Bonjour,
J'aime beaucoup votre poème.
Ce qui m'a plu tout particulièrement, c'est le mystère qui enveloppe les pronoms "leurs" et "les". Le lecteur peut donner libre cours à son imagination - ce qui constitue selon moi un gros plus.
J'ai également apprécié que le champ lexical de la souffrance soit développé ("déchirures", "noire", "livides", "sans vie", "froideur", "fardeau") car cela confère à votre poésie une grande unité thématique.
Bien à vous.

Bonjour

Bien que votre poème soit très court, je trouve ce passage de trop:
- " Comme des parties
De corps sans vie "
Je trouve ces vers trop explicatifs. Le lecteur visualise très bien ce que sont des visages livides, inutile d'en rajouter. Ces vers ne font qu'alourdir vos propos.

Écrire un poème concis sans donner l'impression d'être inachevé n'est pas simple. En tant que lectrice votre poème me donne l'impression d'être inachevé. Quand j'arrive à la fin de ma lecture les mots qui me viennent à l'esprit sont "oui...et?" Une strophe de plus pour amener de la lumière à ce poème sombre aurait été bien vu le titre et l'exergue.

Je suis esprit, nuage, éclair, tumulte que la grâce, bien sûr issue du ciel, va envelopper de son exquise nature et magnifier.
Et si je suis complètement à côté de la plaque, c'est sûrement de ma faute.
Je n'ai pas été touché par votre "grâce divine" pour une raison fort simple : je ne réussis pas à identifier la matière qui sera exaucée ; et quand je me sens à l'écart j'ai l'humeur chagrine.

La énième lecture ne m'a toujours pas éclairé ; à qui est destinée cette grâce ?
" Sur leurs ailes écumantes ". Des anges ?

" Leurs visages livides
Comme des parties
De corps sans vie " A mon sens, un corps sans vie l'est totalement...

Après cette description, je cherche encore le sens de votre poésie

Je reste dans l'expectative... Je ne comprends pas d'où vous partez et où vous voulez aller. Peut-être que certains pourront se satisfaire d'une grâce céleste immanente, pour ma part je n'y arrive pas.
Les mots et expressions sont assez bien trouvés, mais ils puisent dans des formules assez convenues.
J'ai malgré tout une impression ténue qui me dit que vous évoquez des nuages en vie dans le crépuscule... Désolé malgré tout de rester à côté.

Bonsoir Grâce,

Un court poème sur fond de religieux qui semble toutefois éviter les clichés liés au thème, ce qui est une bonne chose.

Les deux strophes semblent avoir été écrites presque d'un trait, à l'image d'une fulgurance divine.

J'y vois un ciel noir et nuageux se transformant en une pluie qui se déverse sur la terre, le tout sublimé par une intervention inexplicable.

Cordialement,

Stéphane

Il en manque !
Le ton général m'a plu : dans la veine thématique de "La Fin de Satan" par Victor Hugo par moment, entre chute et élévation.
Mais effectivement, ce texte est trop court. Les images succintes ne prennent pas le temps de se développer - les ailes restent mi-closes - et c'est bien dommage.
Je me plais néanmoins à imaginer dans ce texte le début d'une peinture sombre et étrangement futuriste. Le noir, le blanc... tout cela me rappelle sans doute le manga de Tsutomu Nihei : Blame! .
De bons mots qui en appellent d'autres pour prendre fome.

Bonjour Gabrielle,

J'ai beaucoup aimé le titre qui m'a donné envie de découvrir le poème… mais je suis restée en deçà je crois, faute d'avoir pu comprendre les images… Cela est dû au fait que vous avez abordé l'écriture de ce texte avec l'adjectif possessif "leurs" (par deux fois) dans la première strophe, sans avoir précisé de quoi ou de qui il s'agissait.

Du coup, on imagine un peu ce qu'on veut, sans forcément être en phase avec ce que vous avez voulu signifier. "Leurs ailes" ou "leurs visages" associés feraient penser à des anges au vu des mots de votre présentation, mais peut-être suis-je à côté du sens exprimé dans le texte ?

J'aime assez la seconde strophe, mais cela aurait été plus touchant si j'avais pu comprendre de quoi ou de qui on parlait dès la première strophe…

Je ne crois pas qu'un poème nécessite d'être très long pour suggérer des images et des émotions, mais, ici, je crois que quelques précisions auraient été les bienvenues.

Mes encouragements.

bonjour Gabrielle
Dans le ciel de nuit noire, passent des formes allégoriques, quand soudain un ange les habille de lumière rassurante ...
NB quand le démon se transforme en séraphin, et rassure le rêveur apeuré par les ombres des ténèbres ...
Cela peut être un songe, mais pour moi il finira en cauchemar diabolique, avec des images de " l'exorciste ", et je hurlerai dans mon sommeil jusqu'à ce qu'on me réveille !