|
|
Alfin
9/12/2019
a aimé ce texte
Un peu
|
Délire en cellule souche ?
Mise bas en parthénogenèse ? Oui il y a de la recherche mais disons que ce n'est pas ma came. cependant j'aime la mitose poétisée en diérèse ... Merci pour ce voyage microscopique et au plaisir de vous lire, Alfin en EL et qui se demande bien quel est l'objectif de cette prose |
Anonyme
22/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonjour,
Un poème qui (me) laisse perplexe. J'ai aimé : Qu'il me raconte une histoire L'histoire qu'il m'a racontée L'audace du récitant à employer des termes très "techniques" : diérèse-poésie, mitose-totipotent-parturition-biologie, Petroleum-langue morte(latin, mais aussi homéopathie). Le vocabulaire avec des doubles-sens "l'urgence du travail", "Énergiquement" La couleur bleue, entame et fin du poème. "D'une mer enceinte l'enfant bleu naquit" ..."les drapeaux verts et les paroles noires," J'ai moins aimé : Le style de cette narration, plus réflexion, dissertation que poésie. La mise en forme, au même motif que précédemment. Et je me retrouve bien ennuyée à évaluer. Globalement, ce texte ne laisse pas indifférent, l'écriture est travaillée, la poésie est-elle vraiment au rendez-vous ? Pas sûre-ou tout à fait certaine. Merci du partage. Éclaircie |
Donaldo75
26/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
Une fable en forme libre, voilà de quoi attirer mon œil critique et mon appétit de lecteur. Je trouve ce poème original et recherché, les ingrédients favoris de mes petites cellules grises – je paraphrase volontiers un célèbre détective privé belge – quand elles se lancent à l’assaut d’une poésie non contrainte par des règles héritées de temps anciens et encore portées aux nues par de savants commentateurs du site. Je bisse mes bravos de tous mes petits doigts. Merci pour le plaisir de lecture. |
Corto
13/1/2020
a aimé ce texte
Bien
|
Le thème est d'actualité mais surtout le style est très original.
Bien sûr l'utilisation de termes techniques "Mitose après mitose, les enfants se virent totipotents" ne facilite pas la compréhension en première lecture, c'est là le moindre défaut. La volonté de traiter le thème "Petroleum" se manifeste de façon noire comme le liquide de référence. C'est de bonne guerre. En final le volontarisme se confirme de façon un peu angélique "Nos enfants, dûment éduqués à la crainte de l'après, Se prirent les mains et, ensemble, Entonnèrent le refrain de la vie qui suit et se finit". De la poésie au réel le chemin est parfois si long... Merci pour cet essai. |
hersen
13/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un exergue qui nous montre le chemin de lecture : le confort individuel d'aujourd'hui met en péril celui de demain.
La fin de Petroleum ? Oui, on nous l'annonce depuis longtemps, mais on le reporte à coups d'avancées technologiques qui permettent de le débusquer plus profondément. Le vent et le soleil ? Parfois on y pense, quand le nuage à particules au-dessus de la ville se fait trop dense... J'aime ce texte pour deux raisons : le thème abordé est original et concerne chacun. Et il y a une recherche dans l'écriture qui me plaît beaucoup. J'aime particulièrement : "Mais les idées glissaient sur l'huile de roche" pour l'image et la véracité de ces propos. Merci pour cette lecture ! |
Anonyme
13/1/2020
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour
La fin du pétrole ? Depuis que j'entends cela , c'est un peu comme le monstre du Loch Ness : on en parle souvent mais on le voit jamais. Il faut faire le tri entre les mensonges qu'on nous sert régulièrement et la vérité du futur insaisissable. Ces mensonges qui, pour l'instant, n'ont qu'un but : augmenter les prix de cet or noir pour rembourser notre dette abyssale née, le plus souvent de la mauvaise gestion de nos dirigeants, quels qu'ils soient. Ceci dit, je lis un texte que je trouve un peu confus dans ses métaphores même s'il débute par un très beau vers. Au final, un texte qui a le mérite d'exister même si je doute sur sa capacité à nous éclairer sur la fin proche du pétrole. |
papipoete
13/1/2020
|
bonjour Geolius
Votre texte me fait songer à la " Pierre de Rosette ", dont les premiers lecteurs furent intrigués par cette écriture inconnue jusqu'à ce jour ! On finit par la déchiffrer, et comprendre ce décret de Ptolémée... " bon dieu, mais c'est bien sûr ! " Vous évoquez donc la disparition à venir du pétrole... j'avoue me sentir " très bête " devant ces circonvolutions littéraires ( images, citations, vocabulaire ) Je ne vous noterai point, ne pouvant dire si j'aime ou pas, un peu à l'image de la " poire " de la Renault R 14 |
Vincente
13/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Ce récit fantastique s'avère bien séduisant.
