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papipoete
14/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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prose
Elles te fascinent tant ces éoliennes, que tu vois depuis la route, que jusqu'au pied de l'une tu as décidé de t'approcher, et alors... NB un récit qui nous fait découvrir ces grands moulins modernes, qui brassent l'air tranquillement même si le vent souffle trop fort ( c'est peut-être une sécurité programmée ), et emporte sans polluer de quoi éclairer, faire tourner tout appareil ménager, et même recharger la batterie d'une " E-voiture ! Mais voilà, ces grandes silhouettes ne plaisent pas à tout le monde ; et notre curieux admirateur en fait ce constat " incompréhensible " ; l'une a subi l'outrage de ses ennemis, et gît au sol, démembrée... Un sujet dont on a pas fini de parler, tant ces éoliennes sont pour Dame-Nature selon ses détracteurs, créatures assassines... Pas de nucléaire pas de charbon pas de barrage mais besoin d'électricité, encore et toujours plus grand besoin ! La découverte de l'endroit est amenée, tout en douceur, et le dénouement qui fait mal au coeur, est écrit sans fureur. le passage " l'éolienne disloquée... " est mon passage préféré. papipoète |
Marite
17/12/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Etrange ce lien qui semble exister entre le narrateur et les éoliennes. Elles ont pris possession du paysage avec leur stature imposante, le mouvement de leurs pales accompagné d'un vrombissement régulier et incessant qui se répand alentour. Le dernier paragraphe m'a fait hésité ... est-ce une personnification de l'éolienne endommagée dont l'un membre git à terre qui s'exprime ou est-ce le narrateur en proie à un bouleversement intérieur ? Peut-être espérait-il recevoir de ces étonnantes créatures un élan, une force qui lui aurait permis de canaliser le flot de douleur qui l'a fait se coucher sur la terre et qu'il sait devoir subir encore plusieurs nuits ?
L'écriture de ce texte est-elle poétique ? Je ne saurais l'affirmer mais ce qui est certain c'est qu'il renferme une charge émotive. |
Anonyme
25/12/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ayant identifié l'auteur en Espace Lecture, j'ai attendu la publication pour commenter ce texte intéressant mais, à mon avis, moins réussi que votre précédent sur le thème.
Le fragment ne pas se fier à la lumière rosée qui distille sa paix illusoire sur les prés poussiéreux. m'a fait tiquer car je le trouve trop chargé en adjectifs. Ce n'est pas grand-chose, toutefois j'ai ressenti une rupture d'équilibre, comme une surdéfinition des choses qui m'apparaît en porte-à-faux. Ensuite ça va mieux, j'ai apprécié le suspense que vous ménagez lors de la montée de la colline. Mais à partir de Il fallait que ce soit la plus proche, la première, je retrouve le malaise fugitif du début ; le ton me semble beaucoup trop dramatique pour ce qui est décrit. C'est voulu, je comprends bien, seulement je ne marche pas malgré la préparation des deux paragraphes précédents, malgré l'élégance et la maîtrise de leur écriture. Et puis votre choix de faire parler d'elle au masculin l'éolienne disloquée ("Me voilà effondré") m'embrouille, nuit à la fluidité du récit selon moi. Un détail, oui, mais dans un court poème en prose chaque détail compte… Cela dit, je salue l'originalité du sujet et la qualité de l'écriture. |
Corto
25/12/2021
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bizarre cette volonté de personnifier une éolienne. Non seulement elle s'impose dans le paysage de façon souvent incongrue (voire pire) mais elle pense, elle vit, elle rumine bref elle s'exprime.
Qu'y a-t-il de poétique dans cette vision d'un élément mécanique, dédié à la production d'électricité ? Qu'y a-t-il d'intéressant à constater un accident ou un sabotage ? à moins d'être membre de la PTS... Il faut faire un gros effort pour s'imaginer "t'imprégner de leur danse" ! Le choix du sujet parait bien pauvre. Le dernier paragraphe qui insiste sur la personnification de la chose ne me convainc pas. Le "effondré" au masculin parait déplacé si le personnage est féminin. Avec mes regrets. |
gage
27/12/2021
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Lariviere
27/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour gage,
Pour ce second (deuxième?) opus qui ressemble beaucoup au premier sur la trame de fond comme sur la forme, j'ai eu l'image d'un don quichotte moderne et fatigué qui s'identifie lui même à ces moulins à vent... C'est une image qui vaut ce qu'elle vaut, mais je crois avoir compris l'essence même de vos intentions... L'évocation de la campagne crépusculaire est très évocatrice. Votre prose est réussi selon moi... Merci pour cette lecture ! |
Queribus
2/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Encore une bonne surprise en ce jour, en qui concerne la poésie en prose.. De premier abord, le sujet ne semble pas très original mais il est traité avec beaucoup d’habileté, un peu sous forme de versets. L'écriture me semble quasi parfaite avec un grand respect de notre langue avec le tableau vivant qu'est cette éolienne disloquée qui apparrait soudain mais qu'on attendait un peu. Encore une fois bravo pour cette écriture et ce beau récit original . Rien ne vous interdit de nous en faire d'autres du même genre. En attendant, je vous souhaite une très bonne année 2022 en musique, en chansons, en poésie et surtout en bonheur. Bien à vous. |