Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Chansons et Slams
gaby_blues : Je partirai
 Publié le 26/12/10  -  11 commentaires  -  1986 caractères  -  122 lectures    Autres textes du même auteur

Désillusion d'un migrant...


Je partirai



Là où les âmes meurent prématurément, là où la misère a l'odeur de la mort et le goût du désespoir, j'ai cherché la paix certains soirs.

Ici plus rien n'a de sens, j'ai vu en des paysages la décadence
Des arcs-en-ciel noyés dans les mers de l'insouciance
Un peu d'espérance pour un pays que l'on appelle France
J'irai droit devant !
Partir ou rester ?
Souffrir et cesser d'y croire
Non je ne cherche pas la gloire
Voyage inconnu pour un peu de lumière
Je mets mon cœur à nu et je reste fier
Et si le paradis est à cent mille lieux de nous
Je te le dis ici on finira comme des fous
J'ai cherché le bonheur pour un ciel plus tranquille
Mais il pleure dans mon cœur comme il pleut sur ma ville

Alors lentement je partirai, doucement je m'en irai
Vers des contrées lointaines, savourer des joies soudaines
Où soudainement des vagues de soleil rayonnent
Ce n'est plus pareil maintenant je suis un homme
Alors en route vers la liberté
Je n'ai plus de doute je ne fais qu'espérer
Quitter ma terre qui m'est très chère
Traverser les routes de l'enfer, sur des sentiers amers
Me dire voilà j'y suis !
Tout seul dans la nuit mon destin a changé

Et je repense à mes proches quand le jour se lève
J'irai remplir leur poche et réaliser mes rêves

Deux jours de voyage, j'ai déposé mes bagages
Voilà un nouveau paysage pour moi
Oui mais voilà ici ce n'est pas ce que je crois
En arrivant on m'a traité de sale renoi
Retourne dans ton pays m'a-t-on dit, tu n'as rien à faire ici !
Désespéré, j'ai totalement succombé
J'ai vomi mon amertume, sur le bitume, fait pleurer ma plume
Comme des étoiles dans la brume, j'ai cessé de briller
Il ne me reste plus qu'à prier
Mon Dieu que faire ?
Partir ou rester ?
Souffrir et cesser d'y croire
Mais quelle est cette terre que l'on appelle espoir ?


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Lunastrelle   
5/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Y a de bons passages, qui m'ont bien accrochée au niveau du ton, ou simplement de la vision qu'il s'en dégage. C'est efficace, pas pédant, et puis il y a du naturel, de bons ingrédients pour faire un Slam en somme...

Il y a tout de même quelques petites lacunes, ou couacs qui m'ont fait réagir:

"Et si le paradis est à cent mille lieux de nous
Je te le dis ici on finira comme des fous" : le second vers me semble plus être de remplissage que utile...

"Vers des contrées lointaines,savourer des joies soudaines
Où soudainement des vagues de soleil rayonnent" : la répétition de "soudaine"/"soudainement" est-elle voulu?

"Tout seul dans la nuit mon destin a changé": je n'aime pas trop la formulation ici...

"Comme des étoiles dans la brume,j'ai cessé de briller
Il ne me reste plus qu'à prier
Mon Dieu que faire?
Partir ou rester?" : un passage que je trouve moyen par rapport au reste, et qui ne me semble pas utile.

   daphlanote   
19/12/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
De bons passages, une construction qui diffère beaucoup des slams que je lis actuellement.
Ceci dit, je trouve ça plutôt intéressant.

Bon. Ajoutons tout de même un tas de bémols concernant les "soleils rayonnant" ou "partir ou rester ?" et autres banalités plombantes. Bon, ceci dit, ok, c'est un slam, mais... tout de même.

   LEVENARD   
22/12/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Rien de bien neuf sur le sujet, et le propos ne fait pas le poème.

Beaucoup d'à-peu-près regrettables, de formules usées, d'incorrections de langue qui n'apportent pas obligatoirement de force au texte, bien au contraire.

Sentiment d'un exercice d'écriture où se déploie trop peu de réelle personnalité.

   bulle   
22/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Si le fond paraît commun, et les tournures convenues, j'ai bien aimé la force qui s'en dégage.
Il y a une réelle volonté, une belle énergie dans ces lignes.

Un slam à déclamer, qui sait se faire entendre par ses reprises de sons (d'externe à interne, ou à l'intérieur des vers). Le scandé, par cela, se marque bien.

