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natile
9/8/2019
a aimé ce texte
Pas ↓
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Ce texte reste assez abstrait, éthéré si l'on peut dire. On ne sait pas trop à quoi se référer : mélancolie, méditation, philosophie? Une construction aussi un peu maladroite :3ème,6ème et 12ème vers entre autre.
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Purana
14/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Déjà la première strophe évoquait en moi un désir insoutenable de continuer à lire ce journal intime.
"L'âme" est enfin libre, me suis-je dit. "S'agit-il d'un état de conscience supérieure ? Est-ce une "expérience de mort imminente" ? Une conscience plus aiguë grâce à la méditation ou du fait d’un agent chimique ? La deuxième et la troisième strophes présagent du lait et du miel, une sorte de paradis oriental promis à ceux qui dans "la ville assiégée" réussissent à réprimer leurs "désirs ardents" et leurs "souhaits insoumis". Ce "souffle de vie" me semble très juste et généreux. Sourire. Ce n'était qu'après avoir lu la dernière strophe que je me suis rendu compte que "l'âme" avait apparemment atterri en Enfer et non au Paradis. Mais alors ... qui s’en soucie ? Appelons-le ce que nous voulons cet "Espace décuplé à l'infini'. C'est un très joli texte. Il est engageant et le rythme est agréable à l'oreille. J’y vois une certaine élévation de la conscience ! J'avoue que j'aime ce texte bien que je ne comprenne pas vraiment cette fin inattendue. Cependant, je me prends à imaginer que cette "âme" puisse, en tout cas, crier de joie : "C'est fait ! Mission accomplie !". J'ai vraiment apprécié vous lire. |
Provencao
19/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Le "moi" a retrouvé son unité et voyage
Au sein d'univers florissants de rêves Multicolores aux pastels nacrés." J'aime beaucoup cette obligeance et ce souffle réflexif qui s'allient si bien dans l'essence même de ce voyage. Je me suis laissée emporter par ce reflet riche si fort en vibration. Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
6/9/2019
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Gabrielle
On nous avait réduit à rien ; je suis partie sans rien ; je me suis dit " il suffirait de presque rien pour... " Je ne suis peut-être pas au Paradis, mais que l'Enfer de mon pays est loin ! mon âme revit... NB je prends au vol cette idée, en songeant au ghetto de Varsovie ou au stade de Kaboul... où l'être humain fut réduit à l'état de loque, d'épave qu'il fallait écraser ; mais sans aucune chance, il se trouva qu'une vie en réchappa ! Je pense que l'idée de votre poème, est sans doute plus subtile, mais voici ce que vos vers me suggèrent. au 5e vers ( je chipote ! )j'aurais évité le son " des/dé...sir " |
BlaseSaintLuc
6/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Merci d'avoir fait le voyage pour nous, l’âme dans (l’ester nel) pas là par hasard ...
alors qu'un souffle de vie traîne encore au milieu de la mêlée, l'esprit le (spirituel) divague ailleurs vers la paix, vers le multicolore, loin de la poussière de la mêlée justement. La fin me fait penser aux miroitements du soleil sur ce fleuve-là en bas multiples reflets d'un seul. Fait gaffe Icare , a voler trop prés du soleil, tu vas retomber dans la bagarre. Pas mal, mais le final est abscons |
ANIMAL
6/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème aussi léger qu'une plume et agréable à lire.
Il évoque pour moi une personne en train de mourir dans cette ville assiégée et dont l'âme se détache du corps dans un dernier "souffle de vie" plein de désirs et de souhaits. Le "moi" entreprend le voyage, plus rien n'importe que cette montée au ciel "Au sein d'univers florissant de rêves" "A mille lieues de l'enfer" qui demeure sur la terre en guerre. Et cette âme, enfin, ne fait plus qu'un avec son essence. Un dans le Tout "de la multitude et du particulier". Voilà ce que m'a inspiré ce texte très poétique au rythme paisible qui se lit tout en douceur. |
Davide
6/9/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Gabrielle,
Ce poème a pour thème la spiritualité, le corps est considéré (et vécu) comme étant la prison de l'âme, son enfer. Libéré de son contenant, insoumise, l'âme est enfin libre, traversée par mille et un "désirs", "guidés par [le] souffle de vie". Il y a encore une notion intéressante, celle d'une "multitude", d'un espace "décuplé à l'infini", d'une âme qui "se démultiplie" ; et, en regard de cela, il y a le "particulier", le "moi" qui retrouve son "unité", l'âme qui se "rassemble pour ne faire qu'un". Cette unité originelle, que l'on peut appeler le nirvana, le "je suis", l'âtman, l'avant big-bang... signe l'aboutissement de ce poème. Parle-t-on d'éveil, d'expérience mystique ou de mort physique ? Je l'ignore. J'ai bien aimé le terme "florissant" dont le singulier renvoie au participe présent du verbe "florir", bien rare mais fort à propos. J'ai bien aimé, également, la métaphore des "remparts de la ville assiégée" ainsi que l'image des "pastels nacrés" - la couleur de la nacre mélangeant brillance et évanescence. J'ai moins aimé, en revanche, la répétition de "souffle de vie" et l'image des "rêves multicolores", bien peu originale. Mais ce qui m'a vraiment dérangé dans la lecture, ce sont les coupures en fins de vers, ces espèces de "rejets" (ou "contre-rejets") brisant l'harmonie du poème, en particulier aux vers 4, 6 et 12. D'une manière générale, la forme abrupte, rigide, messied, détonne avec le fond cousu de caresses. Un poème fort intéressant, plein de sensibilité, mais qui me laisse un petit arrière-goût d'insatisfaction. Merci du partage, Davide |
