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Poésie libre
Garance : L'enfant musicien
 Publié le 27/09/09  -  13 commentaires  -  1326 caractères  -  188 lectures    Autres textes du même auteur

Quand je lève les yeux vers le ciel je ne vois rien, alors j'imagine un enfant...


L'enfant musicien



Quelque part un enfant ouvre la route en regardant ses mains

Femme je tremble pour cet enfant...

La terre boit et renvoie l’homme au devant de sa source tarie.
La vérité vient du ciel et se crée sur la terre.
L’homme doit apprendre à créer - en vérité - pour faire œuvre de Vie.

Seule la main qui sourit peut créer

Un enfant face aux nues dans le froid du Nord…
d’un doigt hésitant il décompte les rides
sur le front du taureau, noir.
Il entend les murmures que nul ne peut déchiffrer
les vieux secrets, les paroles perdues
glissent entre les barreaux du ciel endeuillé
et les soupirs sous la promesse, déliés, livrent à flots l’indicible
En vagues ils déterrent les tourments naufragés
qui ont rongé les yeux de tant d’hommes éplorés.

Les rêves exsangues s’animent…
Farine d’amour en poudreuse expansion
ils avalanchent en un corps asexué qui envahit l’espace levantin.

Les murs de la peur s’écroulent

Du lointain s’élève la voix de l’enfant
il sculpte l’oreille de l’horizon ; une conque où respirent les sons.
Les corps hypnotisés se redressent et s’affinent
dans la résonance musicienne.

L’enfant souffle sur ses mains… s’envole un sourire


 
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   Marquisard   
15/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bein aimé ce poème, l'impression d'y retrouver une atmosphère propre à l'auteure c'est agréable, et ça me fait toujours un peu penser à nougaro vas savoir pourquoi.

j'ai été peu sensible aux six premiers vers, qui m'ont d'ailleurs fait remettre la lecture à plus tard sur le coup.

Ensuite le poème s'installe et c'est beau. Tout simplement

Edit : relecture, j'aime beaucoup

   FIACRE   
27/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Se grandir par la musique et le rêve. Belle tonalité que ces rêves posés ici.

   Anonyme   
27/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un joli texte, à la limite de la poésie en prose, quelques belles trouvailles aussi...

ils avalanchent... j'aime beaucoup cela, j'aime moins le corps asexué, plus convenu qui suit.

J'ai bien aimé aussi les barreaux du ciel endeuillé. Vraiment agréable, même si j'eus aimé plus de fluidité (mais ça m'est perso cette notion de fluidité). Une écriture intéressante pour un poème pas banal du tout.

Merci Garance

   Anonyme   
27/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Poème qui monte en puissance au fur et à mesure.

Les premiers vers sont assez laborieux (du moins l'ont-ils été pour moi) mais le poème s'achève plus en douceur ce qui me correspond mieux.

J'aime beaucoup en définitive.

Dommage pour le début, vraiment. Est-ce voulu ?

   pieralun   
27/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien
un beau poème dans l'ensemble, mais le coeur, de "Il entend...à...éploré" est beaucoup trop chargé de rimes en "é" ou "és" , cequi alourdirt beaucoup la poésie.
Quelque très beaux vers mais certains restent énigmatiques pour moi.

   jaimme   
27/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien
L'incipit me donne à comprendre que l'enfant est divinité créatrice.
Mais ce poème peut se comprendre aussi comme une parabole sur la maternité, l'enfance indispensable à la création, voire sous d'autres possibilités comme l'apocalypse et la renaissance. Ou toutes.
Cela a peu d'importance en fait.
Je trouve à ce poème un souffle mythologique qui a fini par me plaire (j'ai relu plusieurs fois, il est vrai, car ce texte ne s'offre pas à la première lecture).
En tout Garance cas n'a pas joué dans la cour de la facilité, c'est bien.

   Automnale   
28/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Voilà un poème un peu compliqué qu'il convient de relire plusieurs fois pour tenter de saisir les émotions de l'auteure. Parce qu'il y a de la beauté et de l'émotion dans les mots de Garance.

Un enfant - musicien - regarde ses mains... Ensuite, il est question de création... Donc, pourquoi évoquer la terre buvant et renvoyant l'homme au devant de sa source tarie ? C'est peut-être ce passage qui perturbe, à mon sens, la compréhension de l'ensemble du texte... Peut-être...

J'ai aimé l'image du taureau noir dans le froid du Nord... Celle, également, du ciel endeuillé...