Adroite anticipation du basculement paradigmatique de notre énergétique, sous la diffraction d'une poésie inspirée, elle dévoile un constat : l'éphémérité d'un passé à bout de souffle, un accouchement, renaissance pleine d'avenir, et une projection qui se nourrit des reliquats de l'impasse annoncée, évoquée dans ce vers : " Nos enfants, dûment éduqués à la crainte de l'après, ". À la narration claire, l'on pourrait reprocher un penchant descriptif assez appuyé, mais la métaphore de la civilisation en humain contraint puis résilient déclare une prosopopée intéressante, un transfert bien judicieux. Un de mes vers préférés : " Mais les idées glissaient sur l'huile de roche. " J'aime bien aussi : " Mitose après mitose, les enfants se virent totipotents. " Je me demande si le dernier vers est bien nécessaire. Je le trouve surenchérissant inutilement l'évocation du titre. Pour moi, à partir de ce titre un peu technique, rude, austère, il y a lieu ou de le changer, ou de l'alléger dans un final tout en douceur et plein de promesses ; dont l'avant-dernier vers, avec luminosité dit toute la nécessité. Par contre et malgré tout, cette fin de vers avec son antinomie, "et se finit", signale que la finitude reste de ce monde, mais d'une autre manière... |
Davide
13/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Bonjour Geolius,
Si le thème ne suscite pas particulièrement mon intérêt (poétiquement parlant), la manière de le traiter, elle, a toute mon adhésion. Entre récit d'anticipation et conte utopique, ce petit poème au regard tendre, richement imag(in)é, recèle d'innombrables surprises. Dans le premier vers, la dénomination "l'enfant bleu" me rappelle celle les Touaregs ("les hommes bleus"), de même que le bleu de l'infini, du ciel et de la mer. "L'énergie bleue" est une nouvelle énergie renouvelable ; mais est-elle vraiment écologique ? D'ailleurs, cette "mer enceinte" (mère enceinte) pourrait aussi bien désigner la mer de notre existence et des problèmes écologiques qui l'enceignent ? Au regard des idées glissant "sur l'huile de roche", face à l'inaction de leurs parents, les enfants, un jour, "Se prirent les mains et, ensemble, / Entonnèrent le refrain de la vie qui suit…". J'ai beaucoup aimé ce vers, qui file la métaphore de la conception, après "l'oeuf" et "la mer enceinte", avant la "parturition", retour à l'origine des choses : "Mitose après mitose, les enfants se virent totipotents." Le double sens du mot "totipotent" (qui a toutes les potentialités / qui est tout-puissant) est vraiment une très belle trouvaille. De même, j'ai beaucoup aimé le dernier vers, avec le jeu de mots antithétique "fin"/'faim", très à propos : "Ainsi signa la fin de Petroleum et la faim de l'énergie bleue." Mais il y a beaucoup de belles images, dont cet "œuf" qui "fit sa diérèse" (la diérèse désignant une opération biologique de séparation de parties nuisibles entre elles) ; j'y ai vu ici le besoin de rompre définitivement avec la continuité du monde "Petroleum", comme dans l'image de la "mitose", de repartir à zéro, de tout recommencer. La lecture de ce poème a été pour moi bien agréable. Un beau chant d'espoir. Merci ! ;) |