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Poésie contemporaine
Galia : À Wanda
 Publié le 02/05/15  -  9 commentaires  -  1559 caractères  -  124 lectures    Autres textes du même auteur

Amour de ma vie.


À Wanda



Tu m’appris, hésitante un temps,
Ma blonde juive polonaise,
Que de l’horreur d’un de ces camps
Tu échappas à la fournaise.

Ton regard sans étincelle
Était un monde de tristesse,
De souvenirs, d’horreurs, pêle-mêle,
Empli d’une immense détresse.

Ton âme recroquevillée,
Au recoin secret de ton corps,
En peur, gisait inanimée,
Pleurant, de tous les tiens, le sort.

Mes jours de patiente tendresse,
Devenue juvénile amour,
Virent le ciel de tes yeux en liesse
S’ouvrir enfin à de beaux jours.

Je te vois et revois encore,
Penchée sur la rampe, au troisième,
Laissant pendre tes cheveux d’or,
Joyeuse et heureuse à l’extrême,

Me regarder gravir les marches
Menant à notre corps à cœur,
Où dans tes bras soudés en arche,
Je m’abîmais plein de langueur.

Chaleur de mes dix-sept étés,
En cet automne languissant,
Fit fondre en joie l’hiver glacé
De tes sombres vingt-deux printemps.

Ton nouveau regard plein d’espoir
S’était rempli de mille étoiles,
Et non plus de celle sans gloire,
À l’affreuse couleur, en toile.

Et puis un jour, en grand mystère
M’écrivant ton très grand amour,
Hantée par le terrible hier,
Tu disparus, ange pour toujours.

Jours après jours, mois après mois,
Bien des décennies ont passé,
Ton beau visage, où que tu sois,
Est toujours dans mon cœur fermé.

Je te vois et revois…


 
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   Vincent   
2/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Et puis un jour, en grand mystère
M’écrivant ton très grand amour,
Hantée par le terrible hier,
Tu disparus, ange pour toujours.

Jours après jours, mois après mois,
Bien des décennies ont passées,
Ton beau visage, où que tu sois,
Est toujours dans mon cœur fermé.

Je te vois et revois…………


votre texte nostalgique est très bien écrit

je ressens un peu cette émotion qui s'en dégage

mais je trouve qu'il ne décolle pas

il n'a pas cette flamme qui m'aurait fait vibrer

   papipoete   
17/4/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
elle avait échappé à la cheminée des camps, et son âme pleurait le sort des siens partis en fumée.
Peu à peu, au contact des miens, ses yeux retrouvèrent leur éclat, et en liesse elle m'attendait rayonnante en haut des escaliers. Notre passion effaça un temps, l'hiver de ses sombres années. mais un jour, l'enfer ressurgît et à moi te reprît. mais tu restes à jamais au fond de mon coeur!
Quel magnifique récit sur un sujet dont il faudra toujours et toujours parler, nous-même et notre descendance! On dirait un film en accéléré dont les images filent, mais illustrent à merveille ce touchant récit.
Difficile de citer un vers remarquable tant l'ensemble resplendit! l'avant-dernière strophe est si bouleversante!
Un bémol au 25e vers " chaleur " sans l'article boitte un peu, et une faute de pluriel au dernier quatrain " ont passé " (pas es)
Des octosyllabes bien ponctuées de surcroit

   Lulu   
19/4/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très beau poème d'amour, et quel amour ; celui qui marque toute une vie.

J'aime beaucoup la simplicité des mots, le jeu des rimes discret et le rythme d'ensemble.

Les images sont belles :
"Je te vois et revois encore,
Penchée sur la rampe, au troisième,
Laissant pendre tes cheveux d’or,
Joyeuse et heureuse à l’extrême," par exemple...

Tous mes encouragements.

   Lariviere   
21/4/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

L'écriture n'est pas sans quelques défauts et je trouve quand même l'ensemble assez convenu, sur le plan de la forme, du ton, du rythme et des images. Mais surtout, sur le fond, le thème comme l'impact de lecture se reposent trop en l'état sur la seule émotion et ne dégage pas suffisamment un point de vue, une réflexion, une vision communicable pour transcender le thème et transformer ce quelque chose d'intime en lui apportant une portée universelle. C'est affectif, certes, mais j'en suis désolé, c'est peu poétique finalement. C'est un point de vue subjectif, mais je ne pense pas qu'un poème qui n'impacte que par l'intensité de son émotion et sa capacité à déclencher l'affect chez le lecteur soit véritablement un poème abouti.

Je tiens à préciser que mon évaluation et mon commentaire se portent sur le texte uniquement et non sur l'auteur et ses intentions que je respecte, ainsi que sa douleur potentielle et la mémoire de la personne citée.

   Anonyme   
2/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Une histoire triste sur fond de passé sombre de l'Histoire mais qui n'est pas parvenue à m'émouvoir véritablement.
Peut-être est-ce le fait de certaines images un peu convenues qui m'a gêné, entre autres :
" Tu échappas à la fournaise."
" Ton regard sans étincelle "
" Laissant pendre tes cheveux d’or" " Ton nouveau regard plein d’espoir S’était rempli de mille étoiles," " Je te vois et revois " ...

   Anonyme   
2/5/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Tellement bouleversant que je n'arrive pas à commenter.
Merci toutefois de laisser ce commentaire.
Bien à vous,

Wall-E

   Francis   
3/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Comme une petite comète qui traversa l'univers des étoiles ; celles qui évoquent l'univers des camps où celles qui brillent intensément sous les rais du bonheur. La petite Polonaise s'est évaporé mais elle a laissé une trace, des cheveux d'ange dans la mémoire de celui qui l'aimait.

   Pussicat   
3/5/2015
Un texte difficile à commenter tant l'émotion l'emporte.
Une écriture simple, une histoire d'amour et de tendresse échappée d'un passé sans nom.
Je regrette le manque de rigueur sur le rythme comme ici :
"De tes sombres vingt-deux printemps."
et des images un peu convenues comme : "corps à cœur,"/ "cheveux d’or,"
Je retiens pour leur opposition et la force qui s'en dégage :

"Ton âme recroquevillée,
Au recoin secret de ton corps,
En peur, gisait inanimée,
Pleurant, de tous les tiens, le sort."

Et

"Ton nouveau regard plein d’espoir
S’était rempli de mille étoiles,
Et non plus de celle sans gloire,
À l’affreuse couleur, en toile."

à bientôt de vous lire,

   antonio   
27/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très ému par ce poème aux rimes croisées, ma grand-mère juive polonaise ayant fini dans un "camp".


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