J'ai moins apprécié la farine d'amour...

Il y a tant de fragilité chez l'enfant musicien de Garance. Les mots tremblent pour cet enfant...

   Lapsus   
28/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce poème est à la fois profond et intriguant, voire cosmogonique car il a trait à la création.
Il faut dire qu'il s'en passe des choses entre les mains de cet enfant, héritier manifeste d'un passé sinistre en mal d'inventaire.
Mais l'exorcisme réussit, tout devient léger au souffle de l'enfant thaumaturge et musicien.
Je suis persuadé que la main de l'auteure a souri.

   wancyrs   
28/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je rêve d'un jour où, loin de la recherche de la musicalité ou autre chose, la poésie se suffira juste par les mots, justes, forts, choisis et expressifs...
Ce jour je pense que les hommes s'exprimeront plus librement et des génies se découvriront.
Merci Garance ! De mots forts et bien placés :
les vieux secrets, les paroles perdues
glissent entre les barreaux du ciel endeuillé...

Wancyrs

   Anonyme   
30/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
"Seule la main qui sourit peut créer", ça prend le contre-pied du désespoir et du cynisme comme moteur, j'aime bien. Même si je ne m'engagerais pas sur la "véracité" du propos. La main qui pleure créera aussi.
J'aime le dernier vers.
La répététion de "ciel" m'a semblé dispensable.
Une "réflexion imagée" qui manque un peu parfois de rythme et de "folie" poétique.
Un texte très doux dans l'ensemble qui se termine en beauté.

   LeopoldPartisan   
30/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Cela sert quand même de lire parfois les commentaires.

Car si je ne les avais pas parcouru, je ne serais pas revenu sur ce texte dont ma première lecture s'était arrêtée à "Seule la main qui sourit peut créer" Excuse moi Garance, mais ton préambule pseudo philosophique prêchi-prêcha, vraiment non merci, j'ai déjà donné autant aux cours de morale laïque que de religion.

Si certains, peut être la majorité sur cette terre, n'ont que des certitudes, d'autres dont je fais partie sont en perpétuelle incertitude et en incessant questionnement. Alors ton préambule, c'est comme un coup bas dans l'estomac. J'ai, et c'est un euphémisme vraiment du mal à le digérer. Surtout cette phrase sur l'homme qui doit apprendre à créer- En vérité je vous le dis mes bien chers frères et sœurs réunis ici, en ce troisième dimanche après la pentecôte... Pour faire œuvre de vie, prenez et buvez, ceci est l'encre de Garance, prenez et manger ceci est le papier de Garance écrit pour nous sauver nous les pauvres branleurs lecteurs de ce monde en pleine déliquescence. Sorry mais c'était vraiment "too much".

Puis, je parcours les commentaires assez élogieux pour me poser une question (normal vu ce que je dis de moi plus haut). Suis-je passer à côté de quelque chose ? Allez j'y retourne rapidos, en zappant jusqu'à ...sourit peut créer.

Et alors patatras, bardaf... un très beau texte, fort, imagé qui coule de source, qui fait même dans l'universel, mais qui vraiment n'a aucun besoin de pompeuses explications pour être compris par nos fibres, nos tripes et notre intellect. Car oui chère Garance de...Un enfant jusqu'à la fin, tu a remué mes trois nécessités pour prendre mon pied en poésie. Alors là chapeau. Finesse, humanité, indulgence et préscience. Super à cause du préambule, je te mettrai Bien, alors que sans lui tu frisais chez moi l'exceptionnel.

   David   
3/10/2009
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour Garance,

Le poème n'a pas bien fonctionné pour moi, j'ai eu un peu de rejet au début pour des formules comme "La vérité vient du ciel" et "faire œuvre de Vie" autour de ces personnages de la femme, l'homme et l'enfant. Par la suite j'ai eu du mal a visualiser une scène que j'imaginais "dans le froid du Nord", avec un mystérieux "taureau, noir", mais les vers suivant m'ont semblé disperser ces images.

J'ai bien aimé plus loin :

"Les rêves exsangues s’animent…
Farine d’amour en poudreuse expansion"

Mais sans que je puisse le raccrocher au reste du poème.

   NICOLE   
4/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai noté le très joli : "femme je tremble pour cet enfant..."
Ensuite, je n'ai eu aucun mal à embarquer...de jolies images, et beaucoup de musicalité. Merci.
"La main qui sourit" m'a tout de même laissée un peu dubitative.


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