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Corto
1/7/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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On trouve ici une sorte de rêve d'une vie parfaite, un "Univers bucolique".
Dans le monde globalisé et dangereux d'aujourd'hui on a du mal à participer à ce rêve. Sur la forme, vouloir faire des strophes de 8 vers sans aucune respiration est périlleux. Etant en poésie libre rien n'empêchait d'alléger le rythme. Une reprise de la formulation serait donc bienvenue. Et reste une question à éclaircir: que faire lorsqu'on se réveillera ? Merci à l'auteur. |
Provencao
9/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Mère nourricière
De nos jeunes années, La source du bonheur De nos matins ensoleillés Est vivante en nos instants présents, En nos coeurs Débridés Et constitue le bien le plus précieux De nos moments partagés." J'ai beaucoup aimé la rencontre avec" la mère nourricière" qui est présente aussi pour nous rappeler "nos jeunes années" et qui nous confronte, à travers "vivants", à des situations que nous ne pouvons résoudre par nos propres moyens. Cette mère nourricière nous met aussi en contact, comme vous l'écrivez si bien, avec des forces secourables de notre nature profonde: "Et dont la substance nous renvoie vers ces Belles contrées que constituent Nos vies tant rêvées." Au plaisir de vous lire. cordialement |
Anonyme
11/7/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Une ode à la vie, malgré les tourments. Je suis un peu partagée devant cette poésie ; Nous sommes en libre, je ne parlerai pas de rimes, mais tant de terminaison en "é alourdissent le texte. Il me semble que l'écriture est un peu maniérée mais aussi convenue par le vocabulaire sans être suffisamment imagée pour entraîner le lecteur dans ce paradis. Je demanderai plus d'enthousiasme pour adhérer au propos. Bonne continuation, Éclaircie |
senglar
29/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Gabrielle,
Quand le passé enchanté nourrit le présent et que le présent ne déçoit pas ni ne déchante à s'y ressourcer voire référer. Alors on se dit que le bonheur est finalement possible à savoir garder ses yeux d'enfant. Mais alors que l'enfant peut rêver seul à se fabriquer ses manoirs, l'adulte a besoin de sa moitié bien réelle en psyché de chair vive autant que d'âme éthérée pour parfaire sa complétude et rêver encore aux "matins ensoleillés". Telle me semble être cette leçon de vie, cette leçon de rêve, rêve éveillé, vie rêvée alors que cille l'enfance à ne jamais oublier. De l'Optimisme et de Candide réconciliés ! Réhabiliteriez-vous Pangloss Gabrielle ? Senglar |
Vincente
29/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Tout d'abord, l'écriture de ces vers libres est agréable, sans ponctuation mais adroite grâce à des retours à la ligne judicieux. L'ensemble profite de cette souplesse formelle qui, comme la vie qu'elle évoque, s'adapte... aux aléas des variations syntaxiques et sémantiques.
Le fond ne restera dans le terre à terre, fondamental, il s'élève dans les sphères ambitieuses de la pensée. Là où peut "s'apprécier" et se grandir la vie. Première strophe. L'espérance primal, source, et les réminiscences structurales ; les deux extrêmes pour porter la vie. Deuxième strophe. Le déroulement de la vie apporte des enchaînements de bonheurs et de malheurs, et pousse au dépassement de la conscience. Troisième strophe. Le bonheur des premières années est "mère nourricière", facteur d'équilibre et de résilience pour réussir sa vie. Il n'y a pas à proprement parler de démonstration, mais plutôt une sorte d'ode à l'épanouissement. Un rappel dans les fondements vitaux d'où se construiront les outils nécessaires pour endiguer l'adversité et rendre la vie meilleure. Belle ambition ; peut-être pêche-t-elle entre une nécessité de se justifier par quelque exaltation (mystique ou conceptuelle) ou par une approche un peu simpliste bien que sympathique ? |
Annick
29/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Dans la première strophe, il y a comme une certaine nostalgie d'un passé heureux dans lequel l'auteur puise pour se projeter dans l'avenir. Sous-jacent, un regret : "nos vies tant rêvées".
