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hersen
7/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime assez bien ce poème qui fond cargo et voyage, le narrateur se sent les deux. Un désir d'indépendance par rapport à des liens, pesants ou non (?)
J'aime l'image de rafiots rouillés, qui finissent par entrer au port, mais après trop de concessions, repeints de frais. Et le miroir de la liberté n'en n'est cependant pas plus éclairé. Savons-nous bien si elle est quand on s'attache ou se détache ? Sommes-nous libres sur une île déserte ? merci pour un poème qui incite à la reflexion. |
Gabrielle
8/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Un hymne à la liberté qui sort de l'ordinaire...
Une jolie cure de jouvance qui fait voyager le lecteur vers des horizons lointains. Merci à l'auteur pour ce très beau texte. Bien à vous. |
lucilius
8/7/2019
a aimé ce texte
Pas
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Pour exalter l'ode à la liberté, je ne trouve pas le choix du cargo judicieux ; celui-ci étant toujours esclave de sa cargaison, du calendrier et souvent malmené lors des aconages. Pourquoi ne pas avoir choisi une goélette par exemple ?
"Bientôt mon voyage sera cargo." : Je trouve cette introduction inélégante et je ne juge guère légitime le point entre cargo et Partant. " Liberté, liberté chérie…" : une reprise maladroite d'autant que le texte est très court et méritait une vraie personnalisation. |
Anonyme
9/7/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Je suis un peu mitigée face à cette prose. Le thème est intéressant, mais la composition sur un format si court n'est, à mon avis pas tout à fait réussie. C'est surtout à partir de "Il est des épaves..." que j'accroche beaucoup moins : "les miens" ? des navires ? La suite ne me semble pas très logique (bah ! le vilain mot, logique !) La formule "je suis de ceux-là" alors que les navires de l'auteur avaient déjà été précisés me paraît malhabile. Bonne continuation, Éclaircie |
Lebarde
27/7/2019
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je n’ai pas bien saisi où veut en venir l’auteur en écrivant ce texte assez obscur dans lequel le côté poétique ne m’a pas convaincu.
Quelques phrases et associations de mots m’ont par ailleurs parues curieuses rendant le propos encore plus confus. « Bientôt mon voyage sera cargo », bon cela évoque peut être qu’il sera lent et lesté par son fret? C’est une idée qui me vient comme ça! « Corne de brume défrayant le silence ??? » drôle d’image! Non vraiment je n’adhère pas et rien ne m’interpelle, je décroche. Sans doute que j’ai raté quelque chose en route! Désolé, Lebarde |
Robot
27/7/2019
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Chacun son moyen d'évasion mais je ne suis pas certain qu'un cargo fréquente beaucoup les îles désertes et que ce soit le meilleur moyen de s'y rendre.
Si je m'en tiens à l'écriture, cette courte prose est très parlante pour évoquer votre idée de la liberté. Cependant "défrayer le silence" est assez étrange comme expression, que ce soit au sens de "rembourser les frais" aussi bien que pour dire "faire parler de …" En même temps, je regrette que ce thème de l'évasion s'appuie sur l'évocation magnifiée des épaves, sur ces "rafiots à la rouille honteuse… dont l'arrivée au port tient du miracle" souvent affrétés par les marchands et qui polluent nos mers sous des pavillons de complaisance. Je m'interroge sur le fait de savoir si vous aviez pensé qu'on pouvait aussi avoir cette interprétation de votre récit. Je m'abstiens de noter pour l'instant. |
STEPHANIE90
27/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Garedunord,
mon commentaire risque d'être un peu long. Je m'en excuse d'avance, ce n'est pas habituel chez moi mais votre "petite" prose me paraît si riche en éléments que ce fût un plaisir de la décortiquer, comme je l'aurai fait d'une bonne crevette (lol). Votre titre, Le Cargo : un cargo étant un navire emportant des richesses d'un continent à l'autre, ou d'un pays à l'autre; il présage d'une bonne issue... Fort bien trouvé. "Partant l’esprit enfin libre à la recherche de mon île déserte où tout s’inventera", de la psychologie, il me faut donc lire entre les lignes ; un jeu de piste, cool ! Je lis "les sirènes obscures du passé" comme des femmes qui auraient fait souffrir ce voyageur puisqu'elles font d'une traversée un enfer, d'une mer une frontière. Nouvel amour : "Corne de brume défrayant le silence épais, engluant jusqu’à l’impuissance, ultime aspiration d’un capitaine déboussolé, dernière escale de celui qui a enfin trouvé."> offrant la liberté chéri comme dans un rêve. Se comparant à un navire, le voyageur arrive au port, mais le vent l'a porté vers des rives plus lointaines. Est-ce-parce qu'il a épousé force et faiblesse ??? (Bien sur, la femme n'est-elle pas l'avenir de l'homme ??? ) Rire Cela de mon interprétation bien évidement, parce qu'il se compare à des immigrés cherchant leur liberté, qui arrive forcement à un port plus ou moins proche de celui de leur départ. Alors que, lui fait un voyage intérieur dont le tracé est métaphorique. Mais quelle agréable vertige, un grand merci pour la lecture, évidement, j'ai bien aimé cette lecture, Stéphanie |
papipoete
27/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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bonjour garedunord
Cette catégorie est bien rare, aussi je la lis pour encourager l'écriture ! Oh, je ne suis pas le " France ", roi des mers pour lequel on écrivit une chanson, mais un cargo à la ligne aussi terne que celle de flottaison ! Je bourlinguai sur des rails, entre 2 continents et le moment est venu pour moi de jeter l'ancre, m'échouer pour toujours... NB la personnalisation du vieux rafiot, donne de l'allure à ce tas de rouille qui sur " des rives plus lointaines " achève son dernier voyage. |
Anonyme
27/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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J'ai trouvé, à ce texte, une ambivalence qui me gêne un peu pour l'apprécier totalement.
