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Lapsus
28/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Étonnant parcours olfactif et sucré auquel nous convie Garance par ce texte.
Les strophes sont posées et dispersées comme les fleurs d'un champ, vais-je butiner à celle d'à côté ou à celle de dessous ? L'abeille est insecte social par essence ou par excellence, "fille de cette force née de l'essaim qui me porte", communauté si vivante, indivisible et impersonnelle. Suit une course véhémente et heurtée vers les fleurs et leurs parfums qui ne s'offrent pas facilement, c'est à la fois pillage et renaissance, comme l'est souvent la symbiose. "Les fleurs de peine - corolles velues - se ferment touchées À la racine du chagrin une écharde affleure elle perce la membrane parchemin des saveurs" Mais les senteurs libérées sont partout, devenant un élément intégrant de l'univers. "Libérées elles enlacent le vert ramage des arbres et le lient à l’éclat du babillage - des rivières - des roches." Cet univers se parle et se convie, il se danse d'un chant sans voix. "Elles roulent leurs trémolos en silencieuses arabesques puis les déroulent en langues de feu dans la fraîcheur des puits la profondeur des trous noirs" Mais cet univers, fruit d'odeurs et de pollens désirables, est trop vaste pour n'être qu'un. "De mon alvéole s’exhale un parfum - celui d’une multitude d’Univers." Belle envolée. |
jaimme
31/10/2009
a aimé ce texte
Bien
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Sincèrement je suis venu lire trois fois déjà. Et je me décide.
La mise en page m'a au départ fait penser à l'abeille d'un côté et à la ruche de l'autre. Je ne sais pas, j'aimerais bien un éclaircissement sur ce point. J'aime: le "navire-ruche", "Les fleurs de peine". Mais je suis perdu dans la compréhension des trois ou quatre dernières strophes. J'aimerais pouvoir en dire plus pour l'auteur, pour les abeilles qui méritent notre attention, surtout face à leur disparition inquiétante. Sans doute reviendrais-je après quelques explications. Je ne note pas pour cela et parce que je suis incapable de dire si, globalement, j'aime ou je n'aime pas. jaimme. edit: j'ai relu à la lumière de tes explications. Je me suis détaché de la recherche d'un sens général (sinon l'intégration au cosmos, parfaitement adapté pour ce petit insecte qui nous est si nécessaire) et même d'un sens pour chaque partie. Et la musicalité, c'est vrai, était nettement plus présente et des images sont apparues. |
Garance
1/11/2009
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C'est bien ce que je pensais !
Dès que j'aurai un moment, je pense plutôt en fin de journée, je donnerai quelques éclaircissements dans À propos de "Gelée royale et autres abeilleries" |
xuanvincent
31/10/2009
a aimé ce texte
Bien
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Il m'a semblé voir dans ce poème un joli portrait d'abeille, butinant et voletant de-ci de-là. En cela, la présentation des strophes, décalée tantôt vers la droite, tantôt vers la droite, m'ont paru pouvoir convenir, assez bien passer.
Bonne continuation à l'auteur. |
LEVENARD
12/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Au fil du texte, l'image dérive de la ruche au cosmos, relativité pleine de réalité, d'évidence.
Le texte est servi par une langue fleurie, odorante, quelques trouvailles ( parchemin des saveurs -voie miellée). On ne sait pas si l'on a raison de croire voir le geste de l'apiculteur (Des interstices du masque... s'échappent les voix du dedans closes), le texte conservant une grande partie de son mystère à la lecture. Un point à mes yeux positif : il n'est pas bavard. Une sorte d'assemblage de notations-sensations travaillé à petits mots ( comme l'on dit à petits points , c'est à dire supportant l'examen à la loupe...). Une seule question : pourquoi pas swingue ? |
Anonyme
22/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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En sucre, en sensations, en goût, en finesse, comme toujours chez Garance.
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Anonyme
9/12/2016
a aimé ce texte
Pas
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Me voilà à nouveau face au décalage des strophes, que je n'approuve nullement, cela rend la lecture ardue.
C'est là tout le problème votre vision bien trop personnelle, elle ne me permet pas d'accéder comme je voudrais au sujet que vous posez à l'aide de vos mots, bien trop alambiqués. Pour moi, les images ne sont pas nettement percevables. Pourquoi ces mots entre-tiret - des rivières - , alors que vous négligez complètement la ponctuation. Dans la plupart de vos phrases, le sens m'échappe, je voudrais comprendre mieux votre démarche, même avec plusieurs relectures, cela reste mots muets. |