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Raoul
1/9/2018
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour,
Variations sur le fameux "Nommer c'est faire exister", ce plus texte que poème, n'est pas très incarné, c'est pour moi son point faible, parce que, du coup, on n'est pas empoigné - voir intéressé - par ce qu'on lit.-. Il enchaîne les évidences au point même du pléonasme parfois. Les adjectifs sont attendus le plus souvent… la prairie est forcément verte, le paradis perdu, le soldat vaillant et le soleil couchant. Des répétitions gênantes aussi. À contrario, "tribus d'éphèbes" par son côté décalé -voir épique - surprenant atteint plus sa cible -éveiller quelque conscience encore endormie - par cette surprise même. Pour moi, ce texte manque de contrastes, voir de véhémence. Je suis sensible à l'ambition du texte mais pas du tout aux moyens mis en œuvre, à sa forme. Une autre fois. |
izabouille
4/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai bien aimé cette poésie, elle est très touchante, et aussi très glaçante. Le thème, si je l'ai bien capté, parle des enfants soldats, qui meurent dans des combats stupides... C'est dommage qu'un tel sujet existe, mais il existe. Les mots que vous avez utilisés pour en parler sont justes et à la bonne place.
Merci pour cette belle lecture. |
Gemini
6/9/2018
a aimé ce texte
Un peu
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J'ai bien aimé dans l'exergue cette phrase "dire est déjà agir" qui a des airs de devise, par contre, je n'ai pas retrouvé sa présence dans le texte.
Il faut dire que je ne suis pas rentré dans le tableau proposé. A quoi servent les répétitions "vertes, prisonniers de la glace, au soleil couchant et valeureux (ce dernier, déjà doublé dans le titre, et précédé de "vaillants" dans le texte ?) A la place du choix évoqué (toujours dans l'exergue), j'ai un sentiment de fatalité (d'ailleurs je vois le mot sort apparaitre vers la fin). Je n'ai pas su s'il fallait prendre "toison d'or" au sens strict, ou s'il s'agissait de la Toison d'or de Jason (dans ce dernier cas, la phrase "soldats vaillants à la toison d'or" est mal construite). Non vraiment, désolé. |
papipoete
22/9/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Gabrielle
" la valeur n'attend pas le nombre des années ", songea sûrement le président, le roi, l'émir qui choisît d'embrigader l'enfant " jeu de billes, dribleur de ballon, croqueur de dessins ", pour aller combattre l'ennemi ! Leur " toison d'or " au vent, les vaillants soldats ne jouent pas, ne jouent plus ; ils tuent " pour de vrai " et finiront fauchés par une rafale ... tirée qui sait par un " joueur de billes, dribleur de ballon, croqueur de dessins " . NB sur un thème aussi éternel que l'amour la guerre, l'auteur nous emmène sur un champ de bataille, où des enfants-soldats ne font pas semblant ... |
Anonyme
22/9/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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L'exergue me laissait présager un fond intéressant. Mais, dans son développement, ce texte ne m'a pas semblé suivre l'idée.
Je l'ai trouvé descriptif, sans beaucoup d'originalité " vertes prairies, soleil couchant, paradis perdus, mortes saisons, "... " ces tribus d'éphèbes, Valeureux combattants aux visages d'enfants. " vision très personnelle des soldats au combat. A vous lire une prochaine fois. |
Castelmore
22/9/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Le thème est difficile
Les deux derniers vers superbes. Le reste est convenu , sans grâce et pire... sans force . Avec un sourire |
Anonyme
22/9/2018
a aimé ce texte
Bien
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Je ne situe pas le contexte, ni l'environnement. Russie, Sibérie, Haïastan ?
Il n'est pas question d'enfants en arme. De jeunes recrues, peut-être. Vous avez peut-être tenté de faire le procès des guerres Dommage que ce ne soit plus clair, car le style me plaît bien, et j'aurais aimer comprendre pour mieux apprécier. NB Un enfant ou une femme, comme un vieillard sont des combattants. Quand ils vous font face, ce ne sont que des ennemis... à abattre avant qu'ils ne vous tuent. |
Donaldo75
23/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Gabrielle,
J'ai trouvé le tableau juste, précis, presque mortel en fait. Le choix des images rajoute de la profondeur à l'ensemble, parce que le thème est déjà bien chargé et qu'il est difficile d'en remettre une couche sans paraitre lourd. En cela, ce poème est pictural, réussi, fort, même s'il n'est pas forcément facile d'entrer en son sein. Bravo ! Donaldo |
Ombhre
30/9/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Gabrielle,
un texte très pictural, une intention louable, mais j'ai trouvé l'ensemble trop lourd pour m'emporter. Les images sont trop disparates à mon sens, et ne permettent pas d'amener le lecteur à la chute qui arrive de façon presque surprenante. Il aurait peut-être fallu davantage de "parti pris" envers ces enfants et ces tribus d'éphèbes, victimes de la folie de la guerre. Merci pour la lecture |
Anonyme
22/11/2018
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Des vers qui me sont parvenus de vous ai-je l'impression d'une liberté charnue et peu déconstruite : c'est une poésie des sons pleins plutôt que des silences.
Vos vers sont visuels et électriques, mais je n'y trouve ni le lâché de la prose ni la force mnésique du vers régulier ; peut-être ne suis-je pas encore habitué à cette forme que je trouverai moins étrange plus tard ; cependant, là, je vous recevrais mieux chantant franchement sur des rythmes sûrs et en des formes courtes, ou balançant par pleine prose des effrois lumineux de plaisirs. Je vous sens un pouvoir de framboise, et cela n'est pas rien dans ma bouche. |