senglar
6/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Gabrielle,
Ô... l'envol dans l'éther, c'est plusse qu'un souffle ça, c'est un entonnoir ascensionnel, une élévation fulgurante qui permet de se désincarner et qui explose là-haut, par-delà les nuages où il n'y a plus de carcan, finis les interdits, les compromis, les ralentisseurs qui cassent les essieux, les inhibiteurs, on se retrouve "moi" s'assumant, se ré-réalisant, se ré-réinitialisant, moi éclatant, en expansion de toutes ses facettes et pourtant ne faisant qu'un parce qu'il n'y a plus de masques, de faux-semblants, de faux-fuyants, donc pouvant se réaliser pleinement dans sa multiplicité car le moi est multitude et le particulier est universel quand il rejoint sa pureté. C'est la riche leçon, édifiante et libératoire, que je retiens de ce souffle qui renvoie à l'essence même de la vie, débarrassée de ses scories. Il y a de la fraîcheur ici, ascensionnelle. Une fraîcheur ORIGINELLE Original Merci pour l'ouverture :) Senglar |
Corto
6/9/2019
a aimé ce texte
Bien
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Le style de ce poème est très particulier.
On a l'impression que les notions qui pourraient s'exprimer ne l'ont trouvé qu'à travers des formules obscures et parfois maladroites. En introduction "Guidée par un souffle de vie, Mon âme s'élève...", soit. On sent ici un élan de vie intéressant. Les deux vers suivants confirment cet envol mais pourquoi donc avoir choisi cette image de "la ville assiégée" ? La seconde strophe nous emmène joliment vers des "désirs ardents" mais pourquoi si vite répéter "souffle de vie" ? Il aurait mieux valu trouver une autre expression. A la troisième strophe on comprend bien l'affirmation du "moi" mais les images sont un peu basiques "rêves" puis "pastels nacrés". La dernière strophe répète malheureusement "âme" mais le dernier vers est original et bien choisi "De la multitude et du particulier". On sent que l'auteur a un fort ressenti à exprimer. On aurait aimé que le style adopté soit plus corsé et aussi plus éclairant. Bonne continuation poétique. |
Vincente
7/9/2019
a aimé ce texte
Bien
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Dans ce poème, je dirais presque cet essai… philosophique, le regard, comme serait "l'âme", est "Guidée par un souffle de vie". L'empreinte vectorielle que propose ce "guidé" est bien intéressante.
Ensuite, le propos s'enrichit, et dans la dernière strophe l'invitation déclare une complexité paradoxale : l'âme aurait la propriété généreuse, essentielle, de se "démultiplier" tout en n'étant qu'une. Cette grande idée justifie le poème et l'étonnement conceptuel instillé, j'ai aimé être amené à ce point de réflexion sur nous-même. Mais ce n'est qu'un début, une approche, car le sujet est immense et le poème est court. Ce serait plus le début d'un essai philosophique. Sur la forme, j'ai apprécié et à la fois regretté, un lexique assez convenu, simple mais riche de "notions" gigantesques. Le texte est si court que les répétitions de "souffle de vie" et "âme" auraient préférentiellement dû être évitées. J'ai trouvé le "moi" dans la troisième strophe trop connoté "psy" pour gagner sa place ici, un terme d'un lexique spirituel plus affirmé s'accoutumerait mieux ici. Et puis j'ai été étonné, dans la dernière strophe, par ce "un" se référant à "l'âme" ??? Il me semble que les textes courts traitant de concepts difficiles, (passionnant dans notre cas) demandent pour leur élaboration et l'assimilation du lectorat un "argumentaire" plus fourni. C'est sur cet écueil que ce poème sympathique est venu buter à mes yeux. |
Marite
8/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est extrêmement rare de trouver les mots décrivant cette conception ou perception du "souffle de vie". Je les trouve dans ce poème en vers libres avec un rythme équilibré qui permet de suivre ce "voyage" de l'âme vers les grands espaces.
" J'aimerais être esprit, pour traverser l'espace et modeler le temps, à jamais, à l'infini ... " c'est la petite phrase qui accompagne mon pseudo depuis mon inscription sur ce site. |
emilia
9/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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À la lecture de vos écrits j’ai remarqué la répétition des thèmes et ce fil conducteur qui vous guide et que vous brodez dans chacun de vos poèmes comme pour témoigner avec conviction de votre « Espérance, foi et Amour » : élévation de l’âme/ souffle de vie/ souhaits insoumis/ univers féérique … florissant de rêves multicolores aux pastels nacrés… ; une belle ascèse pour l’âme d’un poète !
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