A mon sens, un cargo suit un tracé vers une destination bien précise, et n'est pas représentatif d'un voyage épris de liberté et moins encore à la recherce d'une " île déserte " ; mais si le narrateur a choisi ce terme c'est qu'il a sans doute des raisons. Puis viennent les " épaves qui sillonnent les océans, des rafiots repeints de frais à la rouille honteuse, de ces navires dont l’arrivée au port tient du miracle, les miens à qui j’ai lié mon sort. " Là, je décèle plutôt l'errance, la destination incertaine, au gré du vent. " Oubliées les sirènes obscures du passé, qui font d’une traversée un enfer, d’une mer une frontière. " J'ai bien aimé ce passage. |
Donaldo75
27/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour garedunord,
La poésie en prose n'est pas un genre facile et peu en composent sur ce site; cela me fait plaisir d'en lire une réussie. Le ton est doux, les images ne forcent pas le trait. L'ensemble est fluide. Bravo ! Donaldo |
Davide
27/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour garedunord,
Ce voyage en cargo m'apparaît comme une métaphore de la vie. La robustesse du cargo symbolise la confiance du narrateur en sa force intérieure, en la réalisation de son rêve de liberté, par opposition aux "épaves" et aux "rafiots" que d'autres conduisent tant bien que mal jusqu'au prochain port. "Corne de brume défrayant le silence épais" ? Belle image, qui interpelle : ce "silence épais", aussi brumeux que la corne (sic), représente les obstacles et la monotonie du quotidien auxquels le narrateur tente de se soustraire. Ce "capitaine déboussolé" trouve ainsi dans cette ultime aspiration la force d'aller plus loin que les autres, ou mieux, de se laisser porter plus loin... "Les sirènes (...) du passé", dans le monde maritime, peuvent tout aussi bien représenter les alarmes des navires que les femmes "troublant" l'esprit des navigateurs. Symbole du danger, cette image, pourtant simple, est bien trouvée. Toutefois, j'ai moins aimé le passage suivant, à mon sens, mal formulé : "...les miens à qui j’ai lié mon sort. Et je suis de ceux-là..." Une volonté de signifier l'humilité du narrateur ? Ce court poème en prose est ma foi bien sympathique. Un beau moment de lecture ! Merci du partage, Davide |
senglar
28/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour garedunord,
"Adieu, cher camarade, adieu, faut se quitter" Curieux rapport entre le titre et le pseudo, rail//eau, terre//mer... Ainsi le cargo du narrateur serait un vieux rafiot, prêt à couler ses vieilles histoires, voyage sans retour, île déserte pour bon port. Tout gommer, renaître. En effet un bon bateau pourrait le ramener au mauvais port où sont ses souvenirs. Je pense qu'on a tous connu de ces vieux cargos et qu'ils fascinent comme ces hommes à demi détruits mais qui tiennent toujours debout sans souci du naufrage parce qu'ils n'arrivent pas à naufrager. "Prends le large mon gars C'est le vent qui t'appelle Prends le large mon gars Il est temps de partir" Bcp + parce que je constate que les poèmes en prose sont systématiquement sous-évalués et que celui-ci est de haut bord paré pour la haute mer :) senglar |
Pouet
29/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bjr,
on peut penser à une personne quittant son pays d'origine en laissant la souffrance derrière et partant à la recherche d'un ailleurs plus clément. Plus métaphoriquement, on peut penser aussi à la recherche de soi-même, à la quête, au voyage initiatique. On peut se dire aussi, notamment avec l'entame :"Bientôt mon voyage sera cargo." que le narrateur se fait multiple, qu'il endosse diverses peaux, que son voyage est un cargo, qu'il est donc le moyen de transport, mais aussi les transportés, qu'il fait sien les espoirs de l'autre. Bref, on peut se dire beaucoup de choses et c'est plutôt bien. Concernant la forme, j'ai aimé en grande partie le texte. J'ai toutefois été moins emporté par des emplois plus "convenus" à mon sens comme "l'île déserte", les "sirènes du passé" ou encore les "rives lointaines" du final. Enfin, la reprise "Liberté, liberté chérie" ne m'a pas plus convaincu que cela non plus. Mais au final un texte que j'ai bien aimé lire, pour ses diverses pistes d'interprétation. |
natile
5/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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ce voyage vers des contrées plus libres a besoin d'un navire plus lourd et moins beau pour parvenir à bon port. le cargo se charge de toutes les peines mais se décharge aussi à quai et laisse le voyageur soulagé pour reconstruire. un beau navire de croisière n'aurait vendu que du rêve sans liberté. belle prose merci
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garedunord
6/8/2019
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Modéré : Commentaire de l'auteur sous son texte (si besoin, ouvrir un sujet dans "Discussions sur les récits").
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PPeronne
1/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
j'aime la poésie en prose, qui se fait rare. Comme le poète nous a commandé de chérir la mer, je suis toujours partant pour une "croisière" en cargo ou sur une épave rouillée... à condition que les embruns, l'iode, la houle... la traversée soi(en)t poétique(s). C'est ici le cas. Vous débourrez la pelure des mots et des images avec audace... et j'aime ça ! PPeronne |