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Poésie libre
Galia : Haïkus
 Publié le 25/02/15  -  11 commentaires  -  1595 caractères  -  278 lectures    Autres textes du même auteur

Amour toujours.


Haïkus



pointillés des lèvres
les baisers en ricochets
sautent et rebondissent

***

la rude charrue
en sillon mouillé de larmes
laboure sans charme

***

ils jouent de la harpe
sur l’arc-en-ciel de son corps
les doigts éblouis

***

tes lèvres vermeilles
vivifient ma langue morte
j’y perds mon latin

***

ivre de Printemps
la sève gonfle la tige
éclaboussement

***

timbres de passion
sur les replis de son corps
baisers affranchis

***

blancs draps frissonnés
volutes de cigarettes
et alors, heureuse ?

***

dorée chevelure
illuminant les ténèbres
blonde est l’avalanche


 
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   Lariviere   
13/2/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

J'ai aimé ce texte dan sa globalité pour la réalisation et l'idée. Les images impactent le thème, original sur ce type de forme. J'aime moins l'avant dernier haïku et son "alors, heureuse ?" un peu prosaïque en l'état.

Bonne continuation !

   papipoete   
25/2/2015
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Galia; bien que ma plume ne s'aventure pas sur les terres du Haïku, j'apprécie cet édifice en 5/7/5 pieds dont l'esprit, maître d'oeuvre de ce corps à corps ne m'a pas échappé!
j'aime bien celui-ci....timbres de passion
sur les replis de son corps
baisers affranchis
pour ce moment collé/serré. Le 3e vers du haïku suivant "et alors, heureuse?" est moins poétique.
"dorée chevelure", un peu forcé (bien sur l'inverser rajoute 1 pied)

   Robot   
25/2/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai apprécié que tous ces haiku se rejoignent sur un même thème car souvent ces poèmes en haïku ont une apparence décousue. Ici chacun des versets est une référence déclinée à l'amour. Tous ne m'ont pas séduit, mais globalement il me reste quelque chose de leur lecture.
Celui que j'ai préféré:
ils jouent de la harpe
sur l’arc-en-ciel de son corps
les doigts éblouis

Celui qui m'a parlé le plus intimement:
tes lèvres vermeilles
vivifient ma langue morte
j’y perds mon latin

Celui que je n'ai pas aimé (à cause du dernier vers):
blancs draps frissonnés
volutes de cigarettes
et alors, heureuse ?

Ce n'est pas un exercice facile, je le sais ayant tenté l'expérience qui n'a pas connu la notoriété onirienne. (là je suis dans l'ironie envers moi-même)

Félicitations

   Lulu   
25/2/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Galia,

j'ai bien aimé l'ensemble de vos haïkus, excepté le dernier que je ne trouve pas spécialement poétique et le second qu'il m'a fallu lire plusieurs fois pour en percevoir l'image et le sens.

J'ai surtout aimé le premier de vos haïkus :
"pointillés des lèvres
les baisers en ricochets
sautent et rebondissent"

de même que celui-ci :
"ils jouent de la harpe
sur l’arc-en-ciel de son corps
les doigts éblouis"

Je crois qu'un haïku est réussi lorsque l'image apparaît à la première lecture et qu'il dénote quelque chose d'éphémère, comme le premier qui peut être lu comme un chouette souvenir.

   Anonyme   
25/2/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Galia... Je n'ai pas tout aimé mais c'est aussi l'intérêt des Haïkus, on y trouve la plupart du temps un petit tercet nippon qui vous interpelle comme ici le 1 et le 3 (mon préféré !) mais aussi l'humour du 4 alliant langue morte et latin. Il fallait y penser ! Les timbres de passion et les baisers affranchis me ramènent à la charmante préposée qui trône dans mon bureau de Poste... sans que je connaisse pour autant les replis de son corps, c'est vrai !
Bon, j'arrête de délirer et vous remercie pour cette agréable série !

   Arlet   
25/2/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je dis bravo car, à mon avis, il s'agit d'un art très difficile. Pour ma part, j'utilise beaucoup plus d'espace pour dire la même chose !
Merci pour cette lecture.

   Anonyme   
25/2/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai lu un jour que le haïku doit se lire d'une traite, autant que possible. Si c'est le cas la virgule située dans le 7ème haïku pose problème.

En revanche le tout est cohérent. Les haïkus sont fluides et racontent une histoire.

Très appréciable à la lecture...

   Anonyme   
25/2/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Je ne suis pas très convaincu par cette série de haïku.
On trouve quelques tics typiques de la poésie française dans certains de vos haïku dont je ne comprends pas l'utilité :
"blancs draps frissonnés"
"dorée chevelure"
"blonde est l'avalanche"
Pourquoi inverser ? Je trouve que cela nuit à la spontanéité propre au haïku.
" sur l'arc en ciel de ton corps" m'a aussi gêné dans la mesure où le véritable haïku ne doit pas s’embarrasser de figures de style, enfin si je ne m'abuse.

J'aurais donc ici plus tendance à lire ceci comme un ensemble de séquences poétiques qui s'imbriquent plus ou moins sur le même thème.
Plutôt réussies pour la plupart.

   Pussicat   
28/2/2015
Bonjour Galia,
Je ne suis pas une spécialiste de ce genre de poésie et j'avoue m'y être exercée pour la première fois sur le fil que vous avez ouvert, il me semble... enfin, je crois que c'est vous.
Je trouve l'ensemble réussi parce qu'il déroule un thème et j'y suis sensible.
Une question : vous utilisez tantôt le "je", tantôt le "il" comme ici :

ils jouent de la harpe
sur l’arc-en-ciel de son corps
les doigts éblouis

tes lèvres vermeilles
vivifient ma langue morte
j’y perds mon latin

Ne pensez-vous pas que cela rompt votre projet ? unité moi/toi.

Je suis bien incapable de dire si vos textes sont bien construits ou non, en revanche je peux vous décrire mon impression.
J'ai aimé certains de vos Haïkus comme le premier charmant, le deuxième rude et triste, le troisième pour l'image, le sixième (je ne saurais vous dire pourquoi ;)
Mais j'ai calé sur les autres pour diverses raisons, comme celui-ci que je trouve facile et hors-sujet :

blancs draps frissonnés
volutes de cigarettes
et alors, heureuse ?

Le dernier reste une énigme... mais je ne désespère pas.
Autre chose : je ne comprends pas vos inversions, je trouve qu'elles retirent la force du vers.

Une découverte...
A bientôt de vous lire,

   Anonyme   
28/2/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Vous me donnez l'impression d'avoir personnellmeent vécu - extrêmement rarement je l'avoue- cet ensemble de ressentis.
Que l'on n'oublie jamais, que l'on recherche toujours.

Et... alors heureux !

Vous donnez envie de vous ré-écrire, à "sa façon". Quelques très belles évocations de l'émoi. Blonde avalanche.
Merci !

   antonio   
30/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il émane de ces poétiques haiku une sensualité troublante.Bravo


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