Dans la deuxième strophe, ces mêmes images, sans doute fantasmées, idéalisées, aident à vivre malgré les difficultés et plus encore, semblent être un refuge comme dans un conte, en dehors de la dure réalité. Dans la troisième strophe, le narrateur revient plus précisément sur ses jeunes années. Le passé est de retour et éclaire le présent. Il est source d'un bonheur inégalé. L'expression "mère nourricière" renvoie peut-être tout simplement à l'image de la mère. Le passé heureux est la seule source de bonheur dans lequel puise le narrateur. On sent chez lui comme une impossibilité à être heureux, sans ce secours, ce refuge en dehors de la réalité. Dommage que les rimes en é desservent le poème. Elles forment comme un couvercle qui l'empêche de s'envoler. Il manque juste l'élan. J'aime cette âme sensible et délicate qui se réfugie dans une sorte de cocon douillet tissé de souvenirs pour trouver malgré tout le bonheur. |
Anonyme
29/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Cette " terre paradisiaque
Faite des décors du passé " est-elle un refuge lors de moments difficiles de l'existence ? Cela semble être le cas pour la narratrice " Univers bucolique Au sein de nos matins endeuillés. " " La source du bonheur De nos matins ensoleillés Est vivante en nos instants présents ". Gardons " vivants " ces rêves qui ont nourri notre enfance ; même si l'on n'y croit plus ils nous aident. J'ai bien aimé ce texte. |
Davide
29/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Gabrielle,
Ce poème est bercé par le ton de la nostalgie, le rêve comme seule échappatoire aux "matins endeuillés" qui se succèdent, une traversée du miroir qui nous ramène à la source du bonheur : l'enfance. Si la "mère nourricière" peut en être l'allégorie, c'est que quelque chose subsiste d'elle aujourd'hui, au cœur de ces "souhaits insoumis", comme une force, sinon une puissance, encore intactes. La symbolique du miroir ("la psyché"), comme un passage, est bien trouvée. Elle m'évoque en partie le roman "De l'autre côté du miroir" de Lewis Carroll, qui conte la suite des aventures d'Alice que l'on connaît, car ce pays des merveilles si joliment dépeint ("Belles contrées", "terre paradisiaque", "Univers bucolique"...) se trouve au-delà du "reflet". J'ai beaucoup aimé le terme "grisées", qualifiant les âmes, mot à double-sens, mais dont le sens premier me paraît le plus évocateur : âmes (d)éteintes, ayant perdu leurs couleurs. Le rêve devient métamorphose, élévation de l'âme et transfiguration de la réalité, car c'est dans son écrin que l'on devient enfin... "vivants". D'où le titre, bien trouvé ! Un joli poème, dont on peut regretter la simplicité, mais qui transpire d'une délicieuse sensibilité ! Merci Gabrielle, Davide |
papipoete
29/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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bonsoir Gabrielle
On rêvait tout éveillés, mais la réalité nous a secoués et nous voici partis pour une odyssée, qui au fond de nos coeurs, débouchera c'est certain sur un endroit paradisiaque... Et le vaisseau qui nous transporte, va sur les flots, et pour oublier le funeste cahot, nous fermons les yeux en rêvant de rester tout simplement, vivants... NB un poème spirituel dont je ne suis pas sûr d'avoir déchiffré l'exact message, mais il est bien écrit...mais trop spirituel pour mon esprit qui me dit " il est l'heure d'arrêter de réfléchir ! au lit ! " Oui, après tout sera-ce la bonne façon d'apprécier ce poème ? |
Marite
30/7/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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En première lecture j'ai eu le sentiment de me trouver face à une écriture en prose découpée artificiellement pour en faire des vers libres.
ex: " Et dont la substance nous renvoie vers ces Belles contrées que constituent Nos vies tant rêvées." J'aurais mieux apprécié : Dont la substance nous renvoie Vers ces belles contrées Que constituent nos vies tant rêvées. Mais c'est "un témoignage" ce qui peut expliquer la forme qui, en tant que poème, ne m'a pas transportée et convaincue. |
natile
5/8/2019
a aimé ce texte
Pas
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j'ai buté sur ce découpage du vers "et dont la substance nous renvoie vers ces". cela a rendu la lecture laborieuse . j'hésite aussi entre un sentiment de nostalgie évoqué ou le désir d'un monde meilleur. les sensations ont été confuses .
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