|
|
shanne
13/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour,
J'ai eu l'impression d'être sur le port, je marche et je contemple le spectacle. J'aime la présentation aérée du texte, sensation de ce bol d'air pendant cette promenade solitaire, balade qui nous entraine dans des souvenirs lointains...J'ai adoré cette image de moi enfant: l'enfant s'est libéré de la main de sa mère, il a lâché le ballon aussi et de moi adulte: maintenant dans un tendre balancement un point rouge disparait emporté par le courant, bientôt il atteindra la ligne d'horizon, un arrêt qui nous donne une notion du temps qui s'écoule ...les derniers vers me parlent de la conscience du chemin réalisé Une lecture très agréable, bravo et un grand merci pour ce moment |
Anonyme
13/2/2010
a aimé ce texte
Bien
|
J'ai trouvé qu'il y avait dans ce poème, malgré des vers qui ne sont pas toujours les plus heureusement choisis et des images parfois légèrement hors de ma portée... j'ai trouvé qu'il y avait une charge émotionnelle assez vive.
j'aime les changements de rythme, les images justement qui sont tout à fait visualisables... J'aime particulièrement le premier et le dernier enchainement de vers qui soulignent le titre, de manière assez agréable. Merci et au plaisir de te lire. |
Marite
14/2/2010
a aimé ce texte
Bien
|
Nostalgie et souvenirs...quelques mots pour donner forme à un état d'âme, mais l'émotion ne m'a pas atteinte. J'ai plus ressenti ce poème comme le constat d'une situation. Le narrateur semble avoir déjà pris de la distance...
J'ai bien aimé: "...j'attends la marée d'horthensias" "Ce grondement sur les rails d'éternité" ça m'a rappelé: "la nuit la nuit surtout je ne dors pas j'entends gronder ce sont les pierres qui se détachent des années..." René Guy Cadou |
Anonyme
15/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Très beau poème.
Le contexte de la mer m'attire et me parle. Ne serait-ce que le premier vers. Le décors est planté et raconte de lui même. Alors j'hésite entre deux interprétations : Nostalgie due à l'émancipation de l'enfant qui est devenu grand , ou nostalgie due à une tragique perte de l'enfant. Ce ballon qui s'éloigne sur l'océan (image très forte) me contrarie un peu (pas dans le mauvais sens). Toujours est-il que cette strophe est vraiment très réussie. Visuelle et fortement évocatrice. La dernière également très belle : Ces bouées et la ligne de flottaison m'intriguent et me renvoient à ma deuxième interprétation. Il y a cependant la strophe suivante : "Laissez-moi écouter ce grondement sur les rails d’éternité Laissez-moi entendre ce rire silencieux dans la nuit" Que je trouve un peu hors contexte. Visuellement j'entends, et surtout ces rails qui dénotent un peu à mon goût. La mise en page (même si je ne suis pas fan, généralement de ce genre de ce procédé) colle bien au thème. ça va peut-être paraitre ridicule mais je vois le titre de ce texte comme la ligne d'horizon et le reste du texte comme le miroitement irrégulier d'un soleil couchant sur la mer. Ce n'était surement pas le but mais pourquoi pas ? |
colibam
16/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Une belle composition sur la nostalgie des jours enfuis.
Le titre est une très belle entrée en matière et les deux derniers vers « Arrêtée – sur la ligne de flottaison » sont vraiment significatifs. « la Terre à genoux dans le ventre du ciel » : un vers d’une grande puissance ; magnifique ! « du fond de mon être j’attends la marée d’hortensias » : je n’ai pas bien saisi le sens de ce vers, même après avoir consulté la symbolique de cette fleur. Le seul bémol que j'ai ressenti concerne la fluidité de lecture mais puisqu’il s’agit d’une poésie libre... |
ristretto
25/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
|
" Je reste là
contemplant les bouées - Arrêtée – sur la ligne de flottaison " ce final magnifique me laisse suspendue au poème qui me parle de ces moments de tournants de vie -- où l'on se sent entre deux portes merci |
Anonyme
26/2/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Je n'adhère pas franchement au début, je ne sais, trop poissé de "Goldman" pitêtre ("Je marche seul" pour les esprits lents)
"sous l'oeil craintif de la mouette"... ? me laisse, désolé, assez (plus que?) dubitatif; bon, je dois avouer avoir eu du mal à trouver autre chose que mièvrerie ici;( le titre étant relativement significatif en ce sens) Je suis certainement un peu trop "dur", mais vraiment, je souffre à la lecture. "le ventre du ciel", "l'enfant s'est libéré de la main de sa mère", clappement d'ailes" etc ... Cela ne me jacte guère. Une prochaine fois, j'en suis sûr. quelques "belles envolées" toutefois, à l'instar de "la marée d'hortensias" par exemple, mais cela n'a pas forcément contribué à mon plaisir de lecteur de poésie. scusi. |
Anonyme
27/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Une simplicité touchante. Une retraite intellectuelle, le début de la sagesse. Ah, ça m'a plu !
|
Reggio
28/2/2010
|
Plaisant. Impression de temps qui s'écoule d'une part, et d'un temps figé de l'autre. On ressent le temps et les émotions -futiles- de l'homme, et l'éternité sauvage du décors.
