Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Gabrielle : Sans titre ou Renaissance
 Publié le 09/10/20  -  2 commentaires  -  641 caractères  -  87 lectures    Autres textes du même auteur

Malgré un triste tableau... je vois poindre une lueur... vers l'espérance...


Sans titre ou Renaissance



Sur le sol inanimé,

Des meurtrissures

De toutes parts.


Le spectacle qui s'offre

À nos yeux témoigne

D'une terre dévastée.


Paysage lunaire,

Témoignage d'une guerre

Où la violence

Qui rend captif

Fut omniprésente

Et dont la source fut

De malheureux hasards,

Le principe de non-réalité,

Prétextes pour une dévastation.


La pluie ou eau tombée du ciel

Balaie le sol immense.


Bientôt, refleurira

Le chant de la mousson.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   papipoete   
9/10/2020
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Gabrielle
ici vivait un peuple ; ici poussait la nature ; la guerre est venue prenant tout son temps, pour faire table rase de ce qui fut... Les belligérants ont déposé les armes ; la pluie a lavé le sang, et la sève a rejailli dans la forêt ; bientôt, l'on oubliera ces " meurtrissures de toutes parts "
NB hier, en France du sud, la terre s'est fâchée et tel Atilla raya de la carte villages, routes, et prit la vie à de nombreux habitants. C'était comme une vision de guerre...mais un jour lointain, on ne se souviendra peu-être plus qu'ici " sur le sol inanimé, des meurtrissures de toutes parts " défiguraient cet endroit si beau...
Comme votre poème arrive fort à propos !

   Vincente   
10/10/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est bien un "principe de non-réalité" qui a mis en œuvre ces "prétextes pour une dévastation" ! Auteur et narrateur ne s'en remettent pas, tant l'aberration de la situation les habite et les écœure. L'écriture, dans une démarche parallèle à ce qu'elle relate, cherche une simplicité dans sa prononciation comme pour déclarer le propre dépouillement des mots tentant de narrer le "spectacle" affligeant. J'ai trouvé cette posture modeste aveu de sincérité. Le poème se "contente" d'un moins-disant, à quoi bon en rajouter quand le constat parle de lui-même, par sa "terre dévastée" ; paysage poétique s'il en est, ce "paysage lunaire" renforce l'idée d'une non-vie résiduelle, en instance de renouveau, ce "chant de la mousson", dans le lointain, dans le providentiel, dans l'utopie peut-être.

J'ai apprécié l'intention et le regard face au fléau. Bien sûr ces quelques mots photographiant la perception du narrateur démuni ne permettront pas de réparer les brisures, mais ils portent à la mémoire une dimension humaine nécessaire à la reconstruction, et espèrent limiter de prochaines impasses politiciennes.

Concernant la forme, d'une lecture facile cependant, il me semblerait préférable d'éviter les "qui" dispensables ; ainsi celui du v4 aurait gagné à être remplacé par : "Le spectacle offert", et pour le second, je proposerais cet enchaînement :
"Témoignage d'une guerre / Où la violence, / Omniprésente, / Rend captif / Et dont la source fut /…"

Le vers "La pluie ou eau tombée du ciel" aurait gagné à être plus "décisif", décidé, sans le "ou" un brin hésitant. Je proposerais par exemple : " Les eaux du ciel / balaieront le sol immense. "

J'ai apprécié le recours au terme "mousson" qui souligne l'effet cyclique, imperturbable, des événements où l'homme parfois perd ses sens le temps d'une "dépression", mais de laquelle une re-floraison reste envisageable, après le balayage du "sol immense" (notre creuset de vie immense !) par la pluie.


Oniris Copyright © 2007-2023