"Des arcs-en-ciel noyés dans les mers de l'insouciance
Un peu d'espérance pour un pays que l'on appelle France"

"J'ai vomi mon amertume, sur le bitume, fait pleurer ma plume"

Il fallait aussi oser reprendre Verlaine "Mais il pleure dans mon coeur comme il pleut sur ma ville", pour donner une touche poétique dans cet ensemble brut (et un peu brute).

   Anonyme   
26/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Qui n'y a jamais songé ? Partir et pas forcément avec cette lenteur et cette réflexion qui se dégagent de ce poème, partir, presque sur un coup de tête, en jetant les dès de la chance, partir pour un point nommé, ou pas.

Ici l'auteur explique le pourquoi d'un départ et son évident lendemain qui chante. Un point de vue, une façon d'envisager. Un poème presque philosophique. Est- ce que partir c'est gagner la liberté ? Qu'est-ce que fuir alors ? Partir est-ce laisser les bagages de problèmes irrésolus ?

Un style avec des mots et des phrases étirés.

   Heisenberg   
26/12/2010
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Le slam est un art plus difficile que l'on ne pense, mais lorsque il est mal maîtrisé, comme c'est le cas ici, c'est un fourre tout indigeste et pauvre dans le style. Sur le fond on peut regretter un traitement proche de la brève de comptoir, le sujet mérite plus de finesse et de recul. L'erreur majeure est de lier l'état du monde à la seule France. Je ne partage pas la politique actuelle sur les migrants mais la France ne se résume pas d'un simple trait de plume.

   zahra   
26/12/2010
Bonjour,
Le message est fort, ce que je deplore c'est le genre poetique dans lequel il est ecrit. Pardonnez-moi, mais je n'arrive pas du tout a admettre que le slam fasse partie de la poesie. C'est un point de vue personnel.

   Astras   
27/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je trouve que ce texte est touchant. Il sonne faux, comme un aveu d'humanité dans une société d'aujourd'hui, dont le slogan est: "Tu mangeras quand tu seras compétitif".

Être à la recherche de soi-même n'est pas à la mode. Se douter de sa place n'est pas chic. Penser à ses proches avant soi n'est pas glamour. Ce texte me semble d'être un recueil de ces états d'âme dans l'état brut, puissant et incontrôlable.

Peut-être, il aurait gagné en finesse, si ces ressentis avaient connus les filtres contextuels, les mesures d'expression et les exhausteurs de bon gout propres à la composition classique. Cependant, il me semble que le raffinement et la délectation livresque n'ont rien à faire dans cette histoire-là.

   Anonyme   
30/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé le ton lancinant et plaintif, à peine vindicatif, que prend ce déraciné pour dire sa peine et chercher l'espoir.
J'ai apprécié le rythme qui me semble bien propre au slam.
J'ai cependant regretté quelques facilités, ou lieux communs. Et surtout, ce "soudainement" qui passe assez mal après "soudain"

Une complainte agréable, cependant.

joceline

   fouzh   
18/8/2011
 a aimé ce texte 
Pas
bonjour

le slam a cette particularité de faire croire au non initiés
que c est de la grande poésie
le triste grand corp malade en est la plus illustre refernce

le slam est une sorte de poésie industrielle ou l ont crois qu'il suffit de coller deux trois rimes pour que toursoit joué et que
le message passe

dans ce cas tout les clichés du genre sont reunis
(rimes pauvres;images douteuses peu en rapport au sujet;fond du sujet plus que rechauffer)

de plus le message a vraiment du mal a passé (a titre personnel)
puisqu'il est grossierement noirci et resemble plus a un requisitoire facile qu'a un etat de fait

   Anonyme   
8/12/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Trop d’inégalité dans ce texte, j'oscille bon et moins bon, je n'ai pas vraiment aimé la référence poétique suivante " Mais il pleure dans mon cœur comme il pleut sur ma ville", bien trop souvent usité.

"Savourer des joies soudaines, où soudainement ..", voilà un des exemples qui fait le moins bon de ce texte. De plus pour un slam les phrases ne sont pas assez incisives, elles sont aussi un peu trop longues, elles ne sont pas asse scandées lorsque je les lis, j'ai plus l'impression d'un texte en prose. Il y a aussi un manque évident de rythme.

Pour moi, vous n'avez pas réussi à imposer l'idée voulue de votre écrit, il aurait fallu lui donner bien plus de profondeur. Cela lui donne trop une fausse tonalité d'ensemble.


Oniris Copyright © 2007-2023