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Poésie contemporaine
genstyle : Au levant condensé
 Publié le 02/12/19  -  12 commentaires  -  666 caractères  -  208 lectures    Autres textes du même auteur

Poésie impressionniste.


Au levant condensé



Le corail sévère, brûlante encablure
De mille bulles, tire de son encadrement
La force diaphane du vitrail aimant
Aux lourdes buées plantes-fourrures.

Quelle mer soudaine, vermeille, éclaire tes fonds
Trop roses ; et de ce flou damage envers
Qui se devine mais jamais ne fond
Mille branches marines égayent leurs fers.

Ô rupestre soupirail où Warhol
Jaloux, n’y voyant Dame Lumière,
Gâche par l’effet qui arrange et colle
Le sublime matin d’un panneau d’hiver.


 
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   Gabrielle   
13/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un tableau du fond des mers sublimé de couleurs attrait.

La lecture du texte est un plaisir et le décor prend vie au fil de la plume.

Un tableau sublime qui ravira les connaisseurs.

Au plaisir de vous lire.

   BeL13ver   
13/11/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Ce texte court et simple est touchant par l'impression qu'il laisse à son lecteur. Il réussit donc son pari de "Poésie impressionniste".
Il y a de quoi penser à des tableaux connus avec ce genre d'oeuvre. J'aime beaucoup son rythme et sa musicalité qui prennent de court et font vivre un instant de joie et vie, un moment d'agréable respiration, n parfum de printemps par ce temps hivernal. C'est un vrai "condensé" de style. Une pure merveille de poésie.
Bref, je suis fan !

   Provencao   
20/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
" O rupestre soupirail où Warhol,
Jaloux n’y voyant Dame Lumière
Gâche par l’effet qui arrange et colle
Le sublime matin d’un panneau d’hiver"

Merveilleux quatrain où s'invite le sentiment du présent. Cette appartenance à un présent, qui, de nature, est revisité, qui sans cesse s'éloigne à un passé abusé et s'abime en un demain presque incertain soulève, des pensées profondes....J'ai beaucoup aimé vos descriptions, avec ces qualificatifs, attribués aux paysages, au décor, aux personnages...

Vous avez bien rendu dans cette poésie, l'instant dans le temps, en découvrant la nature suivre elle aussi le cours du temps, aux différents changements, selon la lumière, le moment.

C'est pour moi une belle définition de l'impressionnisme.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Lebarde   
20/11/2019
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Je ne comprends pas bien le sujet et le texte, mais peut être ai-je raté quelques propos ou allusions obscures.
Comme l'incipit ne m'éclaire guère non plus je ne trouve aucune piste de réflexion. Sans doute dommage pour moi!

En ce qui concerne la prosodie je reste également perplexe pour une présentation en classique!

- vers bancals de 10, 11, voire 12 syllabes ...
- pas de césures et E non élidés très nombreux,
- rimes souvent fautives ( alternance F/M ignorée) Pluriel/singulier....
- Hiatus ( buées).
- ponctuation aléatoire........

Beaucoup trop d'approximations: je ne sais que penser en tous cas peu de bien.

En EL

   ANIMAL   
20/11/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce poème "impressionniste" ne me parle pas plus que la peinture du même nom.

Il y a dans la seconde strophe de très belles images, un ressenti pictural mêlé à une musique océane. Je n'ai pas retrouvé ces sensations dans les deux autres strophes. Je le regrette.

Je présume qu'il y a dans ce texte des références qui m'échappent, hormis celle à Andy Warhol. Je laisse aux initiés le plaisir d'apprécier les secrets de ce poème un peu trop hermétique à mon sens.

L'écriture étant agréable, j'espère retrouver cet auteur sur un thème qui me parlera davantage.

en EL

   Alfin   
2/12/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
J'ose ? Je me lance ?

Bravo ! Comme quoi, même en écrivant des mots qui ne se sont jamais côtoyés dans toute l'histoire de la langue française on peut écrire quelque chose, qui ne veut rien dire bien sûr, mais qui touche malgré tout un public.

Honnêtement ce n'est pas mon cas, en lisant cette suite de mot, je cherchais d'abord les caméras autour de moi... il n'y en avait pas. Ensuite, j'ai relu une première fois consciencieusement, pas la moindre image ne se dégage de la lecture. Donc je me dis, déconnecte ton esprit et laisse le subconscient en tirer la substantifique moelle. Mes yeux parcourent les lignes, mais toujours rien… ne fût ce qu'une impression se dégage-t-elle ? Non plus…
Je pense que Genstyle s'est bien amusé à agencer des mots pour le plaisir de voir les réactions diverses et variées.

