L'ensemble du texte ( rondeau triplé ? ) me parait surjoué |