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Lulu
15/10/2014
a aimé ce texte
Bien
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Sans l'incipit et la répétition de "Où es-tu ?", on ne devinerait pas qu'il s'agit des mots de quelqu'un qui se cherche. J'ai surtout ressenti les mots de quelqu'un qui souffre, qui est en prise avec la douleur et qui ne sait comment s'en défaire.
L'émotion est forte avec ces mots simples. On suit aisément cette voix qui s'interroge sur la dureté de cette souffrance. J'ai apprécié l'ensemble, mais sans les répétitions "Où es-tu ?" que je ne trouve pas indispensables, le texte parlant de lui-même. La répétition a tendance ici à alourdir et parasiter les mots de cette voix qui a des choses à dire. |
Purana
15/10/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Après avoir effacé tous les "Où es-tu", celui de titre y compris, j'ai beaucoup apprécié ce poème. J'y ai trouvé le récit de ce que l'on peut éprouver dans les moments sombres de la dépression lorsque l'anxiété devient déraisonnable sans aucune différence entre les entités opposées:
"Peur de vivre, peur de mourir" L'auteur continue à citer les différentes sensations qui se suivent. Les moments de dépression profonde, où l'humeur est terne et mat ; Il n'y a ni joie ni tristesse : "La douleur a disparu, il n'y a plus rien" Un peu plus tard... "Et puis la souffrance revient" Ce poème est une description émouvante de l'anxiété sans chercher à être mélodramatique ; juste le récit d'un monde terrifiant. Acceptons aussi que ce poème soit le reflet de la vie et qu'il fasse partie de la vie quotidienne de bon nombre de gens. J'aimerai voir un autre titre, une sorte de résumé très court de l'incipit. Mais cela n'est qu'un détail. Merci à vous, Purana |
patro
16/10/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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La formule de Coluche "où vais-je? où cours-je? dans quel état j'erre?" m'est venue à l'esprit en lisant le titre ; Elle devient cruelle en regard de ce texte !
C'est pourtant cet état de désarroi profond que je trouve bien exprimé , sans exagération -mais sans espoir ... Finalement seul , l'auteur aura-t-il un sourire pour réparer ses blessures ? J'ai aussi "gommé" la répétition de "où es-tu?"; L'absence de verbe dans le vers "les blessures de ton coeur à vif"a cassé le rythme de ma lecture car on trouve un verbe juste après qui ne se rapporte pas à ce sujet. |
Pussicat
16/10/2014
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Bonjour gaellle078,
J'ai mis de côté le titre qui revient en refrain, il dessert ton texte en détournant l'attention du lecteur. J'ai retenu un ensemble qui se tient dans lequel chacun peut lire un peu de soi... qui n'a pas connu la souffrance. En revanche, et c'est une proposition que je te fais en toute humilité, tu pourrais reprendre ton texte pour le travailler à l'os. La douleur, la souffrance, le manque... de tout, exigent une écriture plus sèche, plus aride, et j'ai l'impression que tu te disperses. Tu ne finis pas tes vers... tu recommences à la ligne... comme si le besoin de "dire" passait avant l'écriture. Une remarque sur la répétition des "Tu" qui alourdissent ton poème. A bientôt de te lire |
Marite
21/10/2014
a aimé ce texte
Un peu
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Ce texte nous entraîne dans les remous d'une douleur récente et d'une souffrance très personnalisée, avec lesquelles il n'a pas encore été pris de distance, me semble-t-il ?
Ce qui, à mon sens, restreint l'aspect poétique des mots c'est la profusion de " tu, te, tes, ton ..." . J'ai eu envie de modifier la plupart des strophes comme ci-après la première : - Loin du chaos Loin du désordre Se reposer et sourire Ne plus pleurer, sècher les larmes Là-bas rien ne sera pire - Mais bien entendu ceci est très subjectif. Je crois cependant qu'il doit être possible d'alléger et de fluidifier l'expression sans pour autant en diminuer l'intensité émotionnelle. |