Je précise que si je suis dans l'erreur et qu'il y a bien une tentative poétique derrière ce texte, je respecte l'auteur, sans y être sensible
Merci pour cette prise de tête un peu inutile et au plaisir de lire le prochain opus

   Anonyme   
3/12/2019
Bonjour genstyle et bienvenue à vous et à ce premier poème publié.

Autant j'aime la peinture impressionniste, autant je suis restée assez froide devant votre poème.
Je trouve courageux de proposer un poème en rubrique contemporaine (qui relève tout de même de beaucoup de règles classiques) et de le présenter en exergue "poème impressionniste".

Pour les détails, le texte est ponctué, je me suis demandée pourquoi ne pas avoir mis de point d'interrogation après "Trop roses" au sixième vers.
Je me suis demandée si l'évocation de Warhol portait sur un de ses tableaux précis.
J'ai aimé les enjambements.

À le lire et le relire, on l'apprivoise un peu mieux, mais je ne saurai dire si j'ai aimé ou pas.
Intéressant sera le qualificatif qui me vient à l'esprit après ma lecture.

Cordialement,
Éclaircie

   Corto   
3/12/2019
Commenter ou ne pas commenter tel est le dilemme !
Devant un tel poème comment mettre en ordre son ressenti, sa compréhension (ou vice-versa).

L'exergue qui nous oriente vers l’impressionnisme peut servir de clef pour une serrure récalcitrante.
Je me résigne à tout oublier de Monet, de Renoir etc. pour décortiquer ce poème.
Quelques lueurs apparaissent du côté de la méthode et des images:
"Le corail sévère"; "La force diaphane du vitrail aimant"; "mer soudaine, vermeille"; "Mille branches marines"; "rupestre soupirail".

Reste que pour percevoir ici le tableau il faut vraiment s'installer devant en attendant que vienne la révélation...

Peut-être "Le sublime matin d’un panneau d’hiver" éclairera bientôt mon esprit assoiffé.

La grande différence entre la peinture impressionniste et ce poème au même qualificatif est qu'en peinture on perçoit assez vite le paysage dans son ensemble. Ce qui n'est guère le cas ici.

L'auteur nous en refera-t-il un autre plus accessible ?

   genstyle   
4/12/2019
Modéré : Commentaire de l'auteur sous son texte.

   troupi   
4/12/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je me demande si l'impressionnisme dans ce poème ne flirte pas un peu avec le surréalisme.
Je le vois comme ça et j'aime bien associer quelques images de peintures à vos vers.
Et après plusieurs lectures finalement je pense à Dali, assurément on est loin des impressionnistes et vos vers m'ont fait voyager.
C'est quand-même le but de la poésie ou de l'art en général donc pour une première présentation c'est plutôt réussi.
Bienvenue et à bientôt.

   Pouet   
5/12/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Slt,

un texte qui laisse vraiment sur une belle "impression".

Loin de moi l'idée de prétendre pouvoir agiter le trousseau permettant d'entrevoir la compréhension du texte. Mais qu'importe. Le sens est un accessoire comme un autre. Un post-it de la posture.

Une écriture qu'on ressent maîtrisée, non-dénuée de puissance.

Un tableau plutôt à la Bosch, Magritte ou à la Dali qu'à la Monet selon ma vue daltonienne.

En tout cas, ça se passe par en-dessous, dans les tréfonds, au numéro A bis.

On y verrait presque l'origine du monde... un accouchement de "quelque chose".

Sinon j'ai vu un paonneau hier faire la roue devant un panneau d'hiver...

Bravo pour cette première publi.

   BlaseSaintLuc   
8/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien
je me suis permis de revisiter le texte tel que j'aurais aimé le lire ...

"Le corail sévère, minérale brulure
D'un million de bul's tire son encadrement
La force diaphane du vitrail aimant
buées lourdes et bleues des plantes-fourrures.

Quelle mer soudaine, vermeille, éclaire tes fonds
Trop roses ; et de ce flou hommage envers
Qui se devine mais jamais ne fond
Mille branches marines égayent leurs revers.

Ô rupestre soupirail d'où Warhol
Jaloux, n’y voyant Dame Lumière,
Gâche par l’effet qu'il arrange et colle
Le sublime matin d’un panneau d’hiver."

et là j’eus mis passionnément ... mais je triche .


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