"La plage des étoiles". D'un côté pragmatique (étoiles de mer? Facile, me suis-je dit!) mais de l'autre, marqueur d'un infini impalpable et versatile. "La mouette" et non "une mouette", on voit que le piaf en question fait lui aussi partie intégrante du décors, c'est l'humain qui reste à la limite entre l'acteur et la scène, pas le vivant. On se le situe "sur la ligne de flottaison". D'ailleurs, tout flotte dans ce poème. Les impressions, la métrique qui fait penser au va-et-vient des vagues. Un vers sur lequel j'ai buté: "ce grondement sur les rails d’éternité". Je me suis d'abord demandé ce que des rails foutaient là, puis je me suis rappelé le port. De port de plaisance jouxtant une plage, je suis passé à l'image des vieux dockers poilus, sales et jurant, en train de décharger des cargos. Le choc m'a plu, mais je ne sais si c'était voulu. De cette impression d'étouffement donnée par le port commerçant, j'ai trouvé jouissive l'échappée du ballon. Comme un grand bol d'air. Un poème emprunt de nostalgie et de grisaille, où pointent quelque étoiles de fuite. *Je tiens à exprimer mon admiration pour "la Terre à genoux dans le ventre du ciel". Superbe. |
irisdenuit
3/3/2010
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour Garance,
J'adhère totalement à ce poème magnifique de bout en bout. Les images sont superbes. Il y a une telle sensibilité à travers tes mots. J'y sens également beaucoup du vécu de la part de l'auteur, de là des poésies si riches en émotions. Je n'ai qu'un petit bémol, les rails de l'éternité j'aime moins. Mais tout le reste est baume sur la poésie.... Amicalement, Iris |
Chene
6/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Garance
Une relecture aussi appréciée qu'en Espace lecture (le temps m'a manqué pour poser un commentaire...). Je me laisse guider sur ce bord de mer, visualisant chaque image teintée de nostalgie ou d'envie de se poser et toujours empreinte d'émotion. Rien n'a troublé ma lecture, au contraire. Un plaisir de lecture ! Merci pour cela Chene |
Sanderka
8/3/2010
|
une ligne entre les jours tristes, salée comme une larme au pied d'une falaise, comme cette note que l'on paie sans vraiment l'entendre...quelque soit le temps.
|
Anonyme
21/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Á la lecture des 3 premiers, je n'ai pas eu envi de me laisser déposer sur la jetée... Encourageant non ! Donc « je m’en vais écrire ».
Ici me vient une pensée : « du fond de mon être j’attends la marée d’hortensias » pour l'hortensia qui, en langage des fleurs, peut être utilisé pour exprimer une attente ou un premier amour. C'est joli un... Premier amour (un hortensia aussi). Juste quelques bémols (½ ton en dessous en musique, comme ce poème nostalgique) : un peu de ponctuation aurait été la bienvenue ; certes, on la rétabli mentalement ! Ceci étant, ça nous incite à relire à voix haute, et au final ce n'est pas si mal. Certains mots ponctuent également. Je n'ai pas trop compris cette licence poétique : « Comme on jette du sel sur les plages des étoiles » ? et n'ai pas aimé les « rails d’éternité » qui, comme les rails du même nom ne sonnent pas. Enfin, ici « sur la ligne de flottaison » le « de » est disgracieux à mon humble avis ; j'aurais préféré quelque chose qui sublime l'attente suggérée comme « sur la ligne... flottaison ». Malgré ces quelques points de détails je n'ai pas lâché le ballon. |
Anonyme
8/12/2016
a aimé ce texte
Un peu
|
Je suis très mitigé, il y a des passages plaisants, d'autres qui le sont beaucoup moins, parce que par instant le phrasé perd de sa simplicité, il devient plus "artificiel".
Mon ressenti est en retrait voilà pour le fond, pour la forme je regrette le manque de ponctuation qui laisse comme une impression d'inachevé. Il faut s'obliger à plusieurs lectures pour trouver le bon rythme, c'est en défaveur de la compréhension